Archives de tags | tendre amour
Laisse-moi passer
Laisse-moi passer
Laisse-moi passer,
Laisse-moi t’aimer,
Laisse-moi te consoler,
Laisse-moi simplement t’écouter.
Laisse-moi être près de toi,
Laisse-moi te tendre mes bras,
Laisse-moi entendre le son de ta voix,
Laisse-moi écouter chaque mot que tu prononceras.
J’aimerais faire quelque chose,
Mais, sans ta présence, jamais je n’ose.
Te brusquer cette idée jamais ne viendra en mon être,
Je t’avais promis d’attendre le bon jour sous ce hêtre.
Une promesse que je n’ai jamais oubliée,
Depuis que je t’ai rencontrée en cette douce matinée.
En cette matinée d’une journée d’un nouveau printemps,
Où nous avons marché tellement longtemps.
Que s’est-il passé pour que tu sois si fermée?
Que s’est-il passé pour avoir sur tes seins les bras croisés?
Aurais-je prononcé un mot de trop qui t’auraient fait bien des maux?
Je te le jure, mon tendre amour, pour toi rien n’est trop beau.
Laisse-moi te dire ma bien-aimée,
Que sans toi, en cette vie, je ne saurais exister.
Laisse-moi te donner un sourire par un simple baiser,
Car avec toi le reste de ma vie je désire ardemment la terminer.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Ce collier que je t’ai offert
Ce collier que je t’ai offert
Dame ! Jolie dame !
Tout droit sortie des flammes,
Des flammes qui ne se consument point,
Dame exquise à la beauté qui se voit si loin.
Dame à la peau tatouée de ces signes mystérieux,
Ces symboles qui te protègent de ces vantards et de ces vaniteux,
Ces traits qui attirent vers toi les âmes pures des chevaliers courageux,
À la recherche d’une âme qui saurait les rendre éternellement heureux.
Dame au regard à la fois doux et si perçant,
Qui saisit le cœur des hommes le temps d’un instant,
Toi qui caresses avec passion ce collier de ta délicate main,
En craignant en silence depuis trop longtemps cet avenir incertain.
Caresse-le sans cesse, charmante dame, à la beauté sublime,
Cette offrande qui me lira à toi jusqu’aux profondeurs des abîmes,
Je te le jure sur mon honneur, dame de mes rêves, j’irai te chercher.
Même si pour se faire, par mon plus tendre amour, pour toi je mourrai.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Qu’allons-nous faire maintenant ?
Qu’allons-nous faire maintenant?
Qu’allons-nous faire maintenant?
Alors que tout a pris fin avec le temps,
Avec le temps de nos souvenirs, de nos tendres baisés
De ces lieux superbes que nous avons avec plaisir visité.
Je ne comprends pas ce qu’il m’a pris,
D’avoir un instant, mon tendre amour, agi ainsi,
Être navré est une émotion si vaine, disait mon père.
Si tu as fait pleurer celle pour qui ton cœur vibrait tel un tonnerre.
Dis-moi si je peux faire quoi que ce soit,
Pour te prouver tout mon amour où que tu sois,
Que le sable du temps passe vite dans l’éphémère sablier,
Le sablier que l’on a octroyé à chacun de nous lorsque l’on est nés.
Je sais bien que tout est maintenant terminé,
Et qu’à jamais j’ai perdu la seule qui m’a vraiment aimé,
J’ai pour toute consolation cette photo de toi que j’ai conservée,
Et que je garderai pour que je puisse de ta beauté me rappeler.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Noir et blanc
Noir et blanc
Ô mon tendre amour,
Ce soir, je t’ai écrit un billet.
Car en moi un foudroyant venin y est,
Qui brûle mon être et rend mon esprit si sourd.
Mais, sache que j’ai envers toi aucune récrimination.
Simplement cette fatale sensation d’être à l’abandon.
Je voulais t’en te le dire en évitant te faire trop souffrir,
Car temps heureux nous avons su partager avec le sourire.
Je me souviens à l’école de notre enfance,
Que déjà je protégeais ta tendre innocence,
Te consolant avec passion tes moments de tristesse,
Tout en imprégnant dans ton cœur des instants d’allégresse.
Ô ma chérie te rappelles-tu au lycée,
La première fois que je t’ai embrassée ?
J’étais si maladroit dans mes mouvements,
Que tu m’as alors serré dans tes bras gentiment.
Nous nous sommes fréquentés très longtemps,
Et de faire l’amour, nous avons attendu le bon moment.
Car nous souhaitions nous donner l’un à l’autre pleinement,
Afin de bâtir un amour authentique qui durera éternellement.
Dans les jours de bonheur ou de malheur,
Nous étions ensemble contre vents et marées,
Chaque moment de ma vie, tu étais à mes côtés.
Chaque jour qui se levait, sans cesse je t’ai admirée.
Puis le temps passa de manière inévitable,
Jeune dame j’ai rencontrée à une soirée mondaine,
Submergeant alors en moi une pensée si impure et vilaine,
Face à son charme et ses cheveux roux, j’ai commis l’irréparable.
Dans son lit avec liberté j’y suis allé.
Malheur à moi ! Oui, c’est vrai que je t’ai trompée.
Sur ses lèvres si pulpeuses, j’y ai déposé mes baisers,
Dans son intimité, j’y ai laissé ma semence qui t’était alors réservée.
Me pardonneras-tu mon erreur ?
Me blanchiras-tu de ce péché, de cette horreur ?
Me gracieras-tu de mon crime, de mon manque d’honneur ?
Comment puis-je sécher tes larmes alors qu’en lisant cette lettre tu pleures ?
Tout est ma faute ! Oui, je l’admets.
La honte m’accable de tout son poids si lourd,
Vers toi ô ma chérie, oserais-je revenir un de ces jours ?
Dis-le-moi une seule fois et je te promets de disparaitre à tout jamais.
En une minute tout en moi est devenu si noir,
En une minute est disparu tout le blanc qui en moi s’y trouvait,
Alors que dans le fond de mon cœur, je peux le jurer, comme je t’aimais,
Par mon erreur de parcours, sur nous s’est abattue la couverture du désespoir.
De