Se libérer de nos entraves

Se libérer de nos entraves

Bonjour tout le monde,

Aujourd’hui, je désire aborder un sujet des plus délicats. À vrai dire, c’est après une certaine réflexion que l’idée m’est venue de rédiger un article sur une problématique qui relève à la fois de la philosophie et de la psychologie. La prémisse de mon sujet réside dans le fait que chacun et chacune d’entre nous a le droit absolu au bonheur. D’ailleurs, la majorité des constitutions des pays démocratiques reconnaissent ce droit inaliénable en leur sein. Oui, chacun a ce droit lequel ne peut en aucun cas lui être enlevé. 

Il est pourtant regrettable de se rendre compte jusqu’à tel point une bonne proportion d’entre nous agissons dans le sens contraire. Croyez-moi que je fais bel et bien parti de ce groupe loin d’être sélect. Pourquoi avons-nous cette manie de détruire tout ce qui pourrait nous mener vers ce bonheur? Une telle manie tire souvent son origine dans les entraves liées intimement à son développement personnel. Pourquoi ai-je agis de cette façon? Pourquoi ai-je choisi le chemin gauche au lieu de celui de droit ou bien le contraire lorsque le premier aurait été plus propice à développer un bonheur durable? Pourquoi ai-je un comportement qui m’amène de manière plus ou moins consciente à me détruire et, ce qui est encore pire, à détruire l’amour, l’amitié, la confiance et l’harmonie ainsi que bien d’autres aspects liés aux rapports humains?

Pourquoi du pourquoi? Voilà la question, et ce sans vouloir minimiser la responsabilité inhérente de la personne laquelle jouit d’un privilège, et parfois d’un poids lourd, de ce que l’on appelle le libre-arbitre. Briser une amitié, un lien de confiance, le pont qui unit deux entités certes fort différentes l’une de l’autre mais tellement complémentaires. Détruire ce que l’on a construit années après années sans pouvoir reconstruire. « Oui, mais qui veut le peut! », me direz-vous. Peut-on mettre à neuf un papier froissé? Poser la question c’est aussi y répondre.

Pourquoi agir de manière destructrice? S’auto-détruire tout en amenant l’autre dans son sillage? Avoir des comportements pouvant menacer sa propre vie et celles d’autrui? Nos entraves, en premier lieu celles que la vie nous a plus ou moins imposées au fil des années et, en second lieu celles que nous nous sommes données suite à nos expériences personnelles, possèdent un poids incontestable sur notre individualité.

Le but ultime est pourtant de trouver son bonheur tout en respectant le droit de l’autre d’en faire autant. Pour atteindre un tel objectif, il est impératif de se relever les manches et d’entreprendre un long voyage à travers … soi-même. Oui, le risque d’y découvrir des traces de douleurs, de blessures mal cicatrisées, de gestes déplacés envers des personnes que l’on a aimées, voir adorées, est un facteur non négligeable à tenir compte dans une telle démarche. Entreprendre de parcourir un tel chemin est souvent un travail de toute une vie. Chemin parsemé d’embûches, d’éléments enfouis dans les coins les plus sombres de notre conscience et qui nous grugent notre désir d’être authentique, d’être bien avec soi-même et d’avoir la possibilité de réfléchir, d’agir, d’établir des ponts avec ceux et celles qui partagent de près ou de loin notre existence.

Pour ma part, j’ai décidé d’entreprendre ce long voyage. De voir ce qui ne va pas au plus profond de moi. De découvrir qui je suis réellement. Oui, je peux avoir un comportement parfait en bien des circonstances, et ma foi, je sais très bien de quoi je parle, il est tout aussi plausible de tout faire chambouler tout ce que j’ai construit avec des tierces-personnes, et ce en deux temps trois mouvements. Pourquoi devrais-je supporter ces entraves? Est-ce si difficile de les détruire, d’assumer qui je suis et de voir la réalité telle qu’est elle? Libérer de ses entraves, c’est un pas dans la bonne direction sur le chemin de la lumière véritable.

Libérez-vous de vos entraves!

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

7 réflexions au sujet de « Se libérer de nos entraves »

  1. De bien belles photos, bravo à toi et à Dea Zaikoku !
    Pourquoi se met-on soit même en échec ? C’est sûr qu’il y a un gros travail à faire d’abord sur soi-même….Bon courage Rolland ! 🙂

    • Merci mon cher Joel,
      En effet, ma route sera longue à parcourir et les obstacles nombreux. Mais, comme disent si bien nos cousins français, « Impossible n’est pas français ». 😉

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