Je ne serai toujours qu’un mal-aimé

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Ce mal-aimé !

 

Je suis ce mal-aimé,

Même si je vous ai nourris,

Vous avez bu mon lait blanc et rit,

Rire de bonheur dès le moment de la tété.

 

Symbole par excellence de la féminité,

Je n’ai que faire de vos stupides divinités,

Ce globe dans l’abîme de l’adolescence se forme,

Signifiant que mon corps plein de vie se transforme.

 

Hommes avides dans leurs regards,

Et parfois même quelques femmes d’arts,

Le délice des amants et l’envie de prétendants,

Sachez me caresser au gré du temps et au fil des ans.

 

La douceur pulpeuse de ma peau,

Vous fait saliver en donnant à la bouche l’eau,

De votre langue gourmande vous titillez mon mamelon,

En se gavant de ma rondeur sans gêne tel un vilain polisson.

 

Point de honte ! Point de haine !

Allez-y aux convives jusqu’au profond de mes gênes !

Pour vous qui me prenez avec vos doigts si fébriles et si agités,

Moi fais pour l’amour et pour la vie, je ne serai toujours qu’un mal-aimé.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

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