Mon ami
Mon ami, toi qui liras ces quelques mots,
Que j’aimerais te soulager de tes maux,
Oui, je le sais que souvent la vie est difficile,
Et que parfois désir de vivre ne tient qu’à un fil.
Mon ami, peu importe le Dieu que tu pries,
Ne rejette pas sur Lui ta colère, je t’en supplies,
L’homme possède le plus grand des trésors,
Libre-arbitre, il en a le pouvoir pour le bien ou à tord.
Mon ami, quoiqu’il advienne de ta destinée,
Ne tient pas rancune à ton frère qui sous les étoiles est né,
Peine d’amour et chagrin sont souvent le lot de notre quotidien,
Et personne ne vient au monde avec intention d’être un vaurien.
Mon ami, s’il y a une chose que la vie m’a enseigné,
Une seule parole de sagesse ancestrale qu’elle m’a inculqué,
C’est de ne jamais cesser ne fut-ce qu’un instant d’être en éveil,
Afin de pouvoir admirer une simple fleur que butine l’abeille.
Mon ami, éloigne de toi toutes formes d’animosité,
Et mets en toi un peu de lectures tendres et des chansons de gaieté,
Chaque jour pourra devenir ton petit jardin de bonheur,
Dont toi seul aura la clé d’accès en chaque heure.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
J’adore le passage » ne pas cesser d’être en éveil. Bravo!