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Je prendrai un verre à ta santé

Je lève mon verre à ta santé Poème de RollandJr St-Gelais Photo par Gb62da Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/I-m-more-hard-drinking-than-you-think-942010450

Je prendrai un verre à ta santé

 

Qui que tu sois,

Semblables, toi et moi.

Nous sommes, avec nos différences.

Car la vie n’a jamais été un conte de romance.

 

Nous avons eu des hauts et des bas,

Durant cette année qui bientôt se terminera.

Des moments remplis de gaieté ou de tristesse,

Des instants vécus avec de la peine ou d’allégresse.

 

Des jours tantôt faits de pluie, quelquefois abonde le soleil.

Ces journées où l’on apprend qu’exister est une merveille.

Que les dernières heures écoulées avec un être précieux,

Deviendront, avec le temps, de chers souvenirs à nos yeux.

 

Je pense à toi dans ces moments de réjouissances.

Je ne te jugerai jamais dans tes jeux de délinquance.

Mais, prends bien garde de ne pas nuire à ton prochain.

Qui sait, il sera peut-être là si tu te retrouves dans le besoin.

 

Je soulève ma pinte de bière à ces amants,

À ces concubins qui baiseront en cet hiver blanc.

Dans une chambre d’hôtel loin des regards indiscrets,

De leurs émotions qu’ils manifesteront par des gestes secrets.

 

Je promets que sur les douze coups de minuits,

En pensées, je me placerai avec joie sous le gui.

En fermant mes yeux bleus, j’imaginerai embrasser,

La personne la plus solitaire en cette période de festivités.

 

Je lèverai mon regard vers les profondeurs des cieux,

En songeant à ces gens désormais à présent heureux.

À ces humains devenus, à ce que l’on croit, immortels.

Je leur offrirai une simple prière apprise à la maternelle.

 

Mais, sache qu’avant toute chose, j’ai qu’un seul désire.

C’est celui de poser une action qui me fait bien sourire,

Qui te conduira dès maintenant et pour la prochaine année.

À toi, qui lis ce poème, avec joie, je prendrai un verre à ta santé.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

J’ignore de quoi sera fait demain

J’ignore de quoi sera fait demain Photo par G.B. d’Allemagne Poème par Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Life-is-beautiful-751301571

J’ignore de quoi sera fait demain

 

J’ignore de quoi demain sera fait.

Mais, tout ce que je sais.

C’est qu’aujourd’hui

À la vie, je souris.

 

Suis-je capable de raconter mon passé ?

D’autant plus que je peux toujours me tromper.

Suis-je apte à deviner ce qui se passera la nuit tombée ?

Serais-je encore de ce monde ? Voilà une question bien posée.

 

Je profite de chaque instant,

En me souvenant de ce moment,

Que je serai toujours responsable,

De mes choix tant que j’en serai capable.

 

Ainsi en sera mon chemin, une fois parcouru.

Lorsque viendra mon dernier soupir j’aurais eu.

Car, en tout temps face à toutes mes actions.

J’aurai le choix entre la vertu ou la perdition.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Une accolade

Une accolade Poème de Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/00-1665-899112652

Une accolade

 

Quoi de mieux, en ce monde, qu’une accolade?

Donnée par notre mère lorsque l’on était malade,

Donnée par un être cher qui nous console d’une peine,

D’un chagrin d’amour qui parcourt notre corps et nos veines.

 

Sentir la chaleur si réconfortante,

Alors que la mélancolie en notre âme la hante.

Un geste si riche en générosité pour qui le reçoit,

Qu’il soit fils de paysans ou bien descendant d’un roi.

 

Une action qui peut être faite spontanément,

Un acte de noblesse qui peut être effectué lentement.

Une démarche qui nous ramène à notre humanité,

Qui nous rappelle que nous sommes des êtres de sensibilité.

 

Elle est souvent le meilleur remède face à la douleur.

Le traitement le plus efficace pour faire face à nos peurs.

Je vous fais une accolade à vous qui en avez tant besoin.

Que vous soyez riches ou pauvres, de vous prenez bien soin.

 

Car, peu importe qui nous sommes, une présence fait tellement de bien.

Avouons-le! Que serait l’amour, voire l’amitié, sans cette flamme au quotidien?

Que serait notre existence sans une accolade, un geste de réconfort, un mot gentil?

Quelle serait la signification de nos vies avant même que nous soyons partis?

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Le bilan de cette première année de pandémie

Photo par phylactère Raina décembre 2018 à Québec

Le bilan de cette première année de pandémie

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien en cette dernière journée de l’hiver. Pour ma part, je dois avouer que je suis en période de réflexion très profonde. Une réflexion qui porte autant sur le déroulement de l’hiver qui se termine dans quelques heures que sur l’ensemble de cette année de la pandémie. Une année qui m’a permis de faire le point sur ce que j’ai fait, sur ce que je n’ai pas fait et sur ce que j’aurais du faire.

Tout d’abord, j’ai fait une action qui restera marquée au plus profond de mon être. Cette action a démontré en mon for intérieur que de porter secours à un être sans défense et qui devait faire face à une souffrance indescriptible est d’une grande noblesse. Une action à laquelle je n’avais jamais pensé qu’un jour j’allais poser. À cela s’ajoute le fait que j’ai vécu amplement chaque jour que Dieu m’a permis de vivre même si parfois le péché de la luxure était au rendez-vous. Que voulez-vous? À chacun, ses péchés mignons.

Ensuite, je reconnais que cette année m’a ouvert les yeux sur certains aspects qui m’entourent. Avais-je fait le bon choix dans mes fréquentations? Cette question est apparue à la suite du déroulement de la pandémie. Comme l’affirme si bien le dicton : « C’est en période de crise que l’on connaît le genre humain. » En effet, l’authenticité de l’individu ressort lorsque les barrières d’une vie normale en société ont été levées. C’est là que la décision de vivre de plus en plus dans une autarcie s’impose. Il y en va de notre survie à la fois physique et surtout psychologique.

Enfin, j’assume pleinement mes erreurs. Pourquoi donc? Tout simplement que cela fait en sorte que je suis ce que je suis au moment même où j’écris ces lignes. Il est aussi vrai qu’il y a de fortes chances que je serai différent dans un an jour pour jour. C’est ce que l’on appelle évoluer. Mais, au fait, que signifie évoluer? La réponse varie en chacun de nous.

En résumé, à l’image de Lot et de sa famille qui fuyaient le feu de Sodome, je poursuis mon chemin inlassablement. Poursuivre son chemin, car, hier n’est plus, demain n’existe pas encore, mais seul aujourd’hui peut faire une différence dans sa vie. Et, entre vous et moi, je n’ai nulle envie de me transformer en statue de sel.

Je vous souhaite une belle fin d’hiver et un magnifique printemps.

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Être soi-même au masculin

Être soi-même au masculin dessin par ErosLoveDrawing Texte de Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/eroslovedrawings/art/Reclined-nude-self-872905334

Être soi-même au masculin

Il n’est pas facile pour l’homme d’aujourd’hui d’être lui-même. Être à la fois authentique, masculin et viril. L’authenticité de son être avec ses forces et ses faiblesses ainsi que ses possibilités et ses limites. Être masculin sans en avoir honte, ni d’être accusé de tous les maux de l’humanité. Être viril sans pour autant être affublé de machisme et de phallocrate.

Être soi-même implique à la fois le droit à la réussite, mais aussi celui du droit à l’erreur. Réussir dans l’accomplissement de soi et de ses rêves. L’erreur dans ses choix faits au fil du temps. Ce qui implique l’apprentissage de la vie. Cette vie qui est, somme toute, la plus cruelle des maîtresses d’école puisqu’elle enseigne la leçon seulement que nous avons fait nos devoirs.

Être soi-même implique l’acceptation de se voir appliquer la maxime qui veut que l’on soit puni par où l’on a péché. À chaque action, implique une réaction qui implique à son tour une autre réaction et ainsi de suite. Or, c’est de la multitude de telles réactions que l’on acquiert une certaine sagesse.

Être soi-même implique l’acceptation de ce que l’on est, et non pas de ce que la société veut que l’on soit. Ce qui est d’autant plus difficile pour l’homme de cette époque où tout doit être aseptisé dans un environnement dans lequel tout est épuré de la moindre souillure. Une souillure qui a pour origine l’image déformée, voire galvaudée, du genre masculin dans la société actuelle.

Être soi-même implique enfin la reconnaissance de sa vulnérabilité face à l’avenir. Un avenir qui semble, avec la pandémie, condamner tout rapprochement de ce « soi-même » dit masculin avec cet autre « soi-même » dit féminin. Ces deux « soi-même » sont-ils désormais condamnés à vivre, voire subsister, dans un monde chimérique se nourrissant de la peur de l’autre, mais surtout de la peur de soi-même. Ce qui est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’un soi-même au masculin.

De

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada