Ohé, matelots !
Vous qui naviguez sur les océans sous le ciel bleu,
Que vous êtes beaux avec votre désir de vivre vieux,
Comment faites-vous pour garder sang-froid et courage?
Devant les mers déchainées et les vagues qui font rage?
Vous qui avez toutes ces maitresses à chacune de vos escales,
Comment pouvez-vous partager votre amour à ces femmes,
Exprimer votre affection qui vous brûle telle une flamme?
À vos épouses qu’elles s’appellent Françoise ou encore Chantale?
Ohé, matelots! Qui regardent les étoiles
De votre liberté, bien des hommes s’en réjouissent,
De votre virilité, bien des dames sûrement en jouissent
Ohé, matelots! Qui pour leurs bien-aimées en tissent des toiles.
Ohé, matelots! Gardez votre soif de découvrir pays lointains,
Ohé, matelots! Qui êtes sur des eaux souvent tumultueuses,
Ohé, matelots! Qui pensez à ces belles aux lèvres pulpeuses,
Ohé, matelots, Chérissez-les car que sera votre destin?
De