Archive | février 2017
Bon retour parmi vous
Bon retour parmi vous
Bonjour tout le monde,
J’espère de tout cœur que votre semaine s’est bien déroulé et que vos projets, petits et grands, ont pu se réaliser selon votre bon plaisir. De mon côté, la semaine a été réellement bien au-delà de mes attentes. À vrai dire, je devrais plutôt faire référence aux deux dernières semaines qui se sont écoulées puisque deux séances de nudité artistique ont pu être vécues par votre humble serviteur. Deux séances qui ont eu lieu à Montréal les 15 et 23 février 2017. La première séance fut réalisée dans le cadre d’un cours offert par madame D-H., au sein du département des arts visuels de l’U.Q.A.T.-satellite Montréal où les élèves me firent un accueil vraiment chaleureux. Ce qui a bien entendu facilité mon travail en tant que modèle nu mais aussi mon esprit de créativité lors des nombreuses poses nues que je devais improviser au fil du temps alloué pour chacune d’entre elles.
Je dois vous avouer que j’ai une nette préférence dans le fait de poser nu pour un groupe d’étudiants en arts. Leur ouverture d’esprit, leur recherche d’excellence et leur passion démontrent de manière absolue un véritable amour pour chacune de leurs réalisations. Qui plus est ! Force est d’admettre qu’il s’agit également pour moi de relever un véritable défi à chaque fois que je dépose mon pied sur la balustrade. Que devrais-je leur dire afin de briser ce mur psychologique qui nous sépare ? Quelles poses seraient davantage propice à susciter leur imagination ? Et, un détail d’une importance capitale, quels sont leurs premiers regards ? À la première question, une brève mais amusante présentation de votre humble serviteur suffit pour détendre l’atmosphère. Rien de tel qu’un peu d’humour pour établir une tête de pont vers celui qui a bien voulu se déplacer pour apprendre de ce que l’on désire lui offrir.
À la question suivante, je vous dirais que l’atmosphère ambiante offre déjà une idée générale des poses susceptibles de plaire à l’ensemble des personnes présentes en salle. il s’agit ici d’être apte à ressentir ce que les autres attendent de moi et ce, sans craindre d’en offrir un peu plus. Mieux vaut un peu trop que pas assez. N’est-ce pas ?! À la dernière question, leurs premiers regards sur mon corps constituent un indice indéniable de ce qu’ils espèrent recevoir de ma part en tant que modèle nu. Comme j’ai déjà mentionné à une charmante journaliste de la région de Québec, je n’exhibe rien, mais je ne cache rien non plus. Chaque pose que je fais peut se définir comme une offrande à leurs yeux afin de les aider à cheminer durant la séance de nudité artistique. Un peu comme une main que je leur tends afin de les aider à cheminer dans le labyrinthe de l’imagination afin qu’ils puissent trouver la lumière de la créativité.
Un autre événement qui a eu lieu dernièrement fut ma participation en tant que modèle nu pour le prestigieux musée des beaux-arts de Montréal ce jeudi 23 février. Quelle expérience fantastique! Quel honneur d’avoir pu poser nu au sein d’une institution de renommée internationale ! Quelle chance d’y avoir été accompagné par un photographe professionnel, et un ami au grand cœur, qui a accepté de réaliser des photos de qualité exceptionnelle tout au long de cette exercice, avouons-le d’emblée, hors de l’ordinaire. Mais également quel plaisir d’avoir posé nu pour un public averti provenant de champs divers et de classes sociales aux antipodes les unes des autres et même, croyez-le ou non, de différentes appartenance ethniques. C’est ainsi, à titre d’exemple, que j’y ai rencontré des artistes-amateurs, des femmes d’une grande gentillesse, d’origine japonaise. Il va de soi que votre humble serviteur a eu bien des anecdotes assez intéressantes à vous raconter. Toutefois, je me réserve le droit, un peu pour faire durer le plaisir de vous les raconter au fil des futures publications sur mon blogue dédié à mes passions qui sont d’être modèle nu pour des écoles d’arts, la poésie et la photographie.
Je vous promet que les futures publications seront captivantes.
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Que le spectacle commence !
Que le spectacle commence !
Approchez ! Approchez ! Mesdames et messieurs ! Approchez !
Jamais du reste de votre vie, quel être vivant vous ne verrez.
Approchez ! Et vous discernerez derrière ce corps difforme,
Bien des bizarreries et autre chose sans forme.
Installez-vous ô spectateurs confortablement,
Et prenez garde à vos enfants, les petits comme les grands.
Éloignez de la pureté de leurs yeux cette grossière erreur de la science,
N’ayez-vous jamais eu de votre vie la moindre parcelle de conscience ?
Que cet être immonde soit l’objet de votre curiosité,
Et n’ayant de cesse de satisfaire votre désir de voyeurisme à satiété.
Qui sait ? Peut-être y verrez-vous un de vos semblables en l’humanité ?
Un homme comme les autres qui a besoin d’amour et combler sa virilité.
Tendez les rideaux et faites silence,
Voici celui qui vous offre sa nudité en toute humilité,
Avec simplicité et sincérité, il vous donne cette chance incroyable,
Qu’à vos yeux, il s’est rendu si vulnérable qu’il en est presque palpable.
Sur vos chevalets branlants,
Déposez-y crayons de vos bras chancelants,
Prenez quelques instants pour méditer un petit moment,
Sur ce que vous voyez vraiment et ressentez intensément en ce temps.
Ah, Et puis ?! Approchez ! N’ayez pas peur.
En lui, en réalité réside bon vivant et adorable rieur,
Au plus profond de son cœur se trouve Félix et son petit bonheur,
Gaieté dès l’aube jusqu’au soir ! Voilà sa raison de vivre à toute heure.
Du savoir-faire de son art ancestral,
Il le partage avec un grand dévouement proverbial.
De son habileté innée en son âme depuis un temps immémorial,
Ayant prouvé courage et force, il n’a que faire de tous ces vandales.
Se tenant droit tel un chevalier dans toute sa splendeur,
Il n’a pourtant ni épée ni monture mais garde toute son ardeur,
Homme fier de sa masculinité, il a su toujours faire face à l’adversité,
Du don que lui fit Dieu, c’est se pencher vers son prochain pour l’aider.
Assez maintenant de discuter,
Silence, c’est le moment de vous mettre à travailler,
Écoutez bien, ô artistes, tout ce qui suit telle une ordonnance,
C’est moi qui vous le dis de mon porte-voix : que le spectacle commence !
De