Un temps de repos

Simon Dupuis 2 (2)

Un temps de repos

Bonjour tout le monde,

J’espère que tout va bien pour vous. De mon côté, je dois avouer que la belle température que l’on a eu ces derniers à Québec m’a permis de reprendre goût à la vie. Hé bien oui, il peut m’arriver parfois un peu le cafard un peu comme tout le monde. Cela me rappelle que mon existence est parsemée de haut et de bas lesquels me gardent à l’affût de tout ce qui m’entoure. Après tout, nous sommes grandement influencés par notre environnement lequel ne doit en aucun cas nous submerger. Être libre, c’est d’une part, reconnaître que nous sommes des êtres humains limités dans le temps et l’espace. C’est-à-dire qu’il nous est impossible de revenir sur nos pas et par conséquent, il faut savoir accepter ce fait pour notre bien-être intérieur.

Et d’autre part, il est impératif de prendre en quelques occasions un recul afin d’établir nos véritables priorités dans notre vie. Que voulons-nous vraiment? Quelles sont nos valeurs? Que sommes-nous prêts à vivre? Que voulons-nous expérimenter en cette vie, même si tout est possible? Un tel recul est à mes yeux un moyen formidable pour nous aider à nettoyer l’eau trouble dans lequel nous pouvons patauger un jour ou l’autre. Il y a aussi une question fondamentale que l’on doit résoudre à chaque nouvelle rencontre que la vie nous offre: « Cette personne, avec ses nombreuses qualités et ses quelques défauts sans omettre son expérience de vie, me convient-elle réellement?

Oui, être vivant exige d’être capable d’aimer et de vouloir être aimé. Aimer en dépit de la menace de se blesser et, pire encore, de blesser l’autre. Bien involontairement, faut-il le souligner. Aimer, quel beau verbe! Ne dit-on pas, enlever le « i » de aimer, et cela devient amer? C’est un fait. Il y a aussi le désir d’être aimé. Cela peut vous paraître bizarre à première vue, mais combien de gens craignent-ils d’être aimés? Bon! Il est vrai que chacun d’entre nous a un, pardonnez mon terme anglais, background qui influence son existence au quotidien. Voilà pourquoi être vivant et être aimé vont de pairs.

Encore faut-il savoir pourquoi vit-on? Vivre simplement pour une existence sans but? Très peu pour moi. Aimer simplement par crainte de se sentir seul? Là encore, très peu pour moi. Mais, vivre pour s’accomplir pleinement dans ce que nous croyons être juste, profitable, digne et qui donne un sens à notre vie consiste, selon moi, une valeur sûre. Il en est ainsi dans l’amour. Aimer pour se donner sans rien attendre en retour, librement et pleinement conscience de nos sentiments. Chose plus facile à dire qu’à faire pour plusieurs d’entre nous. Qui plus est! Aucune faculté universitaire enseigne le cours intitulé « Savoir aimer ». Et, croyez-moi sur parole, je trouve cela bien dommage surtout à une époque où les technologies notamment en informatique semblent avoir pris presque toute la place dans la vie de nombreuses personnes.

Craindre d’être aimé? Craindre d’être rejeté? Craindre simplement de craindre? Que de possibilités ratées par cette foutue supposée raison. Attention! Je ne dis pas que l’on doit tout vivre sans avoir une certaine prudence. D’ailleurs, la prudence fait partie des quatre vertus cardinales telles que la force, la tempérance et la sagesse. De telles vertus ont fait leurs preuves depuis l’Antiquité.

Je vous ai présenté, et ce de manière bien sommaire, ma réflexion en cette journée ensoleillée lors d’une petite promenade dans la belle ville de Québec. Une réflexion qui m’a fait du bien et qui m’a rappelé d’une certaine façon que la plus grande qualité d’une modèle vivant c’est d’être apte à entrer en contact avec son plus fort intérieur. Ce dernier lui sert d’un château fort où il peut y puiser toute la force nécessaire afin de poursuivre son chemin sur cette planète que l’on nomme … la terre.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

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