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Mon enfant

Mon enfant

Vers Montréal

Mon enfant

Bonjour toi
Que j’aurais bien aimé
Que j’aurais cajolé et gâté
Qui aurais pu être là et être de moi.

Devant l’inévitable destin
Qui m’a donné joie et chagrins
Bien des vœux se sont réalisés
Comme bien des projets se sont effacés.

Qu’aurais-je pu être?
Quel enseignement t’aurais-je donné?
Une vie? Une existence? Dès que tu fus né?
Moi qui vieillis tel un arbre fatigué, un vieil hêtre.

Écoutez-moi peuples lointains!
Prêtez l’oreille gens aux mille lendemains!
Or, diamants et rubis font briller belles dents
Mais que valent ces richesses si je meurs sans descendant, sans toi mon enfant?

De

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Arbres en hiver

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Arbres en hiver

 

Arbres nus,

Je vous ai vus,

Affrontant le froid,

Avec ardeur et sans effroi.

 

Bravant le temps,

Debout contre les vents,

Témoins de notre belle histoire,

De ceux qui voulaient en ce pays croire.

 

De toutes éternités, vous êtes défectibles !

Votre sacralité n’est pourtant pas dans la Bible,

Hélas ! Car vous démontrez si bien, aux nations,

Que l’hiver est sans contredit la plus belle des saisons.

 

Arbres en hiver,

Qui êtes là aujourd’hui comme hier,

Arbres de nos ancêtres et de nos descendants,

Vous êtes beaux quand la neige vous couvre tels des diamants.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Ô femme de couleur d’ébène

 

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Dessin de Claude Bouillon

 

Ô femme de couleur d’ébène

 

Femme de ce continent,

Rempli de trésors et de diamants,

De ces rivières bleutées et de ces  vierges forêts,

De ton corps si gracieux et si svelte quoi dire je ne saurais.

 

Femme tellement noire,

Du Ghana ou de la Côte d’Ivoire,

De tes ancêtres tu en retiens tristes souvenirs,

Qui luttèrent contre tyrans et contre bien pires.

 

Femme aux cheveux hirsutes  !

Qui naquit dans une humble hutte,

Tu désires qu’une chose à ta progéniture,

C’est de bâtir dans la joie un bien meilleur futur.

 

Femme témoin d’un douloureux passé,

Ressaisis-toi ! Et surtout ne cesse pas d’espérer,

Car coule la force incroyable de tes aïeux dans tes veines,

Sache que tu es femme sacrée ! Ô femme de couleur d’ébène.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Souvenez-vous de nos aïeuls

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Souvenez-vous de nos aïeuls

 

Poudrerie ! Virevolte cette neige !

Criez-moi votre nom ! Qui êtes-vous ? Vous entendais-je ?

Marchant d’un pas hésitant, mais avec un cœur si vaillant,

Que mes ancêtres me léguèrent pour aller toujours vers l’avant.

 

Poudrière de milliers de diamants !

Vers cette voix, je m’y dirigeai assurément.

Sans y prendre garde, je discernai une grande silhouette.

De sa bouche gelée par le vent sortit le chant d’une alouette.

 

« Je suis comme vous mon ami », lui répondis-je.

« Une âme perdue sur cette terre enneigée ? », lui dis-je.

M’offrant sa main secourable avec un sourire tellement radieux

Mes lèvres gercées par cette rafale ne purent que rendre grâce aux cieux.

 

Pays de quelques arpents de neige,

Comment sans animosité ni brutalité vous dirais-je ?

Que mes inquiétudes sont énormes pour nos descendants,

Qui n’ont point reçu les valeurs transmises par les bâtisseurs du vieux temps.

 

Pays des tempêtes infinies,

Nous y sommes maintenant et pour toujours.

Car dans nos veines coulent bravoure et force des ours,

Qui n’ont d’égales que la volonté immuable de ces loups unis.

 

Relève-toi mon cher ami !

« Maintenant, tu n’es plus seul », il me dit.

De cette brusque tempête hivernale, nous en sortirons,

Car bien des gens égarés et épeurés vers nous se joindront.

 

Frères et sœurs de sang !

Sang qui abreuva allègrement ce territoire,

Avec nos bras meurtris et notre sueur, nous défrichions ce terroir

Alors souvenez-vous de nos aïeuls pendant qu’il est encore temps.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Cet hier d’autrefois

Cet hier d’autrefois

 

Si je pouvais revenir à cet hier d’autrefois,

Si je pouvais transformer mes larmes en diamants,

Si je pouvais déplacer les montagnes du temps par ma foi,

Si je pouvais encore une fois t’enlacer de mes bras tendrement.

 

Je déposerais ma tête sur ta poitrine sans aucune peur.

Je t’écouterai comme aucun homme ne l’avait fait avant.

Je découvrirais tes confidences pour ton plus grand bonheur,

Je te laisserais me raconter tes rêves et tes plus grandes peurs.

 

 Ô mon amour, chaque jour vécu sera pour toi, je te le jure.

Ô mon amour, chaque nuit te sera consacrée, ce n’est point une parjure.

Ô mon amour, chacune de mes pensées sera dirigée vers toi, je te le dis.

Ô mon amour, chaque inspiration sera issue de toi, que nul ne me contredit.

 

Aujourd’hui, je me languis de ta beauté qui m’était si angélique,

Aujourd’hui, je ressens en mon esprit la volupté de ta peau exquise.

Aujourd’hui, je rêve au plus profond de moi te faire mes tendres bises,

Aujourd’hui, je revis en moi cet hier d’autrefois tellement … magnifique.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada