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Au revoir

Au revoir Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Rick B. D’Allemagne Modèle : Nastya Source : https://www.deviantart.com/rickb500/art/Farewell-979308540

Au revoir

 

Parfois, il est trop tôt.

Pour bien faire, il n’est jamais trop tard.

Pour mettre son destin sur un chemin nouveau.

Apprendre à être soi-même sans éclat ni fard.

 

Ton comportement a toujours été impeccable.

De tous les hommes que j’ai connus, tu es le plus attentif.

Tes gestes ont démontré que tu es un être respectable.

Tu n’as jamais été ni violent ni possessif.

 

Tu savais faire l’amour comme un dieu.

Mais, j’avais tant besoin d’aventure, de liberté.

Une envie irrésistible d’aller voir d’autres cieux.

Même si, en mon cœur, tu as une place privilégiée.

 

Nous nous retoucherons peut-être un de ces jours.

Lorsque je serai assise avec ma guitare sur le bord du chemin,

Pour quelques sous, je chanterai un refrain tel un troubadour.

Une mélodie inspirée par mes souvenirs devenus lointains.

 

Je te dis adieu pour de bon, mon ami.

Je souhaite ardemment que tu sois heureux.

Avec toi, le ciel était toujours ensoleillé, jamais gris.

Tu trouveras bien une partenaire qui te rendra joyeux.

 

C’est maintenant l’heure de partir.

Je te quitte avec les vêtements que je porte.

C’est le moment, vers d’autres terres, les découvrir.

Je me prouverai que je suis une femme fière et forte.

 

Tu resteras dans ma mémoire.

Jamais, je ne pourrai oublier ton sourire.

Je penserai à toi lorsque viendra la tombée du soir.

J’entendrai tes plaisanteries qui m’ont bien fait rire.

 

Sache, mon tendre ami, que tu es un être entier.

Je rêverai à toi lorsque je dormirai à la belle étoile.

Mais, j’ai tant envie de découvrir de nouveaux sentiers.

Voilà pourquoi, sans animosité, je devais lever les voiles.

 

« Adieu et au revoir »

Drôle de refrain pour une chanson !

Tu seras là chaque fois que je me verrai dans un miroir.

Je t’ai réellement dans ma peau, et ce, pour de bon.

 

Oui, dans un proche avenir, on se retrouvera.

Ô, mon chéri, tu es le meilleur de mes amants.

J’espère que tu m’enlaceras lorsque cela arrivera.

Car, un tel savoir-faire, c’est vraiment étonnant.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Elle a fait des bêtises

Elle a fait des bêtises Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de CheyenneSpirit Source : https://www.deviantart.com/cheyennespirit/art/48-Jacques-and-Charles-Biederer-1920s-951557157

 

Elle a fait des bêtises.

 

Elle a fait des bêtises.

Maintenant, j’ai une surprise.

Elle ne s’est jamais souciée des conséquences.

Cela fait longtemps qu’elle a perdu son innocence.

 

Elle n’est plus depuis des années une gamine.

C’est l’heure de goûter à l’efficacité de ma cravache fine.

Que ses fesses puissent rougir aux baisers prestement offerts,

Par les mouvements de mon poignet à un rythme d’enfer.

 

Mon savoir-faire est reconnu par mes paires.

Car, j’agis toujours par un amour d’une bonne mère.

Cela me blesse le cœur d’être ainsi envers ma protégée.

Mais, c’est là faire preuve d’une grande magnanimité.

 

Quel joli postérieur !

Je dois frapper pour le bonheur,

De cette jeune dame qui se conduit telle une fillette,

Sachant fort bien comme elle est aux yeux des mecs, coquette.

 

Le manche de ma cravache se réchauffe dans le creux de ma main.

Je réfléchis à la façon avec laquelle je la ferai rythmer pareil à un refrain.

Tantôt fesse gauche, ensuite la droite ! Tout sera exécuté en alternance.

Une telle correction s’avère la meilleure que toutes les remontrances.

 

Quel plaisir d’entendre la douce musique !

Guidée telle une baguette d’un naturel si fantastique !

De véritables œuvres d’art dignes des grandes expositions !

Car, les filles dissipées sur le droit chemin, c’est ma passion.

 

J’ai l’habitude d’embrasser mes protégées.

Après, les bonnes manières, le leur avoir inculqué.

Après tout, c’est mon ultime devoir de leur faire comprendre.

Qu’elles me reverront si elles se font de nouveau prendre !

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La Cowgirl

La Cowgirl Poème de Rolland Jr St-Gelais Modèle : Alixia Busch Photographe : Inconnu

La Cowgirl

 

Cette femme au corps parfait,

Chevauchait son fidèle cheval d’un air frais.

À travers les plaines et les collines verdoyantes,

Devant l’avenir, elle n’éprouvait aucune fausse attente.

 

Elle avait le cœur d’une guerrière.

Elle n’hésitait pas à traverser les frontières.

Pour ce qui est juste, elle affrontait les intempéries.

Pour protéger la veuve et l’orphelin, elle donnait même sa vie.

 

Elle portait avec fierté des bas étranges.

Elle ressemblait certes par son charme à un ange.

Ne vous y trompez pas, elle avait parcouru un grand chemin.

Avec son chapeau sombre, nul ne faisait à n’en plus finir le malin.

 

« I’m a poor lonesome cowgirl » était son refrain.

Qu’elle fredonnât de bon cœur chaque matin !

Elle l’avait adapté d’un lointain confrère.

Elle l’adorait un peu comme un frère.

 

Elle pouvait avoir un superbe sourire qui en disait long,

Sur ses idées, ses visées, et ses coquines intentions.

Amante inconditionnelle de l’entière liberté !

Elle savait profiter de la chaleur de l’été.

 

Elle se remémorait les conseils de son défunt père,

Qui a été tué par les soldats espagnols à une lointaine guerre.

Il lui disait qu’elle devrait sans cesse compter que sur elle-même.

Car nul en ce monde n’est le maître de sa vie que soi-même.

 

Elle était tenue, au fil du temps, en haute estime par ses pairs.

Elle avait su faire sa place en explorant les terres et en longeant les rivières.

Elle était une authentique Cowgirl, semblable à une bête d’une ténacité incroyable.

Elle était à l’image de la nature, si fière, si belle, mais, parfois, si intouchable.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Plaisir de la chair

Plaisir de la chair Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/Working-girls-1892-13-935464395

Plaisir de la chair

 

Plaisir de la chair,

En ce début d’hiver.

Loin de ces bruits de guerre,

Et de ces tristes temps de naguère.

 

Quel péché merveilleux qu’est la luxure.

De pouvoir sentir l’arôme de ces draps si purs.

De t’entendre gémir de jouissance par-delà le mur,

À chaque coup de langue que je te fais tel un fruit mûr.

 

Poser finement mes doigts sur tes mamelons,

Te faire apprécier ainsi un délice si délicat, si bon.

Au moment jugé adéquat, réaliser une situation.

Dans laquelle, avec régal, nous nous masserons.

 

Mon corps nu contre le tien,

Nous exalterons en un refrain.

Parcourant les recoins de nos mains,

Tout en oubliant un avenir plus qu’incertain.

 

Rions de ces règles d’Église,

Qui, depuis des millénaires, divisent.

Laisse-moi goûter ta vulve à saveur de réglisse.

Que mon organe fouineur avec prudence s’y glisse.

 

Écarte bien tes lèvres de couleur rosée.

Allez ! je t’en prie. Tu vas simplement apprécier.

Donne-toi, par mon expérience de pécheresse, le droit d’exalter.

Et, dans un élan de passion et d’extase, ne te retiens pas de crier.

 

Nous sommes en ce lieu que pour ça.

Et, avouons-le, il y a maintenant toi et moi.

Seules et nues dans ce lit sous cet humble toit.

T’amener au septième ciel, c’est mon intention que voilà.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Adieu, mon ami

Adieu, mon ami Poème de RollandJr St-Gelais Photo de G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Farewell-934952032

Adieu, mon ami

 

Adieu, mon ami.

Pour moi, c’est fini.

Je voulais vivre longtemps,

Peut-être même éternellement.

 

Mais, depuis que je lis les journaux.

Que je parcoure les réseaux sociaux.

Je constate maintenant à tel point tout semble.

Aller mal au point où, de tout mon corps, je tremble.

 

En cette journée de commémoration des fidèles défunts,

Je revois mes parents qui par amour ne faisaient qu’un.

Ils sont souvent présents dans mes rêves et mes songes.

Ils m’encouragent face à cette haine de ne pas jeter l’éponge.

 

Il est déjà trop tard et je m’enfonce dans ma tombe.

J’entends les pleurs des enfants sous les pluies de bombes.

Je ressens la douleur de leurs mères qui font face à l’inévitable.

Alors qu’on les présente aux petits écrans dans nos salons confortables.

 

Jadis, un chanteur britannique avait écrit une chanson.

Un joli refrain que l’on fredonnait à répétition.

Pourrions-nous de plus donner une chance ?

À la paix qui n’a connu que de la malchance.

 

J’ai déposé ma croix,

Derrière ma tombe faite de bois.

J’ai mis ma robe de jeune mariée pour me souvenir,

De cette époque, pas si loin, où je pouvais encore sourire.

 

Tu attends quoi, mon ami ? Mon chéri.

M’accompagneras-tu en cet endroit interdit ?

Ne vois-tu pas les meurtrissures sur mon corps ?

En mémoire de ces dames qui luttent contre leur sort.

 

Je suis une femme parmi mes semblables.

Dans un monde où nous serions bien capables.

À la fois de respecter et d’accepter nos différences,

Et de laisser vivre dans la plus totale indifférence.

 

Ne pas craindre la méchanceté !

Connaître ce qu’est la vraie liberté !

Pouvoir faire ses propres choix pour son futur !

Nous parviendrons ainsi à construire un avenir pur.

 

Pour toutes ces femmes de l’Iran ou de l’orient,

Pour mes sœurs si nombreuses de l’occident,

Pour toutes ces filles qui verront le jour.

Puissent-elles vivre dans l’amour !

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada