Archives de tags | fête

Je m’offre en cadeau

Je m’offre en cadeau Poème de Rolland Jr St-Gelais Modèle Atsuko Photo par Alain

Je m’offre en cadeau.

 

Ô mon tendre chéri,

Accepte ce présent, je t’en prie.

C’est le don que je te fais en cette veille,

De cette fête tant célébrée pour ses merveilles.

 

Une fête où les amoureux énoncent leurs promesses,

De ces fiançailles prononcées avec des baisers et des caresses.

Qu’ils soient seuls ou entourés par leurs parents et amis,

Témoins de leurs amours en cette sainte nuit.

 

En cette veille de Noël, je ne savais pas quoi t’offrir,

J’ai alors pensé à quelque chose qui m’a fait sourire.

Un cadeau totalement gratuit, mais qui est le plus précieux,

De réaliser le plus grand désir à mon cher amoureux.

 

Je t’offre mon corps dans une telle désinvolture.

Ne dit-on pas que rien n’est plus beau que la plus simple parure?

Ne sois surtout pas gêné de me voir avec autant d’audace.

Que nos plaisirs soient accompagnés par des gestes salaces.

 

Prends-moi comme il te plaira.

Dès cet instant, je suis entièrement à toi.

Viens vers moi, ô, mon merveilleux amour !

Unissons-nous et que notre passion dure toujours!

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

La signification de Pâques

 » Résurrection  » acrylique par Stephen Babin Texte de Rolland Jr St-Gelais

La signification de Pâques

Bonjour tout le monde,

Je commence ce présent article en vous souhaitant de joyeuses Pâques même si ce temps de réjouissance est quelque peu bousculé par l’état actuel dans lequel nous sommes tous inclus. Mais, dites-vous que nos ancêtres en ont vu d’autres et des bien pires. Des situations tellement désastreuses à première vue qu’il nous semblerait impossible de traverser. Et pourtant, la vie a poursuivi son cours contre vents et marées et, j’en suis persuadé, il en sera ainsi pour toujours.

Vous pouvez me qualifier de fou, d’illuminé, de sot, et de bien d’autres sobriquets. Mais je tiens à ce principe fondamental : la vie reprend tôt ou tard ses droits. Des droits inaliénables depuis la nuit des temps. Suis-je pour autant un fou? C’est fort possible. Mais, n’est-ce pas formidable d’être un fou heureux et surtout de l’être dans ce monde où tout est axé sur le négatif? Or, il me vient à l’esprit le désir de répondre à cette ultime question : qu’est-ce qui me rend heureux à tel point que je suis fou pour bon nombre de gens? 

Mon secret se trouve dans la signification de la fête de Pâques. Une fête qui prend davantage tout son sens dans la crise sanitaire actuelle. Oui, c’est un fait. Plusieurs d’entre nous ont été atteints de près ou de loin par cette pandémie. Quelques-uns ont même perdu des proches. Or, la vie continue inlassablement à poursuivre son chemin et même à façonner une vision plus digne que nous porterons désormais sur la nature. En effet, la nature nous a envoyé de nombreux signaux dans le passé pour nous mettre en garde de ce que nous lui faisons subir depuis des décennies. Toutefois, la crise actuelle nous a fait comprendre que nous sommes tributaires de ce que la nature nous offre.

La fête de Pâques possède une autre signification bien précise à mes yeux de croyant. Une signification que je qualifierais à la fois de théologique et de spirituelle. En effet, telle l’image du Christ sortant du tombeau dans un silence à la fois mystérieux et angélique, nous pouvons devenir quelqu’un de nouveau dès que notre désir de tourner les pages les plus sombres de notre vie est pris une fois pour toutes. Un tel désir est souvent fait au plus profond de soi sans artifices ni grand éclat. Un peu comme le Christ lorsque son corps était mis dans la grotte après la crucifixion.

Cependant, il n’y aurait pas de fête de Pâques si le Christ n’avait pas assumé de manière pleine et entière son rôle dans la Passion. Un rôle auquel nous participons dans une certaine mesure en tant que Jésus lui-même. En effet, nous avons subi des blessures au cours de notre vie. Certaines de ces blessures sont plus visibles que d’autres, mais elles ont toutes un impact sur la construction de notre personnalité. La couronne d’épines ne fait-elle pas penser à nos blessures de notre âme? Les marques de clous aux mains et aux pieds ne ressemblent-elles pas à celles que nous avons à la suite de nos expériences parfois tristes ou douloureuses de la vie? Et que dire de la plaie sur le thorax du Christ? Cela ne fait-il pas penser à nos peines d’amour? Un amour que nous aurions partagé avec un être qui était si cher à nos yeux et qui, pourtant, a refusé du revers de la main. Le Christ a toujours respecté la liberté de nos choix, car c’est dans le choix d’accepter ou non que réside le sens authentique du véritable amour. Il devrait en être ainsi pour chacun d’entre nous.

Or, c’est là que se trouve tout le sens de la fête de Pâques, la victoire de la vie triomphe toujours en dépit des nombreuses blessures que nous avons subies au cours de notre existence. De quel droit puis-je affirmer une telle idée? Tout simplement parce que c’est en acceptant ce qui est fait que nous pouvons aller de l’avant et ainsi devenir une personne nouvelle.  Autrement dit, vous et moi sommes appelés à sortir de notre tombeau et à marcher sans cesse dans la lumière. Une lumière que nous pouvons partager avec autrui lequel en fera de même avec bien d’autres personnes de son entourage.

 Apportons un feu ardent dans le cœur de nos frères et de nos sœurs ! Soyons ressuscités en cette journée magnifique !

Je vous souhaite de joyeuses Pâques.

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

La fête sera bientôt finie

La fête sera bientôt finie Poème par Rolland Jr St-Gelais Photo par Gb62da d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/The-party-is-over-865756527

La fête sera bientôt finie

 

C’est déjà le deux de janvier,

Il me semble que je venais juste d’arriver,

Tu avais apprêté un mets tellement somptueux,

Et ton corps de déesse parfumé d’un arôme luxueux.

 

Avec un verre de vin à la main,

En te chantant un air de mon pays lointain,

Dans le bain chaud en silence je t’ai accompagnée,

Car rien ne nous donne autant de bonheur que de nous caresser.

 

Verre de vin rouge,

Tout autour de nous, bouge,

Nous laissant aller à l’extase de cet instant,

Je voyais dans tes yeux la beauté du firmament.

 

J’étais ton amoureux,

Tu étais celle envoyée par les cieux,

Comme ce premier jour fut si merveilleux,

Car cette nuit était réservée que pour nous deux.

 

Moment exquis digne du paradis,

Que même les anges dans le ciel nous envient,

Allez mon amour ! Profitons de chaque baiser, de chaque étreinte.

Car qui sait si les nuits qui suivront ne seront pas vaines?

 

Que de mots doux je t’ai à l’oreille murmuré,

Que de gestes intimes nous avons avec lenteur échangés,

Que de fois nos cœurs ont remplacé nos lèvres pour exprimer,

Notre amour, notre passion, notre raison d’exister pour l’éternité.

 

Collés l’un contre l’autre, nous nous sommes apaisés.

Dans les draps de satin, nous avons fait la grasse matinée.

Je humais la senteur enivrante de ta peau douce comme un pétale,

Un pétale d’une fleur inconnue à mes yeux qui sont devenus pâles.

 

Car je sais bien que ton époux arrivera par le dernier train,

Comme je voudrais t’avoir pour tous ces lendemains,

Être là à tes côtés, te faire l’amour jusqu’à l’infini.

Même si, malgré moi, la fête sera bientôt finie.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada 

Sorcières et sorcellerie : Femme ! Quand tu nous déranges.

Une superbe sorcière Photo de JenovaxLilith Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/hocus-pocus-859496752

Sorcières et sorcellerie :

Femme ! Quand tu nous déranges.

Bonjour tout le monde,

Je dois tout d’abord vous informer que le présent article est susceptible de choquer bon nombre d’entre vous. La raison est double. En premier lieu, le fait que jamais je n’avais rédigé un article sur l’utilisation de l’image de la femme en lien avec la sorcellerie. Une telle utilisation avait pour motif de la diaboliser et, ainsi, lui faire perdre son caractère sacré dans le mode chrétien. Un monde qui était loin d’être fidèle aux paroles du Christ, vous en conviendrez. En second lieu, un tel article se veut être en lien direct avec la fête de l’Halloween qui arrivera le 31 octobre prochain. Oui, un tel article peut est choquant pour ceux qui ne voient dans l’Halloween qu’une fête populaire. Certes, il est amusant tant pour les petits que pour les grands de passer de maison en maison à la recherche de friandises. Toutefois, il est bien de prendre connaissance de toutes les faussetés qui ont été attachées aux femmes affublées du titre de sorcières.

Ensuite, il n’est nullement mon intention de rédiger un texte dans lequel l’image de la femme serait abaissée à une vulgaire utilisation pour promouvoir le machisme. Bien au contraire ! Le respect envers la femme sera de mise au sein de mon blogue artistique tout comme il en est de même envers l’homme et ce, en tout temps. Ici, il s’agit de la représentation artistique de la nudité de la femme dans l’imagerie populaire. Et, ma foi, je dois avouer qu’elles sont tout de même réalisées de manière fort étonnante. Je dirais même avec un brin d’érotisme dans certains cas.

Enfin, nous vivons à une époque où le ‘’politiquement correct’’ semble avoir préséance sur le sens critique, voir académique en quelques occasions, dans la société dite ‘’tolérante’’ mais hautement intolérante à l’égard des individus qui osent dévier d’une manière aussi minime soit-elle de leur idéologie où tout doit être aseptisé. Or, il est normal, je dirais même essentiel, que parfois une approche brute de tel ou tel sujet soit possible afin de susciter un débat enrichissant. Une fois encore, l’image de chaque être humain doit être respectée dans sa totalité. Bref, la femme ne sera jamais affublée du titre de ‘’sorcière’’ dans mon blogue. Tenez-le pour dit! Un point, c’est tout.

Chose étonnante, la femme possède de tout temps une faculté que nul homme en ce monde ne pourra acquérir même à notre époque où la science nous permet de rêver de tout voir l’impossible. Comme vous pouvez vous en douter, je me réfère bel et bien à la capacité de porter et de donner la vie. Chose tout aussi étrange de constater que les hommes ont cherché à contrôler le corps de la femme afin d’en faire des reproductrices tant pour le bien de la nation que pour leurs descendances. Idéologie qui a été accentuée par l’apport des religions monothéistes et en particulier celles issues du christianisme. Faut-il s’étonner que les ‘’faiseuses d’anges’’ présentes dans les campagnes il n’y a encore pas si longtemps étaient affublées de suppôts de Satan par le clergé catholique et corolairement par les différentes églises protestantes nées de la Réforme?

Qui plus est ! À des époques où les connaissances médicinales étaient à cent lieues de ce que l’on a de nos jours, les femmes occupèrent souvent des fonctions, si je peux m’exprimer ainsi de chamanes, de femmes-médecins où leurs savoirs dans l’utilisation de plantes médicinales pourraient faire envier le meilleur des naturopathes modernes. D’ailleurs, certaines de leurs méthodes qui à première vue semblent être révolues agissent avec une efficacité déconcertante dans le traitement de certaines infections bactériennes. Toutefois, un tel savoir pouvait être, et l’était dans de nombreux cas, perçu comme une menace envers le haut-clergé soucieux de garder le peuple, leurs brebis chéris, dans l’ignorance la plus totale. Là encore, l’étiquette de sorcière était accolée à toutes ces femmes qui effrayèrent l’ordre établi par leur seule présence. Ne dit-on pas que le meilleur moyen de faire tuer un chien est de dire qu’il a la rage?

Que dire des veuves qui possédèrent des richesses considérables dont bien des hommes avec un esprit dénué de toute fourberie, voire ici un sarcasme, les demandèrent en secondes noces afin de les soulager de la perte de leurs conjoints? Certes, plusieurs d’entre elles pouvaient demeurer veuves le reste de leurs vies et ainsi jouir de leurs biens. Mais là encore, de telles femmes bousculèrent l’ordre social des choses selon laquelle la femme devait être subordonnée à l’homme car telle était la volonté divine. Rejeter un tel ordre équivalait en quelque sorte à rejeter Dieu lui-même et même se faire son ennemi. Or qui est l’ennemi de Dieu sinon le diable en personne? Là encore, qui dit ennemi de Dieu dit aussi suppôt de Satan car l’un ne va pas sans l’autre à l’âge des ténèbres.

Mais quel est l’ennemi par excellence de Dieu sinon celle qui a été, selon la tradition hébraïque, la première femme d’Adam connue sous le vocable de Lilith? Figure d’origine mésopotamienne qui a joué un rôle déterminant dans la mythologie tant akkadienne que sumérienne surtout dans le fameux récit de l’illustre Gilgamesh. En effet, Lilith occupe une place prédominante dans l’imagerie de la sorcellerie et la nudité en lien direct avec le péché originel puisqu’elle a non seulement refusé la soumission à Dieu mais aussi à Adam. Fait à retenir, elle ne s’est jamais repentie de sa révolte mais elle n’a pas non plus éprouvé de gêne face à sa nudité une fois qu’elle succomba au charme du serpent. Il faut tout de même se rappeler que cette version du péché originel diffère de beaucoup avec celle que l’on retrouve dans la Genèse. Fait aussi intéressant à retenir c’est qu’elle n’a jamais eu d’enfant contrairement à Ève qui est, sur le plan symbolique vous en conviendrez, la mère de l’humanité pécheresse. Or, la raison d’être de toute femme n’est-elle pas de transmettre la vie en donnant naissance selon la volonté de Dieu?

Et que dire de la femme et de ses rapports avec les composantes de l’univers et en particuliers avec celles de la nature ? Femmes puissantes et femmes craintes du fait de leurs savoirs ancestraux devaient faire place aux femmes faibles et aux femmes domptées afin de faciliter leurs entières soumissions aux autorités compétentes. Compétence reconnue, voir dans la majorité des cas administrée, par les églises chrétiennes telles soient de tradition catholique ou bien celles nées de la Réforme protestante. Ces dernières étaient loin d’être indulgentes envers celles qui leur manifestèrent une quelconque résistance aussi minime soit-elle. De nos jours, la conséquence principale de ce fait historique réside dans le rejet absolu de quelconques images, doctrines et enseignements promulgués par les Églises chrétiennes au sein de certains mouvements de la Wicca.

Je termine cet article par une question cruciale : La femme méritait-elle pour une raison quelconque l’image accolée à la sorcellerie, voire de celle de sorcière? Vous en conviendrez que la réponse est sans équivoque négative. Pourquoi alors une telle étiquette? La raison est d’une simplicité tout à fait déconcertante puisqu’elle réside en l’ignorance laquelle a été alimentée tant par l’obscurantisme que par un système à la fois politique et social lesquels se chevauchent au gré de l’histoire.

Eh oui ! L’obscurantisme a été la source de bien des fléaux qui ont accablé les plus vulnérables, et dans certains les plus forts, du fait qu’ils dérangèrent l’ordre de la société. Parmi les premiers, à titre d’exemple, nous retrouvons les personnes qui étaient atteintes de troubles mentaux. Je n’ose même pas imaginer celles qui finirent sur le bûcher parce qu’elles attendirent des voix. Et que dire d’un système qui réprimande les individus au nom de la religion et de la moralité? En ce qui me concerne, je préfère vivre dans une société libertaire, ayant tout de même des limites afin d’éviter tout débordement, que d’essayer de survivre dans une société où la seule ligne à suivre est celle orchestrée l’intransigeance moralisatrice. Les sorcières en savent quelque chose.

Merci pour votre attention et joyeux halloween tout le monde.

RollandJr St-Gelais de Québec au Canada

Source des photos en noir et blanc qui accompagnent cet article : https://www.deviantart.com/appetitive-soul

La pomme ou le lait ?

La pomme ou le lait Poème de RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Apple-or-milk-857777427

La pomme ou le lait ?

 

En cette journée particulière,

Je me pose cette question depuis hier,

Que devrais-je choisir pour souligner cette fête?

Oui, je sais bien que cela peut vous paraître un peu bête.

 

Mais, en cette période de l’année,

Où les arbres ont revêtu les voiles colorés,

Je désire faire un le bon choix, un choix judicieux,

Entre ce fruit rouge et tendre et ce breuvage délicieux.

 

Journée de l’Action de Grâce où tout est de coloré vêtu,

Avant les flocons de neige et le froid mordant de l’hiver soient venus,

Et que ces arbres si magnifiques soient recouverts du manteau blanc,

Arbres figés dans le sol soufflés au gré du vent et dans l’immobilisme du temps.

 

Je suis venue chercher dans cette grange une solution,

Mais, devant ce choix hasardeux, j’en ai presque perdu la raison,

Que devrais-je faire? Que devrais-je choisir? Comment résoudre ce mystère?

Comme j’adore les deux, les savourer en ce jour spécial, c’est ce que je vais faire.

 

La pomme ou le lait ? Point de souci.

Car, dans le fond, la vie si belle me sourit.

La pomme du péché originel et le lait nourricier,

Quel beau mélange, quelle belle idée que je vais réaliser.

 

De

 

RollandJr de Québec au Canada