Archives de tags | calvaire

En cette nuit du Jour de l’An

En cette nuit du Jour de l'An
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

En cette nuit du Jour de l’An

 

En cette nuit du Jour de l’An,

Je me suis souvenu des jours d’antan,

Lorsque nous étions encore de jeunes fringants,

Des amoureux cachés loin des yeux tels des amants.

 

En cette nuit un quelque peu spéciale,

Je regardais scintiller les aurores boréales,

Mes pensées accompagnèrent les couleurs séductrices,

Qui me firent revivre mon désir de succomber à une belle corruptrice.

 

Cette enjôleuse que j’ai connue par un soir d’hiver,

Qui par ses gestes charnels m’extirpa de mon calvaire,

De cette solitude qui pesa si lourd sur mes épaules de vagabond,

Croyant à tord qu’au plus profond de moi il n’y avait rien de bon.

 

Je t’ai vue parmi les étoiles les plus brillantes,

Oui toi, la plus gracieuse de toutes ces dames envoûtantes.

Tu m’as demandé avec tes yeux doux si je voulais chez toi t’accompagner,

Ce que j’ai répondu avec sourire aux lèvres et coquines pensées : volontiers.

 

Sans dire un mot bien lentement je t’ai escortée,

Sans dire un mot avec empressement nous nous sommes déshabillés,

Sans dire un mot bien délicatement toi et moi nous nous sommes si aimés,

Sans dire un mot nous savions que c’était que pour une nuit telle était notre destiné.

 

Et plus le temps passe, plus je réfléchis sur ma vieillesse.

Celle qui t’a remplacée depuis cette nuit parfumée de tendresse,

Et je jure solennellement devant Dieu et les anges vivant dans les cieux,

Que rien dans ma vie d’humble homme, je n’ai connu d’aussi merveilleux.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Les yeux clos

Yeux clos
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Les yeux clos

 

Voilà déjà quelques jours que tu es parti,
Dans un lieu que l’on appelle le Paradis,
Tu es parti avec le calme et le sourire,
Tel que tu m’enseignas à bien vivre.

 

J’étais chez-moi lorsque le téléphone sonna,
Une voix féminine ton départ, elle m’annonça.
Retenant mes larmes autant que mon pauvre coeur,
Je sortis avec peine tant de ma demeure que de ma torpeur.

 

Prenant avec moi le stricte nécessaire,
Car dans le fond que pouvais-je de plus faire ?
Je pris le premier bus qui passa sur ma rue de nuit,
Que le temps défile lorsque du ciel tombent des gouttes de pluie.

 

Arrivée subitement devant ta dernière maison,
La même où ton épouse, ma mère, autrefois y vivait,
Ce lieu où des jours durant, avec joie elle nous recevait.
Maintenant c’est à mon tour d’aller te dire adieu avec raison.

 

Entrant par la porte tournante et coulissante,
Je sentais mes pieds fragiles glisser sur une pente,
Celle du désespoir malgré la foi précieuse que tu m’as inculquée,
De cette foi timide que tu t’efforças de faire grandir dès que je fus baptisée.

 

C’est alors que je me suis rappelé cette ultime promesse,
Que tu m’avais déjà faite et qui me fut douce telle une caresse,
Que le jour où ton corps en aura assez de souffrir et que ton âme vers les cieux partira,
Qu’en compagnie de ton épouse et de ma mère adorée, ensemble votre fille, tu veilleras.

 

Ayant décidé librement d’emprunter les escaliers,
Ce calvaire qui était le mien à pieds je l’ai monté sans rechigner,
Car je souhaitais que tu sois digne de ta fille en cet instant si crucial,
En cet instant où je voulais te manifester tout mon amour malgré en moi ce mal.

 

Devant cette porte signe de croix j’ai faite pieusement,
Afin de faire fuir à jamais de mon âme ces démons envahissants.
Avec légèreté en ce lieu je suis entrée, avec tes yeux bleus tu m’as saluée.
Nos présences furent suffisantes voilà pourquoi aucun mot en cette nuit furent prononcés.

 

Ayant senti en moi depuis longtemps le moment fatidique venir,
J’ai tenu ta main usée par l’âge et la vie témoignant de précieux souvenirs,
Ouvrant tes lèvres tu prononças le tendre prénom de ton épouse venue te chercher,
Le prénom de celle qui, vers en un jardin magnifique, t’a avec tout son amour amené.

 

Enfin, maintenant que tout est terminé que tout est bel et bien fini,
Que vos corps reposent pour toujours et à jamais en cette terre bénie,
Je prends le temps de revoir les moments passés ensemble où tout était si beau,
Une paix qui m’était inconnue jusqu’alors s’installe en moi dès que j’ai les yeux clos.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Dans la lumière

Dans la lumière
« Dans la lumière » Poème par RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da

Dans la lumière

 

Dans la plus pure des lumières,
Je peux vivre une grande tristesse,
Un tel désarroi qui jamais ne cesse,
Qu’ai-je fait pour vivre un tel calvaire?

 

Immobile telle une statue de sel,
Figée dans le temps qui semble être éternel,
Retenant mes larmes au plus profond de mon âme,
Qu’aucune eau ne parviendra à éteindre les flammes.

 

On dit de vivre de manière toujours honnête,
Cela en vaut-il la peine pour tant de gens malhonnêtes ?
Jusqu’à ce que l’on se rencontre qu’il y a devant soi que mensonges,
Confiance brisée à tout jamais même dans nos rêves et nos songes.

 

J’aurais tant voulu t’aimer,
Mais toi, autrement tu en as décidé.
Ne t’en fais ! Jamais je n’irai t’importuner.
J’étais prête à t’offrir mon corps nu afin de l’admirer.

 

A-t-on fini de me mentir ?
A-t-on terminé de me trahir ?
Je tant  donné avec coeur et bonté,
Pour finalement en toi ne rien trouver.

 

Ferme cette lumière à tout jamais,
Car elle me rappelle comme je t’aimais,
Dans les ombres les plus sombres je veux vivre,
M’y enfouir pour toujours car mon âme me fait souffrir.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Joie de femme

Joie de femme
« Joie de femme » Poème par RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da

Joie de femme

 

Comment lui dire ?
Comment lui avouer ?
Comment le lui demander ?
Sans trop le faire rire ou sourire.

 

J’ai tellement envie de l’essayer,
De ce prince spécial l’expérimenter,
Car la sensation doit être si merveilleuse,
Cette force et douceur me rendrait si heureuse.

 

Je l’inviterai à boire un verre de vin,
En soi il n’y a là vraiment rien de très vilain,
Une fois à son aise, ma chambre je lui montrerai,
Avec un air coquin, une grande faveur je lui demanderai.

 

Présente-moi ton légendaire prince Albert,
Car au plus profond de moi je vis un calvaire,
J’ai bien connue des plaisirs par la morale condamnés
C’est avec toi, que cette joie de femme je désire combler.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Une de ces chaudes journées

Une de ces chaudes journées
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de Paroles écrites par RollandJr St-Gelais de Québec au Canada

Une de ces chaudes journées

 

Un de ces jours,
Je te ferai l’amour,
Un jour qui durera toujours,
Afin de te combler, ô mon amour.

 

Jamais tu n’en reviendras,
Jamais de mes talents tu ne le croiras,
Jamais tu ne pourras trouver autre amant tel que moi,
Jamais aucun homme ne saura te satisfaire comme un roi.

 

En une journée de juin,
Je ferais avec grande joie le malin,
Pour te courtiser avec un bel entrain,
En te cajolant avec douceur tes délicates mains.

 

Je te chanterais une chanson de Gainsbourg,
Dès que le soleil se pointera le nez au petit-jour.
Une de ses chansons interdites par ses mots inédits,
Car moi aussi je ferai bien en toi ce va-et-vient jamais assouvi.

 

En une journée de juillet,
Dès l’aube où la beauté renait,
Je te fredonnerais un air de Queen,
Afin de te donner un air joyeux, une bonne mine.

 

Sans faire de pression,
Car je veux vivre avec toi à l’unisson,
Ce jour de péché mortel me menant dans les flammes,
Dans les flammes de l’enfer où se trouvent jolies jeunes dames.

 

En un jour du mois d’août,
Peu importe lequel je m’en fou,
Je te couvrirai de baisers à rendre jaloux,
Bien des hommes en pensant bien sûr à ton époux.

 

De mes bras tu seras tendrement serrée,
De ma poitrine tu entendras mon cœur t’aimer,
De nos corps enlacés tu ressentiras la chaleur y monter,
De ma verge gonflée du désir de te posséder en toi tu la sentiras pénétrer.

 

Avant que l’été prenne fin,
Que nous puissions satisfaire notre faim,
Avant le retour fatidique de la morte saison,
Mon seul souhait est de te faire l’amour à en perdre la raison.

 

Avant que n’arrive l’automne,
Et que cesse en moi l’envie d’être ton homme,
Avant que viennent les nuits si froides de l’hiver,
Et que ma vie sans ta présence devienne en mon âme un calvaire.

 

Avant que mon heure de quitter ce monde arrive,
C’est seulement avec toi qu’en chaque instant je désire vivre,
Sentir à jamais nos corps s’unir en une ultime étreinte,
Avant que mon âme quitte mon corps et qu’en moi la vie s’éteint.

 

Une journée pas comme les autres,
Où dans ton lit de concubine je me vautre,
Une journée qui me précipitera vers ma destinée,
C’est d’être avec celle que mon cœur en secret a tant aimée.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada