Vie éphémère
On se réveille une nuit dans un silence inquiétant,
Et l’on tend l’oreille pour savoir ce que l’on entend,
Une douleur étrange que l’on voit avec ses yeux,
Qui nous rappelle que l’on est rien pour les dieux.
Quelques pas hésitant vers l’obscurité,
En dépit malgré soi d’un si bel été,
Yeux clos dans un moment de répit,
Lèvres qui dans un calme mordant prient.
Est-ce le temps de mon jugement ou de ma rédemption?,
C’est ce que homme redoute le plus en dépit de sa religion,
Rendrais-je l’âme sans faire la moindre confession?,
Sans demander aux amours de ma vie leur pardon?,
Pas maintenant, Ô Seigneur!,
Écoutez la sincérité de votre humble serviteur,
J’ai tant de choses à découvrir, tant de gens à aimer,
Et c’est un être vivant qui peut comme il se doit vous adorer.
C’est dans ce temps-là que l’on s’aperçoit
Que malgré ce que l’on doute, ce que l’on croit,
Notre existence ici-bas sur cette si belle terre,
Est telle une fleur gracieuse et pourtant si éphémère.
De
tout-à-fait ça…… personne ne sait ….
Bien vrai!
Oui, la vie est belle et il faut en profiter tant qu’on l’a, pour une durée indéterminée, bien brève en regard de l’Univers…. Beau poème Rolland ! 🙂
Merci cher ami pour ce commentaire!