Les séances de nudité artistique au C.E.G.E.P. de Drummondville : Pour clarifier les choses
Bonjour tout le monde,
Je profite de cette journée pluvieuse pour vous expliquer le déroulement d’une séance qui m’a grandement surpris tant par l’accueil que par l’ouverture d’esprit de la part des étudiantes du cours de dessins de modèles vivants au sein du collège d’enseignement général et professionnel de Drummondville. En effet, je crois utile de développer davantage sur la journée où j’ai servi de modèle vivant pour les groupes concernés dans le cadre d’une telle activité.
Une telle initiative vient de ma volonté de clarifier
certains aspects liés à une telle activité au sein d’un collège d’enseignement. Tout d’abord, la définition même d’un collège d’enseignement diffère énormément entre ce qui se trouve en Europe et ce qui existe au Québec et même du reste du Canada. C’est ainsi que le Québec a créé à la fin des années 1960 un réseau d’institutions d’enseignement afin de préparer de manière plus adéquate les étudiants et les étudiantes ayant complété leurs secondaires, l’équivalent du lycée en France, à entrer dans le milieu universitaire. Qui plus est ! De telles institutions offrent aussi à leurs élèves de poursuivre leurs études dans un domaine plus aptes à répondre à leurs capacités intellectuelles. C’est ainsi que l’on peut y retrouver des cours de techniques répondants davantage au marché de l’emploi en complétant une formation de trois ans au lieu des deux requis dans un cadre préparatoire à l’université.
Ensuite, il est important de retenir que le cours de dessins où votre humble serviteur a offert son savoir-faire en tant que modèle nu s’adresse avant tout à des élèves ayant déjà complété leurs cours secondaires et ce, depuis un temps assez long. De plus, chacune des poses que j’ai choisies a été élaborée à partir de mes réflexions sur deux éléments précis. En premier lieu, je devais tenir-compte de leur niveau de connaissance versus leur niveau d’expérience dans le domaine du nu artistique. Certaines d’entre elles, les classes étaient constituées de jeunes dames, possédaient déjà une expérience importante en pareille matière. En second lieu, je prenais toujours le temps d’une part, d’expliquer l’objectif de ma démarche auprès d’elles en début de chacun des deux cours, et, d’autre part, de leur demander de vive-voix et devant la professeure responsable du cours, de me dire si telle ou telle pose leur posait un quelconque problème en tout début desdites séances.
En tout temps, je réfléchissais à la pose choisie en
fonction de la durée allouée pour la réalisation du dessin. Ceci pouvait être en un simple croquis jusqu’à un dessin davantage élaboré. Que de fois m’étais-je dit en moi-même ? « Bon ! Celle-ci est-elle convenable ? Celle-là est-elle appropriée pour cette première heure ? Comment dois-je faire afin que chaque étudiante puisse travailler sur les mêmes angles d’approche en me rappelant qu’elles formèrent un cercle autour de moi ? Fort heureusement, avec un peu d’intelligence et en me souvenant de mes précédentes expériences, j’ai pu effectuer des poses qui répondirent à la perfection aux attentes de la professeure et au plus grand plaisir des étudiantes présentes en ces lieux.
Encore un beau témoignage de ton art et de ton humanité !
Tu le dis si bien !
Amitiés
Joël
Merci beaucoup pour ton commentaire qui est très apprécié.