Archives de tags | oeuvres artistiques

Pour continuer …

images1

Pour continuer …

Bonjour tout le monde,

J’ai décidé de publier un texte tiré d’un site web dédié à l’histoire. Un texte qui raconte à la perfection la réalisation de la plus grandiose des œuvres d’art de tous les temps. Pourquoi avoir voulu publier un tel texte pour le 501e article de mon blogue artistique? Deux raisons majeures ont été les facteurs incitatifs de ma décision.

Eimages2n premier lieu, c’est de faire preuve d’une certaine humilité à l’égard du domaine artistique. C’est un fait. Mon blogue connaît un succès non négligeable et je peux en être fier surtout qu’il m’a permis à la fois de partager mon intérêt à l’égard de la nudité artistique et de me faire connaître, et reconnaître, en tant que modèle nu dans certains milieux artistiques. Néanmoins, je ne suis ni un dieu grecque et encore moins un Adonis même si mon physique a suscité un regard plutôt flatteur de la part des artistes avec qui j’ai travaillé. En second lieu, il est impératif de garder à l’esprit le caractère non pas éducationnel, mais plutôt de bon goût que je tente de donner à ce blogue, et ce, dans la mesure des moyens mis à ma disposition. Voilà pourquoi il me semble être plus que nécessaire de revenir de manière occasionnelle à ce qui a eut lieu dans le passé, mais aussi à ce qui se passe actuellement dans les autres pays. La culture n’a ni couleur, ni frontière mais sert à embellir la réalité.

Quoi de mieux que de rendre un certain hommage à l’un des plus talentueux artistes qui a laissé sa griffe dans l’histoire de l’humanité et ce, par la présentation de son œuvre magistrale qu’est le David de Michel-Ange? Un chef-d’œuvre qui est sans contredit le parfait exemple de ce qu’est la nudité artistique. Il va de soi que vous trouverez en bas de page le lien qui vous permettra de visiter le site d’où provient ce texte. Cela correspond à ce que l’on m’a enseigné au cours de mes nombreuses années universitaires.

Coup de génie d’un jeune sculpteur, cette oeuvre surpassant le modèle grec a été réalisée par Michel-Ange avant qu’il eût atteint l’âge de 30 ans. Commencée en 1501, elle a été dévoilée le 8 septembre 1504 sur la place de la Signoria à Florence.

images3

Une œuvre de génie

Ce n’est pas l’homme victorieux que Michel-Ange a représenté, ni le futur roi. C’est le jeune homme qui va à la rencontre de son destin : choisi pour affronter Goliath, il a peu de chances « objectives » de vaincre. Sa vie est entre les mains de Dieu, et dépend d’un miracle. C’est un sentiment mêlé de peur et de confiance qui agite le héros, et qui marque le front de la statue. La posture est naturelle, équilibrée, aérienne, concentrée et suggère le mouvement.

Sur un plan purement technique, et même si nous sortons là du domaine artistique, il faut signaler que le bloc de marbre dans lequel Michel-Ange a sculpté son David avait déjà été largement ébauché par un sculpteur qui, voyant que l’œuvre venait mal, avait finalement abandonné son projet, ce qui rendait la tâche de réaliser une statue complète dans ce bloc presque impossible. Michel-Ange réussit à caler son modèle d’une manière si parfaite que les bords du blocs affleurent au sommet de la tête, à l’épaule et le long de la base.

Michel-Ange a réalisé ce coup de maître avant l’âge de 30 ans. Terminée en 1503 et érigée en 1504, à l’aube de la Renaissance, alors que l’artiste était déjà à Rome, ou sur le point d’y partir, appelé par le pape Jules II, cette statue dans le goût florentin lui a assuré une notoriété immédiate. Comme son sujet le roi David, ce jeune génie, par cette victoire inattendue, s’est hissé de son vivant au niveau de la légende.

On pense que c’est un marbrier de Carrare qui fut le modèle de Michel-Ange : il ne faut pas passer à côté de l’évidente jouissance de l’artiste à représenter cet homme, et le traitement des détails – poils, tétons, peau, muscles, sexe – tout témoigne du désir qui l’animait. Mais, contrairement à ses prédécesseurs, Michel-Ange n’a pas joué sur ambiguité, évidente dans les David de Donatello et de Verrocchio, le corps n’est rien moins qu’androgyne. Il s’agit d’un homme fait, éclatant de jeunesse et de virilité.

Par cette oeuvre, Michel-Ange a égalé le génie des grands sculpteurs de la Grèce Antique, tout en créant un nouvel archétype. Comme Phidias, il introduisit dans son travail, parfois, des écarts par rapport aux canons anatomiques, en fonction de l’emplacement que devraient occuper ses sculptures (grossissement des têtes pour les statues placées en hauteur… ici, on peut constater une évidence : la jambe gauche est plus longue que la jambe droite). Peu de sculpteurs ont eu de telles audaces.

Nous sommes donc ici dans un domaine qui est au delà de l’exactitude anatomique, dans une anatomie au service de l’expression. Nous sommes dans l’illusion du réalisme, et non dans le réalisme. Les beaux-arts, par essence, ne sont jamais des copies de la réalité, mais visent à créer une illusion de réalité idéelle. L’artiste recrée le monde à l’image de son imagination.

La statue exposée sur la place de la Signoria à Florence, devant le Palazzo Vecchio, est une copie. L’original se trouve à l’Accademia.

Source: http://kulturica.com/k/beaux-arts/le-david-de-michel-ange/

La St-Valentin et le domaine de la nudité artistique

La St-Valentin et le domaine de la nudité artistique

Bien le bonjour tout le monde,

J’espère que vous passez une belle soirée en cette St-Valentin, et ce, que vous soyez amoureux ou bien célibataires. L’essentiel est d’être bien dans sa peau et heureux d’abord et avant tout avec soi-même. Comment peut-on aimer si on ne s’aime pas? Là est une question fort importante par les temps qui courent. De mon côté, tout va à merveille. Je remercie Dieu pour ses nombreux bienfaits qu’il m’accorde au quotidien. «Apprends à apprécier ce que tu as et tu seras riche. » Dit un vieux proverbe oriental.

Peinture impressionniste
Peinture impressionniste

Bref, je vous parle aujourd’hui de l’imagerie de la nudité artistique au sein de cette fête des amoureux qu’est la St-Valentin. Une fête sans aucune importance pour certains, trop commercialisée pour les autres et souvent galvaudée selon les modes passagères. Personnellement, la St-Valentin représente l’opportunité de revivre ne fut-ce qu’un seul instant l’amour que j’ai éprouvé envers trois femmes magnifiques. Des femmes qui ont su voir en moi l’homme bien avant l’handicap, l’être humain et non pas un objet de curiosité et, finalement, l’âme qui habite ce corps certes différent mais semblable, pour paraphraser le chanteur Claude Dubois, « par en-dedans ».

Je profite de cette unique tribune pour les remercier d’avoir partagé une parcelle de leurs vies avec la mienne. Oui, j’aurais bien aimé avoir été à la hauteur de leurs attentes et pouvoir leur rendre tout le bien qu’elles ont su manifester à mon égard. La vie en a voulu autrement. Trois femmes extraordinaires! Trois femmes au cœur d’or! Trois femmes pleinement féminines! Merci d’être entrées dans ma vie! Merci de m’avoir donné tout ce que vous pouviez! Merci de m’avoir présenté le monde à travers vos yeux! Et encore merci pour tout le reste!

Mais, revenons au sujet de cet article. La nudité artistique a sans aucun doute été la clé de voûte des plus grandes

Dis-moi tout!
Dis-moi tout!

réalisations en ce qui a trait au sentiment amoureux, à l’innocence entre deux êtres à la recherche puis à la découverte de leurs âmes sœurs et, ne l’oublions pas, à l’acte du don de soi envers l’autre. L’on a qu’à penser aux peintures de Michel-Ange, aux représentations d’Adam et d’Ève dans le jardin d’Éden sans omettre les œuvres d’arts de la Grèce antique. La nudité reflète bien à elle seule le sentiment amoureux. Bon! Je l’admet. Il n’y a pas que la nudité, mais sa place est tout de même très considérable.

Et que dire des chanson d’amour où le thème de la nudité est présenté avec brio et sans vulgarité? D’ailleurs, l’un des plus grands classiques de la chanson française est une création du regretté Serge Gainsbourg. Ladite chanson s’intitule  « Je t’aime, moi non plus. » Une chanson comme il s’en fait rarement de nos jours. Des jours où pullulent des crimes affreux, de la violence gratuite, de l’obscénité à profusion et tout ce qui détruit la valeur innée à l’Homme.* C’est bien dommage qu’une telle situation existe à notre époque où les communications n’ont jamais été si faciles entre les individus, surtout à l’ère des réseaux sociaux sur l’internet. Quoiqu’il en soit, je continue à croire en l’être humain certes du pire, mais aussi du meilleur. Tout est une question de rester positif.

La nudité n’a rien de mal en soi. Ceci est d’autant plus vrai dans le domaine artistique et à plus forte raison lorsqu’elle est l’expression du sentiment amoureux. Un tel sentiment peut parfois naitre d’un coup de foudre, d’une suite d’expériences vécues en commun ou tout simplement par le truchement du hasard ou encore le destin. Vivre amoureux, c’est vivre heureux avec l’autre. C’est accepter non seulement les faiblesses de l’autre, mais bien davantage les siennes. C’est ultimement avouer nos imperfections physiques dans notre plus simple apparat qui est la … nudité.

En résumé, je suis fier d’avoir connu l’amour même si cela m’a fait mal en certaines circonstances. C’est grâce à cette souffrance, mais aussi celle causée par les affres de la solitude, que l’on apprivoise la souffrance d’autrui, ses craintes face à la vieillesse inéluctable et ultimement face à la mort. Aimer, c’est vivre. Vivre, c’est être présent dans le cœur de l’être aimé.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

* J’utilise le terme «Homme» dans le sens d’humanité. Ce qui englobe bien entendu la femme et leurs progénitures.