C’était un samedi soir

La veillée venait de débuter

Une soirée froide du mois de janvier

Elle était arrivée avec un manteau noir.

 

Nous étions épatés par tant de beauté

Car elle dégageait bien quelque chose

Que de la décrire, jamais, je n’ose

Car je n’en ai pas la liberté.

 

Elle alla dans la pièce prévue

Pour enlever tous ses vêtements.

Ses pas me faisaient penser au vent,

Qui transportait la neige à perte de vue.

 

Puis, lorsque vint le moment tant attendu

Elle prit la place qui lui était réservée

En silence, elle s’est bien installée

En étant fière d’être entièrement nue.

 

Elle me fixa de ses yeux bleus

Ce qui, je l’avoue, m’a assez surpris

Car elle a alors simplement souri

Avec un air un peu malicieux.

 

De