L’homme libre
Bonjour tout le monde,
J’ai eu la chance voilà maintenant quelques semaines de poser nu pour une artiste-peintre de la ville de Québec. Une artiste-peintre fort sympathique et qui possède beaucoup de talent dans son domaine de prédilection. Nous avons travaillé ensemble un certain dimanche en après-midi alors que le soleil automnal brillait de tous ses feux et que les couleurs des feuillages s’annoncèrent de façon bien modeste aux yeux du commun des mortels. Nous avons convenu de travailler sur deux positions totalement opposées, c’est-à-dire l’une debout et l’autre couché. Rien ne cacher, mais rien n’exhiber! Explorer chacune des facettes de ce corps, de mon corps, comme un trésor à découvrir par les yeux de l’artiste-peintre! Et, finalement, vivre l’instant présent comme si nous fêtions la nouvelle saison. Voilà les trois leitmotiv qui fondèrent le déroulement de notre séance, avouons-le d’emblée, haut en couleurs.
Cette peinture reflète à la perfection ce que je suis au plus profond de moi: L’homme libre! Libre de croire, libre d’exprimer ou non ses opinions politiques, libre de se réaliser pleinement dans ce qui me plaît, libre d’aimer ou de rester indifférent, libre dans sa liberté. Oui, je suis libre de croire en un Dieu, de croire en une idéologie plus qu’une autre, de croire que tout ce que je vois dans les médias de masse doit être prise avec un grand recul afin de pouvoir jouir d’un esprit critique face à tout ce qui m’entoure. Oui, je suis libre de croire en l’homme et, corollairement en la femme. Je suis libre de croire qu’ils sont égaux en droit, en devoir et en dignité humaine. Par conséquent, rien au monde ne peut leur enlever ce fondement que je qualifierais de sacré.
Oui, je suis libre d’adhérer à une idéologie qui convient à mes valeurs et à ma façon d’être sans pour cela renier le droit commun en vigueur dans la société à laquelle je vis. D’ailleurs, c’est cette même société qui me donne cette latitude au sein de ma liberté. Souvenons-nous que notre liberté s’arrête-là où celle de l’autre commence. Par conséquent, nul ne peut me forcer de raconter pour qui je désire voter tout comme il ne peut m’interdire de le faire. Cette liberté est la pierre angulaire de la démocratie.
Oui, je suis libre de ne pas adhérer à tout ce que les médias de masse rapportent et même de chercher de l’information par mes propres moyens. La connaissance et la capacité de varier les sources d’informations sont des polarisateurs de la recherche de la vérité. De sa vérité! Connaître, savoir, analyser et tenir sa propre conclusion est gage de sa propre émancipation face aux coups du destin.
Oui, je suis libre de croire en l’homme et en la femme. Ils sont égaux en tous points. Ils sont mes frères et sœurs dans l’humanité ayant les mêmes espoirs, les mêmes craintes, les mêmes doutes, les mêmes besoins et les mêmes questions dont les réponses sont presque à l’infinie. Chaque homme et chaque femme ressente ce besoin d’aimer et d’être aimé. Et, savez-vous quoi?, je ne fais pas exception à la règle.
Je crois, en terminant cet article, au sacré inhérent au plus profond de soi. En effet, il y a une part fondamentale de divinité en chacun d’entre nous. Cependant, il m’apparait intéressant de reprendre les propos de l’artiste-peintre sur sa vision de la divinité. Question de lui rendre hommage!
Bref selon Ma.-J. : «… la divinité est universelle. Tout et rien lui appartient. Elle donne et elle reprend en pesant la justice divine. Elle fais des procès en silence, elle éclaire par sa lumière, elle libère la prison de l’ego. De plus, elle ouvre et tend la main, elle dépossède celui qui a pris le mauvais chemin. Elle replace l’ordre d’après la roue avec sa moue. C’est si simple! Mais, voyez-vous?, il faut un peu d’expériences pour savoir ce que l’on dit.» Voilà bien une noble vérité…. la vraie liberté ne peut s’acquérir que par l’expérience de la vie.
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada