Archives
Compte-rendu de mon séjour à Montréal

Votre humble serviteur RollandJr St-Gelais
Compte-rendu de mon séjour à Montréal
Bonjour tout le monde,
J’espère de tout mon cœur que vous passez un été agréable. Pour ma part, je suis vraiment comblé par mon dernier séjour vécu à Montréal. Un séjour qui dura de lundi 13 au jeudi 16 août inclusivement où non seulement je fis la rencontre de Phylactère Raina dans le cadre d’une séance de nudité artistique mais où la chance de visiter la basilique Notre-Dame de Montréal m’a été offerte. Et, pourquoi pas?, j’ai pu assister à deux projections en salles de cinéma au sein d’un cinéma aux dimensions titanesques comme on peut seulement en trouver dans la métropole du Québec.
Il est à noter que je réside au même hôtel depuis que je me rends régulièrement à Montréal. L’endroit où il est situé est tout à fait approprié pour faciliter mes nombreux déplacements, et ce grâce à la principale station de métro et de bus de la ville de Montréal. La proximité des services de transport est sans contredit un aspect à ne jamais négliger lorsque nous visitons une cité d’importance considérable en fait de population et d’étendue urbaine.
Ceci écrit, j’ai pu travailler dans le cadre d’une séance
de nudité artistique avec une dame remarquable du nom d’artiste de Phylactère Raina. Elle est à la fois photographe et modèle vivant de grand renom dans les domaines précédemment nommés. Une telle séance a été l’occasion de vivre une situation rarement vécue par votre humble serviteur dans le cadre de sa carrière de modèle vivant. Je crois bon de garder le secret entourant ladite situation afin de susciter votre curiosité pour les articles à venir. Articles où les photos réalisées et préalablement retravaillées accompagneront le tout soit ma prose ou ma poésie. La seule chose que je peux vous dire pour le moment est mon admiration envers cette femme extraordinaire qu’est Phylactère Raina. Son imagination, sa créativité, son ouverture d’esprit et sa recherche de l’excellence ont fait de cette séance un véritable plaisir pour le néophyte que je suis. C’est un fait à retenir. J’ai beau avoir une certaine expérience dans ce domaine, lequel est sans contredit une véritable passion pour moi, mais force est de constater que Phylactère Raina possède une longueur d’avance plus que considérable sur moi-même. Croyez-moi que mes futures publications entourant ladite séance vous étonneront tant par la qualité des photos que par l’inspiration qu’elles auront suscitée en moi.
Pour ce qui est de ma visite au sein de la basilique Notre-Dame de Montréal, je peux vous affirmer que cela a dépassé, et de loin, mes attentes. Quelle architecture formidable ! Quelles œuvres d’art religieux dignes d’êtres présents dans les Cieux ! Quels lieux suscitant, fait rarissime à mes yeux, à la fois la curiosité touristique et le recueillement digne de ce haut lieu de pèlerinage catholique. La quiétude de l’endroit accompagné par le respect du silence de la part de la foule y est certainement pour quelque chose. Oui, j’ai réalisé plusieurs photos durant ma visite.
Cependant, j’ai pris quelques instants afin de prier pour toutes les personnes qui ont jalonné avec moi le chemin, parfois droit, parfois tortueux et d’autres fois tumultueux, de la vie. J’ai prié pour le pardon de mes péchés, pour mes fautes, pour mes erreurs. J’ai prié pour rendre grâce pour la beauté même de la vie, pour celles et ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme, pour celles et ceux qui ne pensent pas à le faire pour des raisons qui leur appartiennent, pour celles et ceux qui ont une foi étrangère à la mienne. Ceci inclut celles et ceux qui ont pour Dieu, Yahvé, Allah ou toutes autres divinités. Ne vit-on pas sous un même ciel ?
Et, pour reprendre mon texte publié au sein de mon Facebook, j’ai prié pour ces raisons: « Nous avons une dette énorme envers l’église catholique. Sans elle, notre patrimoine, notre culture, notre belle langue française n’existeraient tout simplement plus. Oui je suis catholique pratiquant. Merci mille fois à mes parents de m’avoir donné foi en Dieu, en la vie et en l’amour. Merci aux petites franciscaines de Marie de Baie-St-Paul de m’avoir sauvé la vie. Merci à tous les anges qui m’ont accompagné au cours de mon pèlerinage terrestre vers le chemin du Père. »
Que puis-je dire de mes visionnements en salle de cinéma? Simplement ceci: J’ai été plus que satisfait. Deux films de genres totalement différents visionnés dans des salles titanesques sur des écrans énormes ont fait de votre humble serviteur un cinéphile comblé par la vie. C’est le moins que je puisse affirmer.
En résumé, mon séjour vécu à Montréal a été réellement agréable. Agréable tant par les rencontres que par l’expérience vécue avec Phylactère Raina sans omettre les restaurants où j’ai savouré des plats délicieux. Oui, le Québec regorge d’endroits à visiter et de gens à connaître. C’est à chacun de nous de prendre le temps de faire le premier pas. Merci de m’avoir lu!
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Voici une amie et une artiste formidable : Sonia Bertrand de Québec
Voici une amie et une artiste formidable :
Sonia Bertrand de Québec
Bonjour tout le monde,
C’est avec un plaisir immense et un grand honneur que je vous présente une vidéo réalisée à l’occasion d’un spectacle offert par une amie et une artiste formidable de Québec. En effet, Sonia Bertrand est parmi mes plus fidèles amis-es de Québec, ville où je réside depuis maintenant 20 ans.
Sonia Bertrand est une passionnée de la chanson française, notamment de Charles Aznavour, des arts et de la vie. Des passions qu’elle transmet à chacune de nos rencontres. Voilà pourquoi il m’a semblé bon de lui faire une place particulière au sein de mon blogue en lui dédiant cet article. Sonia Bertrand sera en spectacle le 6 octobre 2018.
Vous trouverez toutes les informations sur son site qui se trouve ici : http://soniabertrand.com/
Bon succès à toi, chère amie !
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais de Québec Canada
Une autre réalité méconnue : La prestation en classe
Une autre réalité méconnue : La prestation en classe
Bonjour tout le monde,
J’ai eu l’idée en assistant à un match de hockey à Québec de donner suite à cette série de diaporamas concernant le déroulement de mes prestations de nudité artistique. En effet, il me semble tout à fait normal de créer et de vous présenter un diaporama à partir des photos prises dans le cadre du cours de dessin à l’université du Québec en Abitibi-Tesmicamingue (satellite Montréal) qui a eu lieu lundi le 19 février 2018. Certes, ce n’est pas la première fois que mes services ont été requis dans le cadre de ce cours de niveau universitaire. Toutefois, le fait de réaliser des photos à la fois du déroulement du cours et des œuvres réalisées par les élèves de madame Samuelle D.-H., dans l’optique de produire un tel montage est tout nouveau. À vrai dire, c’est aussi pour une question de justice à l’égard des ces élèves et de leur enseignante que ma décision de créer ce diaporama fut prise durant le match de hockey. Et, entre vous et moi, ils méritent bien une telle attention de ma part.
Bref, c’est avec un grand honneur que je vous présente ledit diaporama composé de photos prises par nul autre que madame Samuelle D.-H., lors de ma prestation en tant que modèle vivant (nu intégral) réalisé dans une institution académique de haut niveau. En effet, le réseau publique des universités québécoises, communément connu avec les sigles de U.Q.A. suivie de la première lettre de la ville où elle se trouve, est reconnu pour son excellence et sa rigueur d’enseignement.
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La beauté de la nudité féminine en plein vol

Pour faire un peu différent Source : https://voyageonirique.com/2018/01/26/sexy-hotesse/
La beauté de la nudité féminine en plein vol
Des hélices
Astrojet, Whisperjet, Clipperjet, Turbo
A propos chu pas rendu chez Sophie
Qui a pris l’avion St-Esprit de Duplessis
Sans m’avertir
Alors chu r’parti
Sur Québec Air
Transworld, Nord-East, Eastern, Western
Puis Pan-American
Mais ché pu où chu rendu
J’ai été
Au sud du sud au soleil bleu blanc rouge
Les palmiers et les cocotiers glacés
Dans les pôles aux esquimaux bronzés
Qui tricotent des ceintures fléchés farcies
Et toujours ma Sophie qui venait de partir
Partie sur Québec Air
Transworld, Nord-East, Eastern, Western
Puis Pan American
Mais ché pu où chu rendu
Y avait même, y avait même une compagnie
Qui engageait des pigeons
Qui volaient en dedans et qui faisaient le ballant
Pour la tenir dans le vent
C’était absolument, absolument
Absolument très salissant
Alors chu r’partie
Sur Québec Air
Transworld, Nord-East, Eastern, Western
Puis Pan American
Mais ché pu où chu rendu
Ma Sophie, ma Sophie à moi
A pris une compagnie
Qui volait sur des tapis de Turquie
C’est plus parti
Et moi, et moi, à propos, et moi
Chu rendu à dos de chameau
Je préfère
Mon Québec Air
Transworld, Nord-East, Eastern, Western
Puis Pan American
Mais ché pu où chu rendu
Et j’ai fait une chute
Une kriss de chute en parachute
Et j’ai retrouvé ma Sophie
Elle était dans mon lit
Avec mon meilleur ami
Et surtout mon pot de biscuits
Que j’avais ramassé
Sur Québec Air
Transworld, Nord-East, Eastern, Western
Puis Pan-American
Mais ché pu où chu rendu
De
Robert Charlebois
Rétrospective professionnelle en tant que modèle vivant (nu)
Rétrospective professionnelle en tant que modèle vivant (nu)
« Il était pour moi un besoin absolu d’acquérir un plein droit sur mon corps et de le faire découvrir aussi bien en tant qu’oeuvre d’art remarquable que d’être un homme vivant et pleinement masculin. » RollandJr St-Gelais
Prologue
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien et que vous avez passé une période des fêtes des plus agréables. De mon côté, tout est s’est passé à merveille surtout que mon bon ami Daniel et son chat, un gros matou du nom de Merlin, est venu réveillonné chez-moi en compagnie de ma belle Plume. Il est vrai que j’aurais bien aimé faire une visite-surprise à mon père mais étant donné son âge vénérable et la distance entre nos deux villes respectives, et ce en pleine saison hivernale où les routes sont glacées, il valait mieux redoubler de prudence. Bref, j’ai décidé de rester à Québec pour la période des fêtes. Après tout il restera une année complète pour rendre visite en toute sécurité. N’est-ce pas ?!
Sous un autre ordre d’idées, j’ai décidé de réaliser une rétrospective de
mon expérience professionnelle en tant que modèle vivant (nu intégrale) afin de faire une mise-au-point explicative sur d’un côté, ma passion proprement dite et, d’un autre côté, sur les visions que mes plus grands amis et mes plus intimes connaissances ont accepté de me faire part. Pour ce faire, je leur ai écrit via le service de messagerie de Facebook avec le plus grand soin afin de ne jamais les indisposer d’une quelconque manière. Le respect est toujours de mise , et ce en tout temps.
En réalité, ma rétrospective concerne deux aspects indissociables l’un de l’autre. En premier lieu, le fait d’être tout simplement modèle nu. Je fais référence dans ce cas-ci à la nudité qui certes n’a aucun tabou ni de fausse-pudeur mais qui respecte en tout temps les principes de base du domaine de la nudité artistique. En second lieu, le fait d’être un modèle nu vivant avec un handicap physique apparent mais avec une autonomie, avouons-le franchement, impressionnante pour bon nombre des gens, artistes ou étudiants, devant lesquels j’offre mon talent.
Certes, peu de gens accepteraient de poser nu devant un groupe d’artistes, qu’ils soient professionnels ou amateurs ou bien des étudiants en arts. Ce qui est davantage le cas lorsqu’on est atteint d’une situation physique, disons-le en toute honnêteté sans y mettre trop d’emphase, atypique. Mais, attention ! Ma joie de vivre a toujours été l’une des pierres angulaires à chacune de mes prestations devant un groupe. Être nu, c’est d’abord et avant toute chose être authentique. Et comme ma joie de vivre fait partie intégrante de ma personne.
Qui plus est ! Une telle rétrospective a pour lointain début une soirée de nudité artistique qui a eu lieu un soir d’été dans la belle ville de Montréal, en compagnie d’une amie extraordinaire en la personne de Marie-Pier Auger et d’un artiste formidable de réputation internationale du nom de Michel T. Desroches. En effet, le début de mon aventure dans ce domaine a belle et bien eu lieu grâce à leurs aides. À cela s’ajoute des réalisations de type « underground » menées par mains de maître par une équipe formidable sous la direction de Patrick Audinet et de Marie Laroque. D’ailleurs, l’une de ces réalisations a eu lieu dans un bar situé dans le centre-ville de Montréal. Ce fut là une expérience qui m’a beaucoup plu. Je serai toujours reconnaissant à ces personnes d’être le prélude à mon expérience de modèle vivant.
Une expérience qui alla propulser votre humble serviteur vers une certaine reconnaissance internationale par le biais d’articles publiés au sein de magazines et de journaux lesquels ont passé presque sous silence, et j’en suis très heureux, la cause de ma situation physique préférant, et de loin, mettre l’accent sur ma démarche artistique. Il faut reconnaître que les médias ont largement fait leur choux-gras de la raison d’être de mon corps atypique, et bien souvent, à mon grand détriment.
Pour mener à bien ma rétrospective professionnelle, j’ai cru utile de demander l’opinion à plusieurs de mes amis-es et connaissances qui partagent avec moi la passion de la nudité artistique. À cela s’ajoutent d’autres personnes avec qui j’entretiens de bons liens amicaux mais qui n’ont pas nécessairement une telle passion qu’a votre humble serviteur. La majorité des gens interrogés sont membres des divers réseaux sociaux sur lesquels je suis inscrit, notamment celui de Facebook et sur Twitter. Il va de soi qu’ils vivent, pour un nombre important d’entre eux, au sein de pays situés à des milliers de kilomètres les uns des autres.
Tout ceci a eu pour conséquence une variété de réponses à ces questions à la fois simples et concises : En premier lieu, que pensez-vous de mon cheminement dans le domaine de la nudité artistique depuis que vous ayez appris que je suis modèle vivant ? En deuxième lieu, comment avez-vous réagit lorsque vous l’avez su et surtout comment l’avez appris ? En dernier lieu, que pensez-vous du fait que je sois modèle vivant (nu intégral) pour des écoles d’arts et des ateliers ? Trois questions dont les réponses allaient certainement m’interpeler. C’est ce que nous allons voir dans ce qui suit. Il va de soi que je présente mes remerciements les plus chaleureuses à toutes les personnes qui ont bien voulu répondre à ma requête de participer à un tel travail de réflexion.
Cependant, une chose doit être clarifiée une fois pour toutes. Je suis
parfaitement conscient que mon choix de carrière, aussi inhabituel qu’étrange pour plusieurs d’entre vous, a certainement été une source incroyable d’interrogations, voire d’une certaine façon de scandales, pour ceux et celles qui ne s’y attendaient pas. Vous comprendrez sans aucun doute que mon cheminement de vie y est pour beaucoup dans un tel choix. Subir les regards inquisiteurs tout au long de mon enfance et de mon adolescence, être présenté telle une bête de foire en première page d’un journal à sensation dont les plus hautes autorités de la presse canadienne durent réagir avec véhémence. À cela vient s’y ajouter une utilisation à la fois abusive et immorale de la part d’avocats plus soucieux de se faire du capital à la fois professionnel et financier que d’agir dans mes intérêts légaux. Et, croyez-moi sur parole, cela m’a pris plus de 30 ans à pouvoir m’en remettre. Bref, il était pour moi un besoin absolu d’acquérir un plein droit sur mon corps et de le faire découvrir aussi bien en tant qu’oeuvre d’art remarquable que le faitd’être un homme vivant et pleinement masculin.
Une des réponses qui résume assez bien l’ensemble de celles reçues jusqu’à maintenant me vient de mon grand ami de la France, lui-même artiste, et j’ai nommé Eri Kel. Voici ci-dessous sa réponse laquelle est accompagnée d’une de ses magnifiques réalisations.
» Bonjour Rolland, Je l’ai découvert un peu par hasard car depuis des années, je me passionne pour tout ce qui touche au modèle vivant et à la démarche de ceux qui posent. J’ai d’ailleurs écrit une étude à ce sujet il y a plusieurs années, après une enquête auprès d’une centaine de modèles. Après, je suppose que les algorithmes utilisés par Facebook pour analyser nos centres d’intérêt fait que je me vois régulièrement proposé des profils de modèles d’art. Pour le fait de poser avec un handicap physique, je trouve cela très courageux tant les gens ont déjà des a priori sur le corps et la nudité. J’anime un atelier de modèles vivants et je peux observer les réactions des uns ou des autres quand un(e) modèle est déjà hors des standards (très maigre ou très fort). Mais je n’en tiens pas compte en me disant qu’il faut accepter le corps dans toutes ses différences, et fais venir les modèles que j’ai envie de faire venir. »
Plusieurs mots doivent être soulignés dans un tel témoignage ; acceptations du corps, différences, courage, préjugés sur la nudité du corps. C’est un fait indéniable que j’accepte mon corps non pas parce qu’il est différent mais tout simplement parce qu’il est le mien et que je ne pourrai jamais le remplacer. Il en est de même pour chacun d’entre nous. Ce qui ne signifie pas que nous devons accepter un quelconque laisser-aller qui risquerait de mettre en péril une bonne santé, mais plutôt d’être conscients que nos particularités physiques font de nous des gens uniques. Une unicité qui relie les différentes composantes de l’être humain telles que la spiritualité, les attributs physiques et intellectuels, les capacités émotionnelles ainsi que notre parcours de vie avec nos erreurs et nos belles réalisations. Dans un tel cas, notre unicité devrait devenir une source extraordinaire de force. N’est-ce pas ?!
Pour ce qui est du courage qui m’a à la fois aidé et incité à traverser bien des obstacles et à briser bien des préjugés, force est d’admettre que mes parents sans oublier les membres de ma famille et mes amis les plus proches ont été un appui incommensurable dans mon cheminement. À cela, je dois mentionner l’aîné des frères qui a été assassiné dans des circonstances horribles lors de la grève du front commun de 1972 à Sept-Îles. Que serais-je sans leur apport ? Bien malin celui qui pourrait le deviner.
Parmi les personnes qui ont répondu à mon appel sur les réseaux sociaux, une ressorte du lot. En effet, l’ancienne petite amie de mon défunt frère, celui qui a été assassiné en mai 1972, a bien voulu me donner son opinion dont il me fait plaisir de partager avec vous. En effet, elle affirme que «… si c’est le chemin que tu as choisi pour évoluer et répondre à la quête de l’actualisation de ton être, c’est bien pour toi! Nous avons tous en tant qu’être humain un tracé de vie afin d’acquérir l’évolution pour laquelle nous sommes ici. » À vrai dire, jamais de ma vie, je n’ai pu trouver chaussure à mon pied en ce qui concerne mon épanouissement tant émotionnel que spirituel. En effet, je suis dans l’impossibilité de vous décrire les émotions et de sentiments d’intériorité vécus à chacune de mes prestations de nudité artistique tellement tout ceci a été ressenti avec intensité, mais aussi avec un immense plaisir.
Parmi mes plus profondes émotions vécues en tant que modèle vivant, la gratification de la part de certains magazines européens spécialisés dans le domaine de la nudité artistique ou bien dans des domaines connexes a certainement été la plus valorisante pour votre humble serviteur. J’ai bien écrit « humble serviteur » puisque je reconnais que sans l’apport des personnes qui ont cru en mon potentiel en tant que modèle vivant, et ce au tout début de mes balbutiements dans ce domaine, une telle expérience aurait été tout simplement impossible. Or, comme l’affirme si bien le proverbe : » Impossible n’est pas français ». Parmi ces magazines, il y en a un qui a réalisé un reportage tout à fait exceptionnel sur ma passion dans un numéro publié en 2015 dans » La Vie au Soleil « . Et, je dois avouer avec un plaisir immense que l’on a pris grand soin d’éviter de mettre l’emphase sur la cause de ma situation physique. Un sujet tellement rapporté dans certains médias canadiens et souvent à mon détriment. Autre fait intéressant à retenir, j’ai tout fait en mon pouvoir afin de ne pas être utilisé d’une quelconque manière que ce soit dans une procédure légale qui a été réalisée contre les instances fédérales considérant que j’ai fait plus que ma part dans un passé pas si lointain. D’autres médias du Québec se sont aussi intéressés à ma passion tout en passant sous silence le drame de la thalidomide. Après tout, ma vie est loin d’être dramatique. N’est-ce pas ?!
Ce qui comprends, et ce à ma grande surprise, ma séance de nudité
érotique. Une telle séance a été chaudement saluée par la directrice de l’association canadienne des victimes de la thalidomide, madame Mercedes Benegbi, pour le fait d’avoir osé, avec un souci indéniable de respect et de bon goût, aborder un aspect méconnu, voire tabou au sein de la société actuelle. C’est-à-dire la sexualité des personnes vivant avec une situation de handicap. Il va de soi que le tout a été réalisé d’un point-de-vue jusque-là innovateur dans les annales du modèle nu.
Que serait mon expérience de modèle vivant sans la participation active de certaines personnes de la gente féminine ? J’ai eu la chance extraordinaire de vivre quelques séances de nudité artistique non seulement en compagnie de femmes qui agissaient jusque-là comme des aides lors desdites séances, mais aussi comme collègue lors de poses nues en duo. Je tiens tout d’abord à souligner la présence d’une amie originaire de la région de la Mauricie qui m’a accompagné à la séance qui a eu lieu le 29 novembre dernier au local de la Factrie situé dans la ville de Shawinigan. Sa présence fut appréciée non seulement par votre humble serviteur mais aussi par tous les artistes présents à cette occasion. Merci à ma belle Lysandre pour sa participation. Ensuite, je désire souligner avec un immense plaisir la participation de mon amie de Montréal
Mélia N., qui a accepté d’être non seulement mon aide mais aussi mon accompagnatrice au sein de la séance qui se déroula au LiveArt de Montréal le 22 novembre dernier. Une séance qui en fit sourire quelques-uns pour une situation à laquelle votre humble serviteur ne s’y attendait absolument pas. Soyez rassurés fidèles lecteurs et lectrices, cela ne concerne en rien une quelconque forme de vulgarité même si la pose était faite avec une grande intimité. je vous l’assure !
Certes, j’avais déjà vécu ici même à Québec une autre expérience de nudité artistique en duo avec une femme. Toutefois, cela a été fait dans un cadre d’un essai de type exploratoire en tenant compte du caractère néophyte à la fois de votre humble serviteur et de la dame en question. Par un souci de respecter sa vie privée, il me parait être utile de conserver son anonymat. Là encore, notre séance fut réalisée selon les règles de l’art.
Une chose doit être dite concernant l’utilisation de certaines des photos à la fois de ma personne en tant que modèle nu que des dessins réalisés en ateliers ou en classe. D’ailleurs, vous avez eu la chance de voir plusieurs desdites photos prises durant les cours d’arts, notamment à la faculté des arts visuels sous la direction de madame Samuelle D.-H. de Montréal, pour vous faire une idée de mon professionnalisme.
C’est un fait. J’utilise abondamment les photos pour d’une part, être
une source d’inspiration dans la composition de mes poèmes et, d’autre part, pour décrire le déroulement des séances concernées. Cela a un double objectif. Primo, vous faire ressentir dans la mesure du possible l’ambiance dans laquelle les gens et moi-même avons vécu la séance proprement dite. Secundo, démontrer dans la mesure du possible qu’être un modèle nu est une activité qui se vit tant avec son corps qu’avec ses émotions.
Il va de soi que je n’aurai pas assez d’un seul article pour décrire toute la joie que m’a procuré d’être modèle vivant (nu intégral). Cependant, il vous est permis de parcourir l’ensemble de mon blogue pour vous en donner une petite idée. Une idée qui vous fera découvrir la noblesse de cette profession. Comme l’a souligné ma correspondante de la France et elle-même modèle vivant, madame Pascale Nicolas, « … les modèles ont compris que la nudité dans l’histoire de l’art c’est la transmission du vivant à travers les cultures et les générations. »
Épilogue
En guise d’épilogue, le mot qu’a bien voulu me faire part ma tendre amie de la Finlande, du nom de Élisa Ramos, décrit à la perfection l’ensemble des propos recueillis dans mon investigation. En effet, elle a simplifié de manière agréable ce que les gens pensent de ma démarche en se prononçant ainsi : » Je trouve ça super, car tu assumes ta différence. De plus, ça permet aux élèves de travailler sur différents types de modèles, pas seulement sur des corps « classiques ». Les nombreuses invitations faites par les écoles d’arts et les ateliers lorsqu’elles apprennent ma candidature, parfois de bouche à oreilles, prouvent de manière sans équivoque une telle affirmation.
Toutefois, et après mûres réflexions, j’ai décidé de laisser parler deux des artistes avec qui j’ai connu un succès inattendu au sein des médias artistiques du Québec. En effet, leurs témoignages résument à la perfection la valeur même de ma passion mais aussi mon professionnalisme grandement reconnu par mes pairs. Mon cher ami et photographe Jérôme Bertrand a témoigné de ceci : » Tu as la passion de l’art et l’amour des artistes. Ton combat est celui de nous tous en cette ère de l’image et tu braves les foules et les lentilles tel un chevalier. Je te souhaite de belles rencontres et plusieurs projets dans les années à venir mon ami! «
Et pour ce qui est de l’artiste-peintre de réputation internationale du
nom de Michel T. Desroches, son mot conclue très bien l’ensemble de mon parcours dans le domaine de la nudité artistique, et ce en ces termes : » Tu es un très bon modèle. Quand tu l’as été pour moi, tu débutais et tu n’étais pas encore en pleine confiance…mais j’imagine que l’expérience que tu as acquise depuis ce temps fait de toi un modèle expérimenté… Félicitations pour ton courage et l’acceptation de ton corps atypique… Bravo !!! » Sache mon cher ami que mon expérience a fait de moi un homme comblé par la vie et que ma passion pour ce domaine est la pierre angulaire de ce blogue dédié à la fois à la nudité artistique, à la photographie et à la poésie.
Et, je vous promet que c’est loin d’être fini. Si Dieu le veut !
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Le temps passe mais la passion demeure

Le temps passe mais la passion demeure.
Le temps passe mais la passion demeure.
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien et que le mois de décembre vous soit favorable. Pour ma part, la vie est tout simplement magnifique. En effet, outre le fait que « les Canadiens de Montréal », mon équipe de hockey, ait repris le chemin du succès atteignant ainsi la moyenne nécessaire pour une place en séries de la coupe Stanley, ma vie connait une pente artistique ascendante.
En effet, je m’aperçois de plus en plus que le domaine de la nudité
artistique me convient à la perfection puisque d’une part, j’ai réussi à transcender ma « différence » pour la faire découvrir de manière à la fois positive et intéressante. Positivisme lié à la belle humeur et à l’énergie que je dégage tout au long des séances auxquelles je participe. Susciter l’intérêt des artistes présents en salles en philosophant sur quelques-uns des aspects liés à l’existence humaine.
Toutefois, c’est en survolant mon blogue artistique que j’ai pris conscience de mon parcours en ce domaine. Un parcours qui a débuté par une rencontre avec un artiste de Montréal, du nom de Michel T. Desroches, lequel m’a enseigné les rudiments des poses nues en passant par une séance d’apprentissage, qui allait approfondir mes connaissances, par l’une des plus grandes photographes de nu artistique au Canada et j’ai nommée Phylactère, pseudonyme artistique, qui a réalisé de superbes photos de votre humble serviteur.
J’ai d’ailleurs eu la chance de poser nu avec des modèles féminins en
quelques occasions et, à la surprise générale, de réaliser une séance de nudité érotique au sein même d’un hôtel de Montréal. Est-il utile de vous dire que chacune des séances ont été faites de manières très respectueuses ? Et que puis-je dire des dernières séances vécues
respectivement à Montréal et à Shawinigan où j’ai eu la chance inouïe d’être accompagné par une aide féminine ? Qui plus est ! La charmante jeune dame qui m’avait accompagné à la séance dans la galerie d’arts LiveArt de Montréal a bien voulu poser nue à mes côtés à l’occasion de certaines poses nues. Ce fut là, vous devez certainement vous en douter un véritable honneur pour votre humble serviteur. D’autant plus que sa beauté et sa féminité ont été amplement remarquées par les artistes présents en salle. Aurais-je la chance de vivre à nouveau une telle expérience ? La seule réponse que je peux vous dire, c’est que je le souhaite ardemment.
Je termine le présent article sur ce point : Jamais de ma vie, j’aurais pu, ne fut-ce qu’un seul instant, imaginer qu’une certaine notoriété m’aurait été décernée par l’ensemble des écoles d’arts et ateliers en arts au Québec. En effet, les invitations faites par les différentes institutions artistiques prouvent hors de tous doutes que mon nom est connu et mon professionnalisme est … reconnu. C’est tout à mon honneur. N’est-ce pas ?!
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Une grande dame, une artiste accomplie et une amie formidable.
Une grande dame, une artiste accomplie et une amie formidable.
Bonjour tout le monde,
Je vous présente un interview qu’une de mes amies a réalisé ces derniers jours. Un interview dans laquelle elle nous témoigne de sa passion artistique. J’ai eu la chance d’assister à quelques-uns de ses spectacles et même, croyez-le ou non, d’être interrogé à mon tour par cette dame extraordinaire. Vous trouverez le lien en annexe menant à l’entrevue originale, et ce dans un souci de respecter les droits d’auteurs.
Merci de votre assiduité à suivre mes publications !
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec) Canada
N.B. J’ai obtenu au préalable la permission de cette artiste avant de publier cet article et ce pour une question de respect à son égard.
Odile Dupont – « J’ai le fort désir de créer jusqu’à ma mort »
par
Aurore-Québec
Aujourd’hui, on vous présente l’artiste Isabelle Lapointe, alias Odile Dupont. Odile a créé un concept d’hybridation artistique entre la musique et le théâtre. La forme et l’atmosphère classiques d’un concert de chansonnettes sont revisitées pour transporter les spectateurs dans un univers théâtral éclaté. Elle s’inspire du cabaret berlinois, des cafés-concerts parisiens, des déconstructions musicales et théâtrales contemporaines, et surtout, de l’expressivité particulière de chant-actrices.
Nous avons posé à Isabelle quelques questions sensibles qui offrent une perspective afin de mieux comprendre ce qui habite cet artiste.
Quels sont vos objectifs à long terme en tant qu’artiste?
J’ai le fort désir de créer jusqu’à ma mort et de trouver les chemins pour y arriver. À travers les années qui passent, je veux rester fidèle à moi-même, à ce qui me compose, à mes racines, à mon cœur, et ce, tout en restant sensible à ce qui se passe dans le monde des arts. J’espère rejoindre les gens qui se reconnaissent dans ma proposition, à petite-moyenne-grande échelle et à court-moyen-long terme. J’espère continuer d’échanger avec des amis(es) artistes qui m’inspirent et qui font leur art sans compromis, dans le plus grand Amour de leur public.
Quelle est votre vision par rapport à votre art?
Mon art est hétérogène parce que mon cœur l’est aussi. Et c’est assez spontané comme expression. J’écris des chansons, des poèmes et du théâtre. Je fais de la marionnette et je joue parfois à l’interprète-chanteuse. J’ai une pratique éclatée. Je vais là où ma pulsion créatrice me mène. Pourtant, une chose unit le tout dans ma pratique: le discours en soit, ma parole. Ce que je dis est, pour moi, un cri du cœur, un peu comme le Cri du Munch, mais avec de la douceur, du rose et de la « mignonnerie ». Je veux questionner notre époque et sa décadence. Je veux comprendre la perte de sens. Je veux comprendre cette séparation qui grandit entre les groupes d’individus. J’ai fondamentalement un mal de vivre intense quand je réfléchis à ce qui se passe. Et c’est là que j’ai besoin de créer. Parfois ça fait mal. Mais tout le temps, ça finit par faire du bien.
Comment percevez-vous le milieu artistique musical?
J’ai de la difficulté à me positionner quant à cette question. La question est très large. Et selon moi, il y a DES milieux. À Québec? Au Québec? On inclut les institutions, les organismes? Je me restreindrai donc à ma pratique personnelle. Pour ma part, j’ai plutôt l’impression d’être en contact avec des gens de façon individuelle parce que je ne fais pas partie d’une maison de disque, d’une gang d’amis(es) musiciens(nes) ou d’un collectif quelconque. Je n’ai pas étudié avec des artistes de la musique… Je ne connais donc pas le milieu, même si je gravite parfois autour. Ma relation avec ce milieu, c’est surtout une personne à la fois. De toute façon, je suis timide. Quand je pense à des projets qui ont à voir avec la musique, je trouve toujours des collaborateurs généreux et talentueux. Je trouve aussi un milieu aidant, entre autre grâce à l’apport de l’Ampli de Québec. Là où je suis déçue, c’est qu’il n’y a pas un gros milieu pour la Chanson. J’ai l’impression qu’on est dans une époque plus musicale que textuelle. J’aimerais bien que le milieu s’ouvre à ce genre et qu’il lui offre une tribune plus grande. Il faut dire que je trouve qu’on diffuse trop de chansons faciles et qu’on passe à côté du renouvellement du genre. Des auteurs écrivent des bijoux de chanson, autant dans la forme que dans le fond, et on ne les entend pas assez.
Quelles sont vos sources d’inspiration artistiques?
En chanson: Félix Leclerc, Pauline Julien, Fréhel, La Bolduc, Diane Dufresne, Edith Piaf, Boris Vian, Patsy Cline, Jacques Brel, Aristide Bruant, Kurt Weill, Marlene Dietrich. Il y a la chansonnette, le cabaret et la chanson à répondre qui m’obsèdent aussi! Et j’ai un faible pour la chanson country! Ma mère en chantait tellement. Donc, ma mère est une grande inspiration!
Selon vous, comment l’art influence-t-il l’être humain?
Selon moi, l’art n’influence pas l’être humain. C’est l’être humain qui influence l’art. L’art est souvent un écho à ce qui se passe dans le monde et une occasion de communication authentique. Si c’est le contraire, je pense que l’art est dévié de sa fonction qui me semble presque sacrée. Je m’arrête donc en disant que l’usage que j’apprécie le plus de l’art en général, c’est celui de « liant » social. Quand des gens de milieux de vie différents, de villes/pays différents, de langues différentes, de planètes différentes, d’âges différents (etc.) s’associent pour vivre ensemble un moment d’art et se regardent avec un sourire dans les yeux, je pense que là, il se passe quelque chose que seul l’art peut créer.
Source : http://www.aurore.quebec/blogue/odile-dupont-jai-le-fort-desir-de-creer-jusqua-ma-mort