Je t’aime malgré tout
De mes jours sans ta présence visible,
Je te vois dans mes yeux en un monde invisible.
Ce que tu es belle auprès de moi,
Ce que tu le seras lorsque je serai loin de toi.
Bien des gens me disent que je suis un héros,
Mais, c’est de ton sourire que se nourrissent mes os,
De tout ce temps partagé ensemble sur un paradis,
Malgré nos différences, je t’aime, c’est moi qui te le dis.
À genoux, tard le soir tu me voyais,
Et pourtant, en tout temps ce que je t’admirais.
Ho ! Combien de fois je te disais,
Que tu es belle, jamais je ne me taisais.
Sous le soleil et sur le sable chaud,
De notre complicité, les anges nous jalousèrent de haut.
Dans le bain de minuit où tout est calme et endormi,
Ce que nous étions bien loin de tous ces mamies.
De nos différences, je m’en moquais.
Car toi seule, je t’aimais.
De mes craintes en ces lendemains incertains,
Tu ne t’en souciais guère en m’offrant tes tendres mains.
De