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Impatience

Impatience Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/1900-315-961600550

Impatience

 

Bonsoir chérie,

Ne m’en veux surtout pas.

Du travail, j’en ai eu plein les bras.

Malgré mon boulot, je rêvais à cette nuit.

 

J’avais tellement hâte d’être à tes côtés,

À sentir la chaleur de ton souffle sur mon cou,

À t’enlacer avec tendresse jusqu’en devenir fou.

J’imaginais avec la joie au cœur ta journée me raconter.

 

La patience est une vertu selon les sages anciens.

C’est comme un genre de prélude qui augmente l’attente.

Il faut alors prendre grand soin de se laisser aller, se détendre.

Pour un plaisir presque divin, faire preuve de sérénité, ça vaut bien.

 

J’adore te voir dans cette posture.

Cela te donne un air espiègle, voire coquin.

Je t’agripperai avec fermeté par les fesses à pleines mains.

Dans un va-et-vient, je te défoncerai sans retenue avec désinvolture.

 

J’aperçois par tes yeux remplis de désir que tu m’attendais.

Jamais je ne m’en lasserai avec empressement de te faire l’amour,

Que ce soit lors des nuits fraîches d’hiver ou bien dans les chaleurs du jour.

Avec douceur et passion, des mots de tendresse, à l’oreille, je te suçoterais.

 

Allez, ma dulcinée ! Sois patiente !

Tout arrive à point nommé, à qui sait attendre.

Te faire crier de jouissance, mon temps, je vais prendre.

Dans cette zone prohibée, pourrais-je m’y rendre si ça te tente ?

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Un travail magistral

Un travail magistral Texte de réflexion par Rolland Jr St-Gelais Dessin par DerBuettner Source : https://www.deviantart.com/derbuettner/art/Slow-944613438

Un travail magistral

Bonjour tout le monde,

J’espère de tout mon cœur que vous allez bien et que le début de l’année 2023 vous soit bénéfique. De mon côté, j’ai eu une période des fêtes assez complexe mais, Dieu merci, tout est maintenant résolu. J’entreprends donc la nouvelle année avec joie et optimisme. 

Je profite du moment présent pour remercier mes fidèles abonnés, et les visiteurs occasionnels, qui ont fait, par leurs appuis, le succès de ce journal Web consacré à la nudité de bon goût, la poésie et à des textes basés sur des réflexions personnelles. C’est grâce à vous, amis et collaborateurs, que mon blogue artistique a pu connaître sa cote de popularité la plus élevée depuis sa création en 2014. En effet, il y a plus de 275 000 individus qui ont parcouru l’ensemble de mes articles publiés au cours de l’année 2022. 

Il va de soi qu’un tel succès a pour cause trois facteurs importants. Le superbe dessin réalisé par DerBuettner illustre à la perfection ces facteurs. En premier lieu, la recherche assidue de la finesse est, à l’image d’un pinceau d’un artiste-peintre, ce qui permet d’éviter en tout temps la présence, ne serait-ce qu’une seule fois, de toute forme de vulgarité. En deuxième lieu, mon intention d’atteindre une qualité du français écrit acceptable est à mon humble avis le signe de maturité chez votre modeste serviteur. Peut-on bafouer la langue de Molière tout en étant soucieux de sa protection ? Agir de la sorte relève presque d’un délire schizophrénique. En dernier lieu, ma volonté de rendre grâce à la beauté au sein des œuvres qui illustrent ce blogue y est pleinement légitime.

Vous avez sûrement remarqué que ces trois composantes transpirent au sein de chacune de mes parutions. Ce qui est tout à fait normal puisqu’ils constituent les éléments de base du respect que j’éprouve envers tous les artistes et leurs modèles qui ont participé à leurs façons à son édification. Tout comme ce dessin, chaque ligne de conduite a été suivie scrupuleusement.

Quel en est l’objectif ? Tout simplement de rendre le chemin parcouru pour toutes les personnes qui s’y aventure de manière la plus agréable et satisfaisante qui soit. À dire vrai, il s’agit, vous en conviendrez, d’un travail magistral.

Merci de votre attention !

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Je me rappelle une époque

Je me rappelle une époque Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/1950-30-931859935

Je me rappelle une époque

 

Je me rappelle une époque pas si lointaine,

Où je prenais plaisir à lire les quotidiens,

Que j’achetais au kiosque du coin,

Situé près de la rue Verlaine.

 

Je feuilletais d’extraordinaires reportages,

Sur des héros légendaires jusqu’aux pires des malfrats,

Et, la plupart du temps, à propos d’événements d’ici et là.

Parfois, sur des gens bien banals qui ont traversé les âges.

 

Je me dépêchais de me procurer les journaux dès le soleil levé.

J’apportais quelques sous pour les payer et m’offrir des croissants.

Ainsi qu’un bon café que je rapportais à la maison en saluant les passants.

J’aimais être informée de ce qui se vivait dans le monde et dans mon quartier.

 

Aussitôt rendue en ma modeste demeure,

Je retirais avec entrain mes jolis vêtements,

Et je m’installais avec délicatesse sur mon lit confortablement,

À parcourir lentement chaque page telle une nonne en oubliant les heures.

 

Certes, les nouvelles n’étaient pas toujours des plus belles.

Ici, des guerres ! Là, des famines ! Là encore, des crises politiques !

Ces problèmes ont, de tout temps, intéressé les systèmes médiatiques.

Car ils élèvent leurs tirages et leurs profits aussi vite qu’un vol d’hirondelle.

 

Quoiqu’il en soit, je jouissais de ces moments,

Pour relaxer bien avant de me préparer pour le travail.

Où l’on ne doit au grand jamais de ressembler à un épouvantail.

Où la beauté et le charme devaient être à l’honneur à chaque instant !

 

Quel bonheur sublime de prendre le temps de lire,

De s’informer de ce qui se passe au fil de l’actualité.

Quel privilège extraordinaire de pouvoir vivre une telle liberté !

Quel avantage d’avoir eu des parents qui m’ont fait instruire !

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Les deux comparses

Les deux comparses Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo choisie par Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/1900-109-930333494

Les deux comparses 

 

J’ai, parmi mes nombreux souvenirs, d’un temps lointain.

Une époque où je jouissais d’une réputation d’être vilain. 

Je n’étais pas bien méchant, mais pas un ange, non plus. 

Sorti tout droit de l’adolescence, je croyais avoir tout vu. 

 

Jeune homme ! Je quittais à peine le collège. 

Diplôme en mains, maintenant que ferais-je ? 

Je ne voulais guère occuper un quelconque boulot. 

Subvenir par un maigre salaire équivaut à être penaud. 

 

Or, un jour, j’ai lu cette annonce dans le quotidien du quartier. 

« Homme recherché, de belle apparence n’ayant pas peur de travailler. » 

Griffonnant à la hâte sur un morceau de papier le numéro de téléphone.

Un grand coup de chance incroyable, cette idée, en ma tête résonne. 

 

En quelques secondes, arrivé chez moi, j’ai appelé.  

Une douce voix me répondit à l’autre bout du combiné. 

Elle me donna l’adresse où aller, située près de ma demeure. 

Et, le plus important, à ce rendez-vous, lui fixer une heure. 

 

Peu après avoir pris un bon repas au dîner.

Pour mes amis d’Amérique du Nord, c’est le souper, 

Je suis parti avec une grande joie à mon entrevue d’embauche. 

Sans me douter qu’il s’agissait d’une maison de débauche. 

 

Un établissement, haut de gamme, situé à proximité d’une modeste chapelle. 

Quoi de mieux pour aller se confesser après avoir connu de femmes si belles ? 

Car, des sept péchés capitaux, le plus pardonnable est celui de la luxure. 

En effet, le plaisir de la chair ne fait point de mal à l’être au cœur pur. 

 

Dès que je frappai quatre coups à la porte, un clapet s’entrouvrit. 

Une voix sucrée se fit entendre : « Mot de passe, je vous prie ! » 

« La France parle aux Français », j’ai immédiatement répondu. 

En pensant à mes quelques cours d’histoire maintenant révolus. 

 

Deux jolies demoiselles m’ont ouvert la porte de cet endroit mystérieux. 

Elles m’ont reçu de leurs sourires radieux tout en conservant leur sérieux.

Après tout, pour la première fois, je postulais ma candidature pour un emploi.

 Qui, je le souhaitais ardemment, allait réellement faire un homme de moi.

 

Outre le fait qu’elles ont agi avec une remarquable délicatesse.

Elles portèrent chacune une nuisette qui leur allait jusqu’aux fesses. 

Elles m’ont alors expliqué quel serait mon travail en évitant les détails.

Grosso modo, percevoir les sous des clients et veiller à l’ensemble des victuailles.

 

Mettre à la porte, si nécessaire, les récalcitrants,

En s’abstenant d’user d’une force inutile, bien évidemment.

Voir à ce que tout soit aux bons endroits et que tout soit en ordre.

Afin d’éviter l’apparition d’un Capharnaüm et d’un vulgaire désordre.

 

Elles me racontèrent tant de choses, tant d’histoires, au sujet. 

De cet endroit où viennent des hommes tantôt beaux, parfois laids.

Que d’anecdotes coquines et de secrets diplomatiques elles me dirent !

Ces deux comparses, tels des larrons en foire, m’ont bien fait rire.

 

Elles ont surpris tant de mecs en tout genre et de tous les styles.

Des bûcherons aux allures viriles voulant impressionner les filles.

Jusqu’aux efféminés qui désirèrent démontrer leur féminité.

Car, il faut l’admettre, il y a pour tous les goûts dans la société.

 

C’est avec honneur que j’ai accepté ce premier emploi.

Car, comme mon père disait, de son vivant, un homme de Loi.

Rappelle-toi mon fils de ceci : « Il n’y a point de sots métiers.

Il y a que de sottes gens. » Il a mainte et mainte fois répété.

 

De 

 

Rolland Jr Gelais 

Québec (Québec)

Canada

Je t’aime mon chat

Je t’aime mon chat Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par DirkBee Source : https://www.deviantart.com/dirkbee/art/lowkey-with-cat-930641464

Je t’aime mon chat

 

Je repense à ma journée,

Qui est semblable à celles du passé.

Dès mon réveil, quelques bouchées et un café,

Pour me rendre au boulot jusqu’au soleil couché.

 

Avoir un sourire impeccable pour la forme,

Faire attention à ne pas froisser mon bel uniforme.

Compter les heures passées au risque que je m’endorme.

Apercevoir par les fenêtres ces arbres magnifiques que sont les ormes.

 

Pause midi, aussitôt le travail recommence.

Être prête à recevoir un invité de marque ! Quel suspense !

D’où vient-il ? Du Royaume-Uni, des émirats arabes ou de la France ?

Question idiote pour laquelle j’éprouve une absolue indifférence.

 

Ça y est ! Ma journée d’hôtesse s’est bel et bien terminée.

D’un pas alerte, je me dirige vers mon casier pour me changer.

Costume de fonction prestement remplacé, par un vêtement plus léger.

Mais, en prévision d’une température automnale, mon manteau, j’ai apporté.

 

Une fois que je suis arrivée à la maison,

J’ai tout enlevé sans demander la permission.

Quel bonheur de ne pas être obligé de donner d’explication !

Quel plaisir d’agir selon notre seul désir sans aucune justification !

 

Assise nue près de la fenêtre de la table à manger.

Je sens mon ami fidèle qui vient avec douceur me frôler.

Sans faire de bruit, devant sa maîtresse, il a sauté.

Quel moment privilégié de pouvoir l’entendre ronronner !

 

Depuis que je t’ai trouvé, toujours, tu as été présent pour moi.

Depuis de nombreuses années, nous avons partagé le même toit.

Contre vents et marées, tu m’as suivi dans mes aventures, pas à pas.

Je profite de l’opportunité pour lui dire ceci ; « Je t’aime mon chat. »

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada