Ainsi va la vie!
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien. Si je vous écris en ce moment c’est pour clore un sujet dont le résultat final m’a beaucoup déçu.
Vous avez vu la dernière publication sur mon blogue artistique concernant mon expérience vécue en tant que modèle nu pour des écoles d’arts et des artistes professionnels ou amateurs. Il peut arriver que je publie à l’occasion des articles sur mon expérience personnelle avec une modèle nue avec qui j’ai eu la chance extraordinaire de réaliser quelques photos à l’occasion d’une séance de nudité érotique.
J’ai, et j’aurai toujours, beaucoup de respect envers cette femme. Faut-il reconnaître que l’aptitude psychologique de vivre une séance de nudité érotique avec un homme, et ce devant un photographe n’est pas donnée à toutes les femmes surtout si cet homme est atteint d’un handicap physique apparent? Je peux lui dire un grand merci pour avoir accepté de participer à une telle séance en tenant compte de cette particularité. N’est-ce pas?!
Néanmoins, je tiens à rassurer toutes les personnes qui ont vu les photos publiées
jusqu’à maintenant au sein de mon blogue que celles-ci ont été prises par un photographe exceptionnel et hautement compétent dans ce domaine. Chaque position, chaque cliché et chaque mouvement ont été faits avec l’accord de la modèle nue. De plus, chaque photo est accompagnée d’un poème que j’ai composé moi-même. Bref, la douceur et la tendresse ont été à la base de cette séance.
Ce qui me chagrine beaucoup dans le déroulement de cette histoire, c’est que plusieurs personnes n’y ont vu qu’une supposée volonté de me montrer le sexe alors qu’il en était autrement. Si elles avaient lu le poème et regardé l’ensemble de la photo, elles auraient pu saisir cette complicité entre la modèle nue et moi-même.
Au lieu de cela, certaines personnes, dont des femmes n’y ont vu qu’une intention malsaine de ma part en publiant une telle photo accompagnée pourtant par un poème vraiment bien composé. Certaines ont même profité de l’occasion pour m’attaquer sur mon handicap physique apparent.
Serge Gainsbourg, amateur s’il en fut, de femmes devant l’Eternel (Fumeur de havannes) a chanté dans « Je t’aime moi non plus » : » l’amour physique est sans issue. » Plus généralement, ce qui est physique n’en a guère plus.
Tous les blogs personnels, le mien, le tien, racontent la même histoire, celle de l’être humain qui sait très bien, au tréfonds de lui, que la matérialité ne saurait lui apporter le bonheur, que de seules et maigres satisfactions, beaucoup de soucis, voire des souffrances pour la durée de sa vie
Quoiqu’il cherche à s’étourdir dans ce qu’il nomme les réalités de la vie, l’être humain est en quête d’une vérité absolue, bienfaisante, vivifiante, exaltante, qui nourrisse, non son corps qui n’est que pourriture en sursis, mais son esprit qui seul a des possibilités de perdurer.
Alors, quelque soient nos différences, nos handicaps, nos compétences, il est peut-être temps de changer de sujet et de laisser dans nos blogs, dans les mémoires des ordinateurs, des messages denses et des expériences de vie fortes et instructives pour les générations qui vont nous succéder.
Voila ce que que ta déception m’inspire en espérant que mes mots seront saisis et que ma modeste réflexion pourra t’apporter de la clarté que tu n’apprécieras pas comme hors sujet
Lio de France.
Merci infiniment pour ta modeste réflexion que j’empresse de saisir afin d’apporter un peu de clarté sur un sujet si délicat qu’est la recherche du bonheur véritable dans un monde si éphémère.