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Les deux sœurs
Les deux sœurs
Je suis allé voir une bien étrange demeure,
Où semble-t-il moururent deux femmes de grande beauté,
Je voulais savoir si il y avait à ce ouï-dire un peu de vérité,
Car rien en ce monde ne peuple autant que mensonges et leurres.
Arrivé sur les lieux, je sentis une bizarre sensation m’envahir,
Comme si deux êtres me regardèrent avec un sourire,
Prenant mon courage à deux mains j’avança,
Prenant bien garde en faisant mes pas.
Bonjour mon homme, mon beau!
J’entendis une voix derrière mon dos,
Sans perdre de temps, je me retournas aussitôt.
Là se tinrent femmes identiques comme deux gouttes d’eau.
Avais-je l’hurluberlu?
Avais-je la veille un peu trop bu?
Se tinrent devant moi deux femmes nues,
Ayant une apparence comme je n’avais jamais vue.
Devant leur calme étonnant, ma peur disparait.
Car de par leurs regards, point de mal elles me voulaient.
En admirant leurs corps fantomatiques, vite je me déshabillais.
Puisque leur attitude à les rejoindre sans aucun doute m’invitait.
Mais avant de vous quitter compagnons et amis,
Voici quelques mots avec mon sang je vous ai écrits,
J’ai préféré rejoindre les deux sœurs dans leur jardin secret,
Être avec de telles grâces féminines constituait mon unique souhait.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Étreinte nuageuse
Étreinte nuageuse
Femmes nues,
Qui ont un peu trop bu,
De leur élixir d’amour et de passion,
Prêtes à satisfaire leurs interdites pulsions.
Petite blonde au corps splendide,
Avec un air bien jeune et candide,
Ne demandant qu’à être prise,
Dans une pose sans méprise.
Accompagnée par une maîtresse,
Experte en de tendres caresses,
Savourant chaque geste,
Au parfum de zeste.
Haletant quelques soupirs,
De ces mains qui la font jouir,
Et que dire de ces baisers,
Sur tout son corps affaissé ?
Esclave d’une nuit d’été,
Esclave d’un si beau péché,
Esclave à la fois forte et courageuse,
Esclave de cette étreinte nuageuse.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Le pied du Diable
Le pied du Diable
Parcourant le monde,
Rencontrant ici et là gens petits et grands,
Sur des mers calmes ou enragées en les naviguant,
Parfois en volant de tes ailes sombres sur les sinueuses ondes.
Fixant les peuples riches,
Tu les tenteras jusqu’au dernier pour qu’ils trichent,
Leur apprendras cette terrible leçon que bonheur n’est point avarice,
Et bien des sottises tu les amèneras à accomplir avec coupable délice.
Ô pied fourchu,
Toi qui longe les sombres rues,
Cherchant âmes damnées en Enfer pour les y amener,
En évitant toutes les églises et leurs puissants et hauts clochers.
Pied du Diable cornu,
Envoûtant ces tendres femmes nues,
Va ! Continue sans cesse ta longue route,
Car Dieu seul, pour toujours et à jamais, tu redoutes.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada