Je donne la vie.
Je suis nue et pourtant,
Vous avez peur de moi tellement,
Serait-ce ce privilège fait par les dieux,
Qui vous rendent tel un enfant si peureux?
Je suis celle qui a doucement recueilli,
Votre douce et onctueuse semence blanchie,
Dans le creux de mon ventre telle une caverne,
Et devant tout ce peuple je me foutais de leurs balivernes.
J’ai senti au plus profond de moi,
Alors que je me suis offerte en toute bonne foi,
Sans crainte j’ai accepté de porter ce tendre enfant,
Et jamais je ne l’ai regretté ni maintenant et pour tout le temps.
Je suis celle qui prouve aux hommes,
Une telle vérité qui vous effraie lorsqu’on la nomme,
Je suis semblable à un calice sacré où l’on verse le vin béni,
Car de mon sang je vous donne mon enfant, je vous donne la vie.
De
RollandJr St-Gelais
Canton de Vaud
Suisse
Mater fecunda, tes seins généreux élèvent la Lumière qui nage en toi…
N-L
Mater fecunda, sous l’arc-en-ciel de ta poitrine, ton ventre verger tend son fruit nu au souffle de l’aurore.
N-L
Merci pour vos commentaires.
Oh interessants … il y a là une autre approche de la maternité, elle n’est pas exclusive, je la sens portée, partagée ! Bravo Rolland 👏
Merci beaucoup!