Les deux chattes noires

Les deux chattes noires Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Sarras-Dollhouse Source : https://www.deviantart.com/sarras-dollhouse/art/AI-Vintage-Nudes-Standing-959964426

Les deux chattes noires

 

Je fréquente depuis longtemps deux dames.

Elles mettent mon cœur tout feu, toutes flammes.

Des beautés à la fois étranges et amusantes,

Et qui possèdent une allure divertissante.

 

Elles sont deux sœurs jumelles.

Et, ma foi, elles semblent éternelles.

Elles sont originaires des pays slaves.

Fières descendantes de guerriers braves.

 

Elles parlent dans un dialecte millénaire.

Ce qui, j’en conviens, n’est pas pour me déplaire.

Cela donne un air tout à fait champêtre à nos jeux.

Et, pour être franc avec vous, cela me rend heureux.

 

Leurs intimités ont le même pelage noir.

Que je prends plaisir à caresser chaque soir !

Elles sont si identiques que souvent, je me mêle.

Lorsque par erreur, de leurs prénoms, je les appelle.

 

Elles ont chacune un tempérament différent.

Leurs caractères sont contraires manifestement.

Il serait utile de vous expliquer ce qu’il en est.

Deux sœurs adorables, mais divisées dans les faits.

 

L’une est tellement douce et timide.

À chacun de mes baisers, elle devient humide.

Elle aime bien se blottir dans le creux de mes bras.

Alors que de mon côté, je ressens son cœur qui bat.

 

Combien de fois, l’ai-je câliné pour la rassurer ?

Lui manifester de la tendresse pour la réconforter.

Tandis que son souffle s’apparente à un ronronnement.

Et qu’elle ferme ses paupières pour s’endormir paisiblement.

 

L’autre est à l’image d’une vraie tigresse.

Quel délice indescriptible de cajoler ses fesses !

De sentir ma hampe pénétrer cette zone défendue.

Alors qu’elle et moi sommes, sur ce lit, entièrement nus.

 

Quel bonheur de l’entendre gémir à chacun de mes coups !

Pendant que je l’embrasse avec ardeur sur le cou.

De humer son parfum à me remplir d’ivresse.

Quelle fierté d’avoir satisfait la comtesse !

 

Je suis l’amant de ces aventurières.

Mon cœur appartient à ces belles flibustières.

Je suis à la fois leur jouet, leur babiole et leur trophée.

Comme des maitresses, je suis leur esclave dévoué.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Les trois jolies

Les trois jolies Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Sarras-Dollhouse Source : https://www.deviantart.com/sarras-dollhouse/art/AI-Three-Vintage-Nudes-960008533

Les trois jolies

 

Il y a des jours que je ne peux pas oublier.

Des circonstances qui survivront dans le temps.

Des événements gravés en ma mémoire éternellement.

Des gens qui ont, dans ma vie, une tendre lumière, apportée.

 

C’est ainsi qu’en cette chaude après-midi,

J’ai eu la chance de recevoir dans mon atelier,

Trois dames arrivées d’un lointain pays étranger,

Elles me parlèrent avec, ma foi, un accent si exquis.

 

Elles se ressemblèrent à s’y méprendre.

Leurs corps magnifiques attirèrent mon regard.

Moi, un homme, que l’on appellera bientôt un vieillard.

Alors que mes crayons et tableaux, jamais, je n’allais rendre.

 

Sans attendre, elles se présentèrent avec entrain.

En prenant la parole, chacune à son tour d’une voix douce.

Leur seule différence était leur chevelure brune, noire et rousse.

Isabella, Monica et Francesca sonnèrent, à mon esprit, tel un refrain.

 

Elles me firent penser à trois fleurs perdues.

Égarées dans cette cité à l’histoire tantôt étonnante.

Quelquefois triste ou romantique, mais souvent déconcertante.

Une capitale érigée depuis longtemps sur une plaine à perte de vue.

 

Elles me proposèrent, avec sourire radieux, sans attendre séance tenante.

Dans laquelle leur charmante nudité sera dévoilée de belle manière !

En guise de souvenir de leur séjour en cette ville remplie de mille mystères.

C’était là, pour moi, une requête bienvenue en cette journée suffocante !

 

J’acceptai sans hésiter avec grande joie en mon modeste cœur.

Après tout, cette expérience était, pour leur serviteur, inhabituelle.

Surtout de la part de dames qui me firent penser à des tourterelles.

Tandis que se déversa sur mon corps vieillissant une abondante sueur.

 

Elles se tinrent debout, et dévêtues, attendant mon signal.

Approchez-vous ! Placez-vous devant mon humble chevalet !

J’agrippais avec fébrilité mon crayon pour réaliser un superbe ballet,

Sur le papier vierge afin d’immortaliser ces étrangères si belles.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Cependant

Cependant, Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Sarras-Dollhouse Source : https://www.deviantart.com/sarras-dollhouse/art/AI-Vintage-Victorian-Bending-Over-965058331

Cependant

 

Il était neuf heures du soir.

Nous avions tant envie de boire.

Un verre de vin pour fêter cette soirée,

Qui a été sa première séance de nudité.

 

Elle m’a demandé de rester déshabillée.

Car, elle se sentait bien tel un nouveau-né.

Comment pouvais-je lui refuser une humble requête ?

Alors qu’elle était superbe à m’en faire perdre la tête.

 

Elle s’appelait Victoria.

Elle venait d’îles lointaines, je crois.

Son accent trahissait des origines divines.

Ses courbes étaient à la fois légères et fines.

 

Elle possédait une tresse magnifique.

Ses seins étaient tout simplement féériques.

Elle avait un visage d’ange qui me laissait pantois.

Son corps était à lui seul une œuvre d’art, croyez-moi.

 

Cela faisait longtemps que l’on souhaitait cette occasion.

Elle avait répondu à mon annonce peu après sa parution.

D’une voix fébrile, elle me téléphona pour un rendez-vous.

Rien qu’à entendre son élocution, j’imaginais devenir fou.

 

Son charme était bien au-delà de mes espérances.

Dans mon atelier, je l’ai fait entrer avec grande impatience

Elle avait, par sa présence, illuminé la pièce qui lui était réservée.

J’ai connu des modèles de tous les styles, mais aucun n’avait sa beauté.

 

« Cela ne vous dérange pas de commencer dès maintenant. »

Je le lui ai demandé avec courtoisie, bien évidemment.

Elle me déclara ceci : « je suis à votre disposition. »

Il ne me fallait pas plus pour m’emparer d’un crayon.

 

Avec une spontanéité déconcertante,

Elle s’est placée devant moi sans attente.

Postures choisies avec liberté selon ses aspirations !

Elle les a réalisées avec une surprenante imagination.

 

Tout était fait avec un naturel stupéfiant.

Cette question vint en mon esprit inévitablement.

Était-ce la première fois qu’elle posait nue ?

Son aisance était si manifeste à première vue.

 

Le temps défila aussi vite que l’éclair.

Comme il est vrai que le bonheur est éphémère.

La lune et les étoiles ont pris la place de l’astre du jour.

Une telle femme, en mon cœur, elle y sera pour toujours.

 

La fin est, à mon désespoir, arrivée.

C’est le moment, pour son travail, d’être payée.

Cela m’attriste de voir une si charmante dame partir.

Cependant, une chose m’a dit qu’elle allait bientôt revenir.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/0isnsx7jskb91a-981094258

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses

 

En ce samedi de septembre.

N’avait-elle pas nos corps qui tremblent ?

Une étrange sensation inconnue jusqu’à ce jour.

Comme la vie peut parfois nous jouer de vilains tours.

 

Je ne doutais pas d’être tombée follement amoureuse.

De prendre du plaisir à entendre ta voix langoureuse.

De ressentir la chaleur de ta poitrine sur le mien.

Est-ce le fruit du hasard, un coup du destin ?

 

Pourquoi me poser cette question ?

Serait-il préférable de jouir de cet instant si bon ?

Je n’aurais jamais songé de pouvoir chérir une femme.

Encore moins, de voir en elle une ardente flamme.

 

J’ai réalisé une conduite qui m’a rendue pantoise.

Une action si intime dans ma maison couleur ardoise.

Quel bonheur indescriptible de t’avoir embrassée !

Quelle satisfaction indicible de t’avoir enlacée !

 

Sous l’impulsion, ma vulve s’est humidifiée.

Avec une imagination fébrile, je l’ai tellement désirée.

Sa peau, avec ma langue, j’ai lentement parcouru.

Son buste, je l’ai tant admiré, alors qu’il était nu.

 

J’ai goûté avec délice la douceur de sa bouche.

C’est ainsi que coula en moi une véritable douche.

Lui faire l’amour était l’unique remède pour me guérir.

Être l’une sur l’autre évoluait en ma raison de vivre.

 

Je frissonnais seulement qu’à y penser.

De cette occasion, longtemps, j’en ai rêvé.

Moi? Être éprise de ma meilleure amie d’enfance !

Nous avions fait tant de bêtises, de sottises à l’adolescence.

 

La courbe de ses formes, j’ai tant aimé les caresser.

Son parfum, avec volupté, j’ai secrètement humé.

Évidemment, par mesure de prudence, j’ai fait attention,

À mes gestes, mes actions, pour éviter bien des soupçons.

 

Après tout, je suis une dame de la haute société.

Née dans une famille catholique qui abhorrait ce péché.

Je suis faite ainsi même si cela me ferme les portes du paradis.

Au plus profond de mon cœur, j’appréciais depuis toujours la belle Marie.

 

Je m’étais sans cesse sans retenue jusqu’à ce geste fatidique.

Digne d’un roman d’amour aux personnages épiques.

Ne croyez surtout pas que je sois en détresse.

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses.

 

De

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

C’est une chaude journée d’été

C’est une chaude journée d’été Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Modèle : MilkaVi Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/It-s-a-warm-summer-day-980845580

C’est une chaude journée d’été

 

C’est une chaude journée d’été.

Rien de plus agréable que de profiter de cette chaleur.

Même si notre astre bien-aimé se couche de bonne heure.

Une canicule tant appréciée en cette période de l’année.

 

Le soleil brille de tous ses feux.

Les oiseaux sont juchés sur les bois verts.

Assise sagement loin des regards de ces gens pervers,

J’observe les cerfs qui gambadent d’un air joyeux.

 

À demi nue, à demi vêtue, je profite de cet instant.

Pas un son ne sort de ma bouche aux lèvres humectées.

Je désire, de cette vie, simplement pouvoir l’apprécier.

En cachant mon magnifique buste sensuellement.

 

Les grains de gravier de mon sablier ont arrêté de couler.

J’en oublie même les jours d’autrefois et les coups du destin.

Je deviens alors telle une fleur dans un superbe jardin.

J’apprends à me connaître, à me priser, à m’aimer.

 

L’air frais de la nature me fait tellement de bien.

Tel bonheur indescriptible envahit tout mon être.

Rêver à mes chéris m’apporte tant de bien-être.

Oublier avec joie les tracas vécus par les citadins.

 

Jambes écartées afin de permettre à mon intimité

De profiter copieusement de ce moment de répit.

Puisqu’au déclin, j’inviterai mon amant dans mon lit.

Je jouirai à volonté de son savoir-faire en toute liberté.

 

La vie peut être parsemée de douces histoires.

Il suffit de croire à nos qualités, à nos capacités.

Tout peut arriver, même cette chaude journée d’été.

Nous serons ainsi en paix avec soi quand viendra le soir.

 

Je remercie le ciel pour cet agréable cadeau.

Être là et nulle part ailleurs en cet univers !

Inutile, pour goûter un tel paradis, de voguer sur les mers.

Il suffit d’ouvrir les yeux de son cœur à ce qui est beau.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada