Sur le rivage
Sur le rivage,
Je me suis échouée,
Entendant les vagues frapper,
Mon corps nu avec mes larmes au visage.
Ne sachant que faire,
Je me laissa caresser par le vent,
Vent du sud ou vent du nord et de tous ces gens,
Face à la fatigue je ne puis que de fermer mes paupières.
Mes tendres seins,
Ressentent l’inéluctable besoin,
D’être cajolés par vos tendres mains,
Mains de coupables ou bien de grands saints.
Ô mes chéris, je vous y attends,
Écoutez-moi ! Ne me faites point languir,
Je ne peux hélas, de votre absence, en souffrir.
Sur ce rivage, à votre bon plaisir, je vous en donnerai tellement.