La sieste

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Artiste-peintre: Isabelle Gourvil de France

La sieste

 

Me promenant dans la claire forêt,

J’entendis une jeune dame qui haletait,

D’une respiration saccadée en témoignait,

Et de son plaisir coupable mon désir naissait.

 

M’approchant tout doucement à travers les branches,

Je contemple avec délice son corps qui se déhanche,

Voyant ses tendres mains qui allégrement la caressent,

De ses fesses rondes jusqu’aux seins dignes d’une déesse.

 

M’ayant aperçu  non loin d’elle avec le souhait de la combler,

Elle m’invita par un sourire de venir avec délicatesse la trouver,

Quelques modestes pas vers elle suffirent pour lui prouver ma virilité,

Elle me fit signe de baisser pantalon afin de montrer ma masculinité.

 

Appréciant la droiture de mon phallus en léchant ses lèvres desséchées ,

Fixant avec convoitise ce membre dressé devant ses yeux alléchés,

Elle ouvrit ses jambes me laissant entrevoir son merveilleux jardin,

Succombant avec passion je lui rendis hommage avec joie et entrain.

 

Sentant la suavité de nos peaux collées par la moiteur,

Nous menions les coups de nos bassins avec force et ardeur,

De ses lèvres inférieures, je grimpais le mont de la déesse Vénus,

Et de mes mains, je palpais ce corps entièrement nu.

 

Mille baisers, sans jamais dire un mot,

De crainte d’être découverts par ces dieux là-haut,

Étreintes sans fin et volupté pécheresse,

Mais point de honte, je vous le confesse!

 

 « Encore! Encore! » Me lança-t-elle,

De sa voix chantant telle une hirondelle,

Augmentant avec puissance et fougue la cadence,

Je sentis sortir de moi ma chaude et onctueuse semence.

 

C’est alors qu’elle décida simplement sans m’en avertir,

De prendre avec précaution la chose en main, si j’ose dire,

Et de sa bouche épicurienne, elle engloba mon sexe circoncis,

De mon gland jusqu’à sa base, croyez-moi, je vous le dis.

 

Mes jets puissants, je les sentais frapper les joues de mon hôtesse,

Voulant me savourer telle un dessert mérité, elle me pompa sans cesse,

Puis, s’efforçant de garder sur mon membre ses lèvres bien serrées,

Elle avala chacune des gouttes afin de les retenir telles des sœurs cloîtrées.

 

Que pouvait-elle faire de plus pour combler l’homme que je suis?

Que pouvais-je faire pour la remercier? Dites-moi le je vous supplies.

C’est ainsi qu’avec une complicité assouvie, nous étions en liesse,

Et nous terminâmes notre aventure interdite par la sieste.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

6 réflexions au sujet de « La sieste »

  1. Ah…..tu n’as pas perdu ton temps pour répondre à ma requête. Quel délice à te lire. C’est beau la littérature érotique quand c’est exprimé avec doigté et délicatesse. Il te manquait que ça dans ta démarche littéraire et en tant que modèle nu. Tu es définitivement talentueux. Mille mercis! Je t’embrasse xxx

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