À l’Académie des Beaux-Arts de Tournai, dans la classe de dessin de modèle vivant, il fait chaud. Et c’est normal. Les étudiants installés en arc de cercle regardent Barbara. A peine couverte par un léger drapé la jeune femme est quasi nue, immobile. La pose dure cinq minutes, elle pourrait être plus longue. C’est le professeur, François Tasiaux, qui fixe la durée. Pour le reste, pour la pause, c’est le modèle qui choisit. C’est pour cela que n’importe qui ne peut pas être modèle, ce n’est pas une question de physique mais bien de créativité: « Tout le monde peut être modèle à condition de bien connaître son corps, de pouvoir gérer son effort et d’avoir une certaine inspiration – explique le professeur -, ce qui manque chez certains modèles débutants c’est la créativité. Après trois poses, ils ne savent plus quoi faire ».
Barbara Louis, elle, ne manque pas d’idées. Elle alterne les poses debout, assise, avec un objet en main, avec ou sans drapé. A la moitié du cours, petit break pour permettre au modèle de se relâcher. Barbara enfile un peignoir, nous allons pouvoir faire connaissance.
36 ans, la voix douce, la jeune femme explique comment elle en est arrivée à choisir ce métier hors du commun. « J’ai posé pour la première fois à l’âge de neuf ans, pour un photographe, mais j’étais habillée… » précise-t-elle en riant. « Après j’ai eu d’autres expériences, positives, c’est ça qui mise en confiance et qui m’a donné envie de continuer. Et maintenant j’ai l’impression d’être complètement à ma place et d’être tellement heureuse dans ce que je fais que je n’ai pas envie de faire autre chose ».
Passionnée d’art, la jeune femme est continuellement en recherche d’inspiration. Dans les livres, les musées, le cinéma: « Je suis moi-même dans une énergie de création, de dessin, de photo, je vais voir des expos… Parfois, quand je regarde un film chez moi, je fais un arrêt sur image, parce qu’il y a un mouvement que je découvre, je suis constamment en recherche ». Cet amour de l’art, la jeune femme l’affiche sur son corps, les magnifiques tatouages qu’elle porte sont autant de références aux artistes qu’elle admire.
Mais pourquoi faut-il poser nu? Une question à laquelle les dessinateurs répondent facilement: « C’est très important, c’est ce qui permet de progresser, c’est la meilleure façon de comprendre l’anatomie du corps humain, les articulations, les muscles, les proportions… explique un étudiant. Ces jeunes sont d’ailleurs reconnaissants et admiratifs face au travail de Barbara: « c’est difficile, il faut tenir longtemps, à l’examen d’entrée, elle a fait une pose de trente minutes – explique une jeune fille. On sent qu’elle a confiance, qu’elle s’assume pleinement, elle est là pour s’exprimer. J’admire cette liberté du corps. Et c’est beau » – ajoute une autre étudiante.
Mais n’y a-t-il jamais de malaise, de gêne face à ces jeunes gens et jeunes filles? « Lors des premiers cours, quand on ne se connait pas, à travers leur attitude et leurs regards, les élèves me renvoient le fait que je suis nue, raconte Barbara, il faut prendre le temps d’apprendre à se connaitre mais ça passe très très vite, il n’y a pas de gêne, sinon je ne pourrais pas faire ce métier ». D’ailleurs, aussi surprenant que cela puisse paraître, Barbara se décrit comme une femme pudique: « Je suis mal à l’aise quand je dois me déshabiller chez le médecin, je n’aime pas me mettre en maillot à la plage. Ici, c’est parce que c’est mon, métier, il y a une motivation, un but, une raison ».
Mais ce métier de modèle vivant est éprouvant pour le corps, il exige une bonne hygiène de vie. Barbara surveille son alimentation, fait du yoga, consulte régulièrement un ostéopathe. Ce corps est son outil de travail, elle doit en prendre un très grand soin.
Un véritable petit chef-d’oeuvre Chef-d’oeuvre qui me fait plaisir de partager avec vous. RollandJr St-Gelais de Québec
Note de Eri Kel : » J’adore dessiner les plis et replis d’un corps. J’y trouve une beauté dans les rythmes et m’étonne souvent que certain(e)s pestent à leur propos. Mais tout est une question de regard. Comme je préfère dessiner un corps qui a vécu à un corps parfait. L’un me raconte une histoire, l’histoire d’une vie, l’autre n’est qu’apparence sans vécu. «
Modèle ? La magnifique Sandrine C. Photographe ? Terry Faruch
Ô désir ! Ô quel plaisir !
Désir ! Ô quel plaisir ! De te savourer ! De te déguster !
Te pénétrer de ma langue suave, Allant s’échouer au plus profond de toi telle une épave, Coller mes lèvres sur les tiennes qui seront miennes, Et de tes lèvres seront caressées par celles qui deviendront tiennes.
Écartes-toi comme il le faut, Te faire jouir ! C’est ce qu’il y a de plus beau. Laisse-moi fouiller avec tendresse dans ton château divin, Permets-moi de m’enivrer de ton nectar tel un délicieux vin.
Je goûte cette excellente potion, Afin de te préparer à te satisfaire par notre union, Embrassant ici et là ! Titillant ton bouton d’amour avec soin, Attendant ton ordre ton souhait d’être prise tellement tu en as besoin.
Je suis modèle vivant pour des écoles d’arts et des ateliers situés un peu partout au Québec. Je vous annonce que je suis maintenant disponible pour toute la saison hivernale. Je possède plus de six années d’expérience dans ce domaine sans oublier que mes particularités physiques font de votre humble serviteur un modèle unique en son genre.
Au plaisir de travailler avec vous que ce soit en groupe ou bien en solo. Communiquez avec moi soit par mon adresse email que voici : lequebecois1962@live.ca