
Université du Québec à Chicoutimi mercredi le 14 novembre 2018
Prenez ma place
À vous qui me jugez,
À vous qui de ma passion grugez,
Je n’ai te faire de vos regards de jugements,
Car combien de fois en cette seule vie l’on ment ?
Face à mon ouverture,
Vos paroles et vos sermons,
De votre aval et de votre futiles permissions,
Franchement et sans contrefaçon je n’en ai cure.
Je suis maître de mon corps,
Celui qui dans cette informe masse,
Peuplée de corps vides telles des carcasses,
A su devenir si rare et si pur valant tout son pesant d’or.
Je suis fier de ce que je suis.
Je suis bien dans ce que je fais et je le fais bien.
De grâce ! Ne croyez point que je ne suis qu’un vaurien.
Car de mon humble travail l’artiste de ce monde coloré en vit.
Vous voulez me détruire ?
Alors-là permettez-moi d’en rire.
Car de ma passion jamais je ne me lasse,
Alors ! Taisez-vous ou bien veuillez prendre ma place.
De
superbe texte qui dit bien ce qu’il a à exprimer. Messieurs, mesdames, la critique est facile pour vous qui vivez « normalement » . Comme dit Rolland, prenez sa place ne serait-ce qu’un instant et on en reparlera. Bravo Rolland, continue d’être comme tu es, tu es génial.
Merci pour le commentaire et pour le reste. 😉