Archives
Tu es parti, entouré d’amour
Tu es parti, entouré d’amour.
En cette fin de journée,
Prélude d’une si triste soirée,
Ton papa et ton oncle t’ont accompagné,
Vers le lieu où tu seras endormi pour l’éternité.
Tu as été sage durant ce long voyage,
Peut-être parce que tu te doutais bien vu ton âge,
Tu étais tel un prince entouré par ceux qui t’ont aimé,
L’un à ta gauche, l’autre à ta droite, comme pour te protéger.
Le soleil baissait tranquillement au lointain l’horizon,
Pendant que vers ce lieu, avec amour, nous t’emmenions.
Rendus sur place, formalités et papiers, nous avons réglés,
Avec chagrin, car nous savions que bientôt, tu nous auras quittés.
Nous attendions le moment redouté,
Où à ta souffrance, tout sera enfin terminé.
L’instant d’un appel semblable à une voix d’ange,
Nous avons compris que pour toi est arrivé un archange.
Celui qui te transportera là où t’attendent tes vieux copains,
Tes amis avec qui tu jouais comme le feraient des gamins,
Le sablier du temps nous paressa s’écouler si lentement,
Car tout a été fait avec attention et si délicatement.
Tu étais entouré d’amour alors qu’encore tu respirais,
Avec tendresse et les larmes aux yeux, je te caressais.
Pendant que ton papa, le cœur en lambeau, pleurait.
Alors qu’un silence rempli de paix nous entourait.
Tu es parti, entouré d’amour.
Celui de ton papa qui t’aimera toujours,
Celui de ton oncle qui t’aimera tout autant,
Salut Dame Plume car à elle aussi je pense tout le temps.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je ne t’oublierai jamais
Je ne t’oublierai jamais
Pendant mon voyage,
Alors que j’avançais en âge,
Une période de joie et de bonheur,
Tu avais choisi ce moment comme ton heure.
Dans le silence d’une nuit,
Tu as décidé de laisser ainsi la vie,
Sans faire de bruit tu as quitté cette terre,
Pour aller rejoindre celle de tes sœurs et frères.
Me laissant avec mes souvenirs,
Ceux qui me réconfortent et me font sourire,
De ce temps où tu étais légère comme une plume,
De ce temps qui disparaît de ma mémoire telle une brume.
Avec les journées qui ont passées,
Tu es devenue belle chatte apprivoisée,
Que j’aimais caresser avec mes mains imaginaires,
En écoutant ton ronronnement qui égaya les tristes soirs d’hiver.
De tes espiègleries bien innocentes,
Qui me récomfortaient de mes moments de solitude,
Durant les temps où mes amours ressemblèrent à des femmes si prudes,
Et que les jours passèrent dans des douleurs si accablantes et lancinantes.
Installée avec confort près de moi,
Je te flattais avec la douceur d’un noble roi,
Te prenant parfois dans mes bras l’espace d’un court instant,
En respectant ton désir légitime de ne point être trop insistant.
Puis vient le temps de nos étés,
De ces rares périodes de grandes festivités,
J’y allais avec plaisir mais comme de raison avec précaution,
De voir à tes besoins comme il se doit avec attention.
Car jamais il n’aurait été question d’oublier,
Toutes ces simples promesses auxquelles à toi j’étais lié.
De voir en tout temps à ton bien-être sans omettre de te choyer,
Ce que je fis avec amour à chaque jour où tu étais avec moi mon adorée.
Maintenant que tu n’es plus en ce monde,
Ni en mon cœur blessé et qui s’effondre,
Tu es partie sans me dire au revoir,
Alors que je te revenais au soir.
Sur la route du retour comme le voulait mon destin,
J’ai ressenti sur le pavé chaotique cet ultime chagrin,
Celui, ô combien cruel, ne pas t’avoir dit comme je t’aimais,
Et sache Dame Plume qu’au plus profond de moi je ne t’oublierai jamais.
De
Rolland St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Dame Plume
Dame Plume
Toute petite tu étais dans mes bras,
Lorsque je t’ai prise doucement ce jour-là,
Je t’ai serrée près de mon cœur qui était là pour toi,
Ce que tu étais belle ! Comment ne pouvais-je être en émoi ?
Avec ton poil blanc immaculé,
Et ces quelques taches noires bien dessinées,
Sans oublier tes yeux si doux de félin,
Qui me consolèrent de mon grand chagrin.
De mes nuits à te caresser,
Sans oublier ces moments à te dorloter,
Tu me gratifias bien de tes nombreux ronronnements,
Que j’écoutais avec plaisir et délicatement.
Mon ami Pierrot,
Toi qui vis au clair de la lune,
Crois-moi ! J’ai une vraie belle Plume,
Elle est ma compagne de mes jours de repos.
De par sa présence réconfortante,
Elle fait fuir tous les tourments qui me hantent,
Et par son amour dévoué et sa fidélité inconditionnelle,
Je peux lui dire qu’elle sera éternellement la plus belle.
De