Miroir ! Joli miroir !
Miroir ! Joli miroir !
Dis-moi l’ultime vérité,
Celle qui brille au soleil d’été,
Avant de connaître la tristesse du soir.
Image ! Éphémère illusion !
Qui ne dure que l’instant d’un soupir,
Une brise saisie par le vent qui ne fait que courir,
Réveille-moi tes maximes que t’ont enseigné les sages de Sion.
Ô miroir ! Est-il vrai que les dieux ?
Mirent aux yeux des hommes terribles confusions,
Afin de les égarer sur le chemin de la sérénité pour de bon,
Et que les rides du visage et du cœur sont loin d’être odieux ?
Aux visages meurtris par le sort,
Les cœurs absorbèrent tous les coups,
Et ces corps fatigués de combattre plièrent genoux,
Revoyant les épreuves du passé ils finirent par enlacer la mort.
S’il y a une chose apprise en cette existence,
Une révélation que me firent quelques hommes de leur expérience,
C’est que les rides qui parsèment allègrement nos visages au fil des jours,
Ne sont que le reflet des blessures qui seront en nos cœurs pour toujours.
De
Le miroir … tout un symbole et toute une épreuve …
Une épreuve que nul être humain ne peut y échapper sauf les aveugles. Quelle chance incroyable qu’ils ont, en un certain sens!