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Pudeur

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Dessin de Eri Kel

Pudeur

 

Encore endormie?

Ce que tu es jolie, ma chérie.

En ce dimanche où tout est tranquille,

Loin des bruits de la semaine en ville.

 

Déjà un mois que nous sommes en vacances,

Que notre vie se déroule comme un fleuve de romance.

Soleil et ses bienfaits à profusion et à chaque jour

Clair de lune et ses regards furtifs lorsque nous faisons l’amour.

 

Sur cette île magnifique et perdue,

Perdue telle que furent toutes nos vertus.

Nous avons appris à nous connaître et à renaître,

Loin de ces regards et de ces jugements de ces êtres.

 

C’est maintenant l’aube,

Le temps de réciter les laudes.

Mais c’est avec mes mains que je veux,

Que je désire donner un plaisir tel est mon vœu.

 

Mais devant ton sacré silence,

Me rappelant la douceur de ma tendre enfance,

Alors que tu es étendue bien sagement dos face à ton serviteur,

J’acquiescerai à ta volonté d’attendre à plus tard en veillant sur ta pudeur.

 

De

 

Rolland St Gelais

Québec (Québec)

Canada

Souvenirs

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Dessin réalisé par mon ami et collaborateur Eri Kel de France

Souvenirs

 

 

Souvenirs de mon enfance

Souvenirs de mon innocence

Pourquoi viens tu me hanter?

Est-ce là ma triste destiné?

 

Souvenirs des seins de ma mère

Qui me nourrissaient tel un revenant de la guerre

De ses seins où coulait son lait maternel presque à l’infini

Pour me préparer à affronter cette épreuve appelée la vie.

 

Souvenirs de mon adolescence

Où je découvris mon désir de l’autre afin de renaître

D’aller la voir pour l’aimer, la toucher et la connaître

De ses seins inconnus au goût parfum qui m’encense.

 

Souvenirs des champs de batailles

Où je fis preuve de courage face à cette rapaille

En rêvant de caresser les seins de celle pour qui je me battais

Car, Dieu du ciel, plus que tout vraiment je l’aimais.

 

Souvenirs de mon retour dans mon foyer

Où j’ai retrouvé les seins de ma bien-aimée

Afin de fonder heureuse et prospère maisonnée

Telle chance de tout ce bonheur et d’être par la vie si choyé.

 

Et maintenant rendu à mon âge vénérable

Où la sève de mes veines s’épuise tel un vieil érable

Je sens que mon heure de quitter ce monde sera bientôt venue

Mais ma crainte de cet instant est depuis longtemps révolu.

 

Car je sais bien que de tous mes souvenirs

Depuis le premier souffle depuis que je respire

Le plus beau sera pour toujours quand  j’ai connu mon amour

Et le moment où elle m’offrit la beauté de ses seins à la peau de velours.

 

De

 

RollandJr St Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Nuit blanche

 

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Source photographique : https://photonoirblanc.com/

 

Nuit blanche

 

Glissant dans mes draps de satin,
En souhaitant tant dormir jusqu’au petit matin,
Fatiguée ! Épuisée ! Par tant d’efforts et de chagrin,
Je ne voulais que renaître dans un doux sommeil avec entrain.

 

Mais, voilà !
Tu étais simplement là.
Dans mes pensées et dans mes songes,
Trottant dans ma tête telle un souris qui me ronge.

 

Pourquoi ne voulais-tu pas partir ?
Pourquoi étais-tu là à toujours me sourire ?
Tu étais beau tel l’astre du jour valsant dans le ciel,
Sans geste brusque, tu me fis découvrir mille merveilles.

 

Me transportant dans tes bras musclés,
Notre amour serait-il en fin de compte notre clé ?
Celle qui ouvrira la porte de notre destin, de notre route ?
Maintenant, je le sais. Je le crois et même je n’en ai aucun doute.

 

Ne tarde pas, Ô mon amour, à me revenir,
Car pour toi, Ô mon chéri, mon coeur soupire,
Je te sens tout en moi au plus creux de mes hanches,
Voilà la raison de tous mes fantasmes en cette nuit blanche.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Mains croisées

 

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Magnifique dessin réalisé par Eri Kel de la France

 

Mains croisées

 

Dans le silence  bienfaiteur d’un modeste atelier,

Ressemblant à un monastère où sœurs pieuses venaient y prier,

Dame peu vêtue y entra timidement sur la pointe des pieds,

Regardant avec gêne l’artiste se préparer avec ses crayons affûtés.

 

Avançant à pas feutrés sur le plancher ciré,

Pour se diriger vers la sellette où se dévoilera sa nudité,

Son corps si fragile et si beau offert aux yeux de cet homme galant,

Qui pourrait devenir son ami, son amoureux ou bien même son amant.

 

Portant sur ses frêles épaules une blanche chemise,

Qui offrit une modeste pudeur à son âme si émue et si éprise.

Pointant ses yeux vers l’horizon afin d’y découvrir d’autres lieux,

Qu’elle verra en songes selon la volonté des anges et des dieux.

 

C’est alors que le disciple de cette muse pris d’une main assurée,

Crayon aiguisé afin d’immortaliser cette véritable beauté,

Et de sa passion pour son art, il en fit un réel témoignage,

Que la splendeur de la nudité n’a pas de temps ni d’âge.

 

Ne bougeant à peine de tout son être,

Elle lui montra par un signe qu’elle était prête à renaître,

Tel le chant d’un rossignol à l’orée des vertes forêts et des boisés,

Elle siffla un air joyeux en appuyant sa cuisse de ses mains croisées.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Aux dieux de l’Olympe!

Aux dieux de l’Olympe

 

Dans la quiétude de mon quotidien, toutes mes pensées vont vers toi.

De mon tendre réveil, mes sentiments se dirigent avec toute ma joie,

Et ce, jusqu’à mon heure de sommeil où mes yeux engourdis me dirigent vers mon lit.

Par une seule et même question, mon esprit est envahi.

 

Je te vois pourtant chaque jour ou presque,

Et il me semble voir une certaine détresse.

Une inquiétude surgit en moi de manière inlassable,

Tel un fauve se jetant sur sa proie, de m’en défaire, j’en suis incapable.

 

Oh pardonne-moi, si j’ose te demander cela.

C’est plus fort que moi, c’est simplement çà, voilà!

Libre d’y répondre ou pas, tu y as droit car ton vœu de garder ton secret,

Je le respecterai aujourd’hui et à jamais.

 

Es-tu heureuse? Quelle est ma question.

Sois rassurée ma belle amie, je te le jure.

T’importuner n’est point mon intention.

Cette énigme me suit à chaque seconde et la supporter m’est tellement dur.

 

Tu es parmi les plus belles des dames que la vie m’a permis de connaître,

Ton regard si adorable n’en finit plus de me faire renaître.

La douceur de ta voix extirpe mon âme des profondeurs des Enfers,

Pour, ensuite, la diriger vers des eaux calmes et claires.

 

Je m’ouvre à toi de tout mon cœur et de tout mon esprit,

Tout en sachant rester petit.

Car, je ne veux pas devenir un géant,

Qui de ses pas deviendrait fort gênant.

 

Sais-tu pourquoi je t’écris ces quelques mots?

C’est parce que ton bonheur compte infiniment à mes yeux.

C’est pourquoi je demande à tous les dieux de l’Olympe situé tout là-haut,

De te savoir heureuse, tel est mon ultime vœu.

 

De

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada