Archive | 9 février 2019

Le toréador a perdu sa tunique

Le toréador a perdu sa tunique

Magnifique dessin réalisé par mon ami Eri Kel de la France

Le toréador a perdu sa tunique

 

Oh toréador !
Je crois que ton chien est mort.
À ce taureau tu ne feras plus de tords,
Allez ! Ramasse ta tunique et de l’arène sort.

 

Tu avais pourtant fière allure,
Dans ton habit et avec tes chaussures,
Saluant nobles dames en haut des balustrades,
Une main levée pour les embrasser ! Ô quelle mascarade !

 

Toréador ! Toréador !
Tu te croyais être le plus fort.
Devant ce taureau descendu des cieux,
Sorti du zodiaque pour te donner une leçon voulue par les dieux.

 

Un coup de cornes par-ci ! Un autre coup par-là !
Tu en perdis tous tes moyens et fis quelques faux pas.
C’est alors qu’avec étonnement, devant la foule, il te déshabilla.
Cul nu, cette foule et ces nobles dames rirent alors de toi.

 

Une leçon que tu n’oublieras pas de sitôt,
N’est-ce pas toréador ? Toi, mon pauvre idiot.
Allez ! Allez ! Cherche ta tunique. Et puis, va-t’en !
Va pleurer dans les bras de ta mère pendant qu’il en est le temps.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Il est déjà six heures

dcz27di-ca243a07-d3e0-4bde-990b-9d2ed729bc3d
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Il est déjà six heures

 

Il est déjà six heures,
Et ton absence me brise le cœur,
Je me rappelle tu es parti peu avant minuit,
Après que nous ayons fait l’amour dans mon lit.

 

Tu m’avais dit que tu reviendrais tôt,
Mais depuis ton départ, mon cœur éclate en sanglots.
J’ai écouté avec attention les nouvelles dès le petit jour,
Car je crains tellement qu’il t’arrive malheur, ô mon amour.

 

Derrière la fenêtre de ma demeure,
Je ne cesse de regarder défiler les heures,
Attendant le moment où tu seras enfin arrivé,
Afin de te serrer de nouveau dans mes bras et t’aimer.

 

Je me suis fait un thé,
Dans lequel un peu de miel j’ai rajouté,
En me souvenant de tes lèvres que j’ai embrassées,
Pendant que nous nous sommes avec grande passion enlacés.

 

Que t’est-il depuis ton départ arrivé ?
Pourquoi rien en ce moment ne peut me rassurer ?
Je serai à la fenêtre et je t’attendrai ô toi mon amour,
Car sans toi, je ne peux vivre pour le reste de mes jours.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada