J’aimerais aujourd’hui vous faire part d’une petite réflexion qui a surgi au sein de mon esprit au courant des dernières semaines. Devrions-nous craindre ce que notre cœur nous incite de faire et ce au point de s’empêcher de s’accomplir ? Oui, il est vrai que la société actuelle nous semble être, à tord ou à raison, très oppressive dans nos choix de vie. D’autant plus que les médias sociaux sont parmi les instruments privilégiés pour condamner toutes formes d’expression qui ne seraient conformes aux idées, je dirais plutôt fausses idées, véhiculées dans nos sociétés.
C’est tout de même triste à reconnaitre que de nos jours la rectitude politique ait la préséance sur l’exploration vers des mondes inconnus. Serait-ce là une preuve irréfutable que le retour de l’obscurantisme religieux, à ne pas confondre avec le fait de vivre en conformité avec sa foi puisqu’une telle foi peut aussi être une occasion d’aller vers l’autre, a bel et bien lieu de nos jours ? C’est, après mûres réflexions, vraiment possible.
Qui plus est ! On peut aisément constater que le bon vieux dicton qui affirme que » qui ne tente rien, n’a rien » prend tout son sens à notre époque. En effet, il semblerait que la critique, laquelle est souvent loin d’être constructive, afflue de parts et d’autres dans le seul but de déconstruire l’originalité des œuvres qui osent sortir des sentiers battus. Voilà pourquoi il m’est un devoir presque sacré d’aller sans cesse vers les chemins qui ont été peu explorés tant dans le domaine de la nudité artistique que celui de la poésie et, bien entendu, de la photographie.
Ce qui est amusant, si j’ose dire, c’est le fait qu’il m’est loisible de faire un amalgame de ces trois domaines au sein de mes publications au sein de mon blogue. Un tel amalgame démontre, selon les dires de plusieurs artistes pour qui j’ai posé nu, toute l’harmonie entre les trois composantes de l’être humain que je suis. C’est-à-dire le corps dans sa nudité intégrale, l’âme qui s’exprime via la composition des poèmes et l’esprit qui transpose sur les photos ce qu’il voit de son monde environnant. Trois entités qui ne forment qu’une seule et même personne: votre humble serviteur.(1)
Je termine donc mon présent article par cette double question fondamentale : « L’homme aurait-il été capable de se surpasser si il avait toujours tenu-compte des barrières, plus souvent qu’autrement invisibles, imposées par la société ? Par conséquent, sa liberté d’expression serait-il davantage brimée à notre époque où tout est scruté à la loupe par des gens plus intéressés à leur avantage pécuniaire que par l’ouverture sur le monde ? » De telles problématiques inciteront de plus en plus de gens à ne rien risquer. Merci de me donner votre réponse.
Bonne semaine à vous !
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
(1) Vous devez certainement vous douter de mon emprunt au concept de la sainte trinité qui a été longuement élaboré par les Pères de l’Église chrétienne.