Je suis en période de réflexion. Elle procède, en l’occurrence, d’un temps indispensable pour voyager au plus profond de mon âme, laquelle est d’une valeur inestimable. Est-il nécessaire d’éprouver des soubresauts pour ressentir un tel besoin ? La réponse peut varier d’une personne à une autre. Pour ma part, c’est à la fois par un panorama de mon vécu des précédentes années et par une action que j’ai posée, de manière totalement libre, dans les dernières journées et qui, contre toute attente, m’a amené devant les portes de l’enfer, qui m’ont incité à prendre un moment d’arrêt.
Ici, une chose est sûre, je dois revoir mes choix de vie. En effet, force est de constater qu’ils ne reflètent en aucun cas l’ensemble de mes valeurs judéo-chrétiennes que mes défunts parents, paix à leurs âmes, m’ont transmis. Sur quelles motivations mon comportement a-t-il eu lieu ? Autrement dit, quels ont été les fils conducteurs de ma conscience ? Sont-ils en conformité avec ce que je suis vraiment ? Bref, sur quels objets psychologiques mes pensées se sont-elles construites au fil des dernières années ? Voilà quelques-unes des questions d’ordre existentialiste auxquelles je devrais fournir des explications à la fois franches et sans ambiguïté.
Une fois que des réponses seront apportées au fil du temps, il sera impératif de trouver des actions qui m’amèneront sur des chemins plus conformes à mes besoins réels. C’est-à-dire ceux qui favoriseront davantage mon épanouissement personnel. Est-il nécessaire de se rappeler qu’il y a une différence fondamentale entre le plaisir, lequel est souvent éphémère, et le bonheur authentique ?
Une telle phase de méditation est si déterminante que je pourrais même jusqu’à affirmer qu’il y en va du salut de mon âme. Et, croyez-moi, je sais très bien de quoi je parle.