Archive | 2 juillet 2018

Un aspect historique peu développé

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Cacher ce sexe que je ne saurais voir

Un aspect historique peu développé

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien. De mon côté, c’est sous une canicule incroyable que je parcours le web à la recherche de sujets susceptibles d’être repris, avec mention des sources, au sein de mon blogue artistique. Une telle recherche est utile pour deux aspects précis.

En premier lieu, rendre ce blogue aussi intéressant que possible en lui accordant une diversité dans ses publications. En second lieu, il s’agit aussi d’une question d’opportunité puisque de tels articles sur la nudité artistique ne sont pas légion en ce monde. Ce qui est déplorable tenant-compte de toute la pornographie qui pollue le web. Comme quoi la noblesse est chose de plus en plus rare en ce monde où le mal a remplacé le bien et la médiocrité prit la place de l’excellence.

Une telle réflexion m’est venue à l’esprit en lisant ce texte dont le sujet est, je l’écris avec un petit sourire aux lèvres, la vision du pénis dans l’art de la Grèce antique. Une Grèce qui a influencé de manière sans équivoque le monde occidental en lui inculquant ses plus belles lettres de noblesse. Une influence qui a aussi une importance plus que considérable dans l’élaboration de la théologie catholique laquelle demeure la pierre angulaire de toutes doctrines chrétiennes dignes de ce nom.

Je vous souhaite une agréable lecture.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Pourquoi les héros des statues grecques ont-ils un si petit pénis ?

Par Marion Guyonvarch 

Source : https://www.beauxarts.com/grand-format/pourquoi-les-heros-des-statues-grecques-ont-ils-un-si-petit-penis/

Ce n’est pas la taille qui compte, certes. Il n’empêche que le contraste entre les corps musclés des héros grecs et leurs attributs nous a intrigués. Enquête, parmi les feuilles de vignes, sur une question bien plus profonde qu’il n’y paraît.

Ne mentez pas, vous vous êtes forcément déjà posé cette question. Alors que tous ces magnifiques éphèbes sculptés dans le marbre affichent une musculature impressionnante et des abdominaux en béton, alors qu’ils sont l’image même du corps parfait et de la virilité dans toute sa splendeur, ils ont tous un petit sexe (en tout cas plus petit que la moyenne). Oui tous : que ce soit le Kouros de Kroisos, qui date de l’époque archaïque vers –540, ou le Diadumène du sculpteur Polyclète réalisé au Ve siècle, les statues grecques – et leurs cousines romaines qui les ont prises pour modèle – sont invariablement dotées d’un petit zizi qui semble bien ridicule en comparaison avec leur stature d’Apollon. Aucune n’échappe à la règle. Mais pourquoi diable cette particularité physique ? Les Grecs avaient-ils alors un plus petit sexe qu’aujourd’hui ? Non, évidemment.

La réponse à cet étrange phénomène est bien plus simple : ces statues ne font qu’exprimer sous une forme idéalisée les canons de beauté de leur époque. Dans la civilisation grecque, la nudité est célébrée. « Elle est à la fois héroïque et athlétique », résume Flavien Villard, doctorant en histoire grecque à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et spécialiste des questions de sexualité dans la Grèce antique. Les Grecs font beaucoup de sport, s’entraînent nus, concourent nus. Le fait de se couvrir pour faire du sport est même vu comme une forme de barbarie. Les statues de nus, qui ne sont pas exposées dans les maisons mais en extérieur, ont vocation à célébrer ce culte du corps. « Elles montrent le corps masculin dans toute sa force et sa puissance », confirme Flavien Villard.

Le corps de ces statues est donc sublimé, idéalisé… quitte à tricher un peu ! « Si l’on observe attentivement ces sculptures, on voit par exemple qu’il y a plus d’abdominaux ou moins de côtes que dans l’anatomie réelle, poursuit Flavien Villard. C’est un corps idéal, pas réel qui est représenté. Pour le sexe, c’est la même chose, il est volontairement de plus petite taille que la moyenne et au repos. » Le petit zizi fait donc partie intégrante de l’idéal esthétique de l’époque.

Petit mais costaud

Ce goût pour les petits pénis s’explique par la vision qu’ont les Grecs de la virilité. Dans la civilisation grecque, l’homme doit être rationnel, intelligent, contrôlé, capable de dépasser son animalité. Il est la raison qui domine le désir. « Or, un pénis imposant est vu comme l’indice d’une sexualité exacerbée, d’une personnalité tournée vers le sexe, incapable de contrôler ses pulsions, raconte Flavien Villard. Pour les Grecs, cette frénésie sexuelle, cette dimension animale est un attribut féminin. L’homme, au contraire, doit être dans la maîtrise de soi. » Un sexe au repos, de petite taille, est donc le signe visible qu’on contrôle ses émotions et ses pulsions. Qu’on est un homme, un vrai, civilisé, rationnel, gouverné par son intelligence et sa sagesse et capable de s’investir pour la Cité.

À l’inverse, les gros pénis en érection – ceux-là même que notre société érigent en symbole de la puissance virile aujourd’hui – sont alors réservés aux satyres, aux créatures animales, aux barbares, aux esclaves… Bref, à tous ceux qui ne sont pas civilisés et sont gouvernés par la folie et la luxure.

Pour résumer, un petit pénis est un signe d’intelligence, de contrôle de soi et de virilité. Le dramaturge Aristophane le dit d’ailleurs sans ambages au Ve siècle avant J.-C. dans sa pièce Les Nuées : « Si tu fais ce que je te dis, et si tu y appliques ton intelligence, tu auras toujours la poitrine grasse, le teint clair, les épaules larges, la langue courte, les fesses charnues, le pénis petit. Mais si tu t’attaches à ceux du jour, tu auras tout de suite le teint pâle, les épaules petites, la poitrine resserrée, la langue longue, les fesses petites, les parties fortes, des décrets à n’en plus finir. »

Cet idéal du petit sexe va survivre aux Grecs. Exporté chez les Romains, on le retrouve ensuite à la Renaissance, quand les artistes remettent les canons de l’Antiquité au goût du jour et se réapproprient la nudité (qui avait quasiment disparue au Moyen Âge). Le célèbre David de Michel-Ange, réalisé au tout début du XVIe siècle, a lui aussi un tout petit zizi… Mais même riquiqui, pas question pour l’Église d’accepter de voir les sexes exposés. À partir de 1530, elle oblige à recouvrir d’un voile de pudeur – des feuilles de figuier ou de vigne, déjà utilisées au Moyen Âge dans certaines représentations d’Adam et Ève – les parties génitales des statues et des nus dans les tableaux. Cachez ce (petit) sexe que je ne saurais voir… 

Que s’adoucira la lumière

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Magnifique dessin de mon ami Eri Kel

Que s’adoucira la lumière

 

Bienvenus mes amis,

Installez-vous, je vous en pries.

Assoyez-vous bien confortablement,

Je serai à vous dans quelques instants.

 

Le temps de me bien préparer,

Afin de vous permettre de me dessiner,

D’admirer mes frêles courbes et mes petits défauts,

Oui, ne ratez rien de mon corps de femme car il le faut.

 

Après une dure journée à travailler,

Quoi de mieux qu’être nue face à ma clientèle adorée?

Une clientèle devenue précieuse au fil du temps qui passe,

Car jamais, au grand jamais, entre nous n’eut qu’une seule impasse .

 

Assez parlé ! Assez discuté!

Préparez-vous et tenez vos crayons affûtés.

Bientôt je serai devant vous dans cette humble chaumière,

Alors que le soleil se couchera et que s’adoucira la lumière.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Ton regard

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Avec la permission de mon amie Elisa R. de Finlande

 

Ton regard

 



Après une journée si triste si épuisante
Perdu dans mes pensées ignorant qui j’étais
Ne sachant même d’où je venais ni où j’allais
Face l’inconnu face à la brunante.



Mes larmes coulaient sur mes joues fatiguées
Et de mon corps traînant ce dos sans cesse éreinté
De mes jambes supportant le poids de mes péchés
Ressentant le froid de ce vent auquel je me voyais dévisagé.



Que pouvais-je espérer en ce jour?
D’un peu de joie, d’un peu de bonheur et d’amour?
D’un peu de repos, d’un temps de répit malgré mon dépit?
Où pourrais-je trouver cette perle qui me redonnerait goût à la vie?



Ça y est! J’ai trouvé en toi cette merveille
Toi, ô jolie dame, qui avec bon cœur sur moi veille
De l’aurore jusqu’au crépuscule si tôt ou si tard
Quelle noble présence dans ton chaleureux regard.



De



RollandJr St Gelais
Québec (Québec)
Canada