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Le vent sur mon corps
Le vent sur mon corps
À l’aube d’un jour nouveau,
Je désire avoir le dernier mot,
Prendre de nouveau ma liberté,
Celle que j’ai perdue, que tu m’as volée.
Trop longtemps j’ai cru à tes belles paroles,
Depuis le début tu me prenais pour une folle,
Mais aujourd’hui, j’ai après mûres réflexions décidé,
De partir, de tout abandonner et pour toujours te quitter.
Garde pour toi tes belles promesses,
Garde pour toi tes gestes de maladresse,
Garde pour toi tes regrets après tant de bêtises,
Moi, je reprends de mon destin et de ma vie l’emprise.
Ne craignant point les regards des badauds,
Qui me verront ainsi nue sous le soleil si chaud,
Car maintenant je sentirais le vent sur mon corps,
Le vent sur mon corps blanc comme neige et aux cheveux d’or.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Les lambeaux de mon coeur
Les lambeaux de mon cœur
Voilà maintenant trois mois,
Que tu es parti étudier loin de moi,
Une langue étrangère sur une terre inconnue,
En nous jurant fidélité tel que nous en avions convenu.
Chaque nuit, je pensais sans cesse à toi.
Dans tes lettres, tu jurais de vivre pour moi.
J’attendais avec grande fébrilité tes rares appels,
Car tu me disais souvent à tel point à tes yeux j’étais belle.
Puis un jour, une folle idée m’a prise.
Car de toi, je te le jure, follement j’étais éprise.
De prendre le train pour te faire une surprise, j’en avais décidé
En fantasmant que nous aurions fait l’amour avec passion dès mon arrivé.
Parvenue sur le seuil de ton appartement,
Je sentais mon cœur saisi de tant de battements,
Espérant te rendre heureux par ma présence inattendue,
Mais en ouvrant la porte, des cris de femme en jouissance, j’ai entendus.
Me dirigeant irrésistiblement vers cette porte,
Cette porte de bois qui alla me mener vers l’enfer,
Te voyant ainsi nu sur cette étrangère, je ne savais que faire.
Mes rêves de mariage et d’une famille nombreuse s’envolèrent.
Je n’en veux pas à cette beauté radieuse,
Même si, en plus, qu’elle soit très gracieuse.
Avec ses cheveux roux et sa peau blanche comme tu lait,
Car elle n’est en rien responsable de tout le mal que tu m’as fait.
Quelles belles paroles lui as-tu dites ?
Quelles formules magiques as-tu prononcées ?
Pour l’amener dans ton lit bien que nous fussions fiancés ?
En un seul instant, je me suis sentie trahie et tout autant maudite.
Tu avais bien fait de ne point dire un mot,
En t’apercevant de ce que tu as fait comme maux,
Tout le mal a été fait et maintenant c’est hélas trop tard,
Car aucun geste, aucune excuse, ni aucune parole ne saurait réparer ce tort.
Retournant alors sur mes pas pour me diriger vers l’ascenseur,
Évitant de tourner vers toi mon regard de femme trahie et blessée,
En souhaitant ardemment qu’un jour peut-être je pourrai enfin t’oublier,
Dans le silence, je m’y suis engloutie afin d’y ramasser les lambeaux de mon cœur.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Ce que tu es avare
Ce que tu es avare
J’ai longtemps pensé à toi,
Dès que tu étais parti vers un autre toit,
Vers celui de ton épouse et de tes enfants,
Puis je devine qui tu choisiras assurément.
Trop de belles paroles pour ne rien dire,
Encore plus de gestes tendres pour me faire souffrir,
Des gestes et des mots évaporés dans la brume du temps,
Qui ont à jamais brisé en mon âme mes rêves si innocents.
J’ai cru à tes paroles et à tes beaux discours,
Alors que je m’étais mise sur mes plus beaux jours,
Je t’ai ouvert mon cœur, te confier mes craintes et mes peurs,
Sans cesse je t’ai comblé dans mon lit malgré ma douleur et mes pleurs.
Ho ! Ce que tu étais généreux en promesses,
En me disant que tu allais tout quitter pendant tes caresses,
Au plus profond mon être, je désirais tant cesser d’être ta maîtresse,
Mais tu préférais toujours me mentir me plongeant ainsi dans la détresse.
Avare de vérité ! Avare d’honnêteté !
Voilà la réalité qu’a découvert mon cœur brisé.
Comment ai-je pu succomber à ton grand art ?
Car de franchise et de droiture, ce que tu en es avare.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Perdu dans la forêt
Perdu dans la forêt
Où suis-je en cet instant ?
Qui suis-je en ce moment ?
D’où viens-je ? Voilà ma question!
Où vais-je ? Voilà que j’en perds la raison.
Où est passée celle que l’on appelle civilisation ?
Peuplée de gens semblables à des moutons !
Qui suivent les langues aux belles paroles,
Qui se coiffent de belles auréoles.
Je regarde autour de moi,
Et je ne t’y vois pas.
Où es-tu mon amour, ma chérie ?
Sans toi ma vie est simplement finie.
Assis dans l’herbe fraîche en écoutant,
Les mélodies des oiseaux chantant,
Me rappelant la musique de ma jeunesse,
Qui donne un peu de réconfort à ma vieillesse.
Je me sens tellement seul sans toi,
Car nul royaume ne peut exister dans le cœur d’un roi,
Un roi qui n’a point de reine pour l’appuyer dans ses décisions,
Une reine qui lui fera vivre d’inavouables sensations.
Je suis égaré dans cette forêt étrangère,
Qui sait ? Est-elle remplie de farfadets et de sorcières ?
En me réchauffant par les chauds rayons du soleil,
Je revois la grâce de ta beauté qui à chaque fois m’émerveille.
Je suis perdu dans ce labyrinthe d’arbres géants,
Où le ciel est atteint par la cime de ces légendes d’antan.
Mais l’essentiel est d’avoir conservé,
Une mèche de tes cheveux si parfumés.
Me souvenant la raison d’être de ma destinée,
Qui est sans cesse de toujours et à jamais t’aimer,
De mon amour pour toi, voilà pourquoi je vivrai,
Car sans ta présence à mes côtés, je mourrai.
De