Que tu es belle mon amour
Au petit matin où je fredonnais lentement avec joie ce refrain,
D’une chansonnette qui me donnait de cet inoubliable entrain,
D’un air joyeux de Bécaud ou bien mélancolique d’Aznavour,
Je te regardais avec émerveillement de mes yeux de troubadour.
Sans faire un bruit, je me dirigeas lentement à pas feutrés,
Marchant sur la pointe des pieds vers toi mon regard s’est porté,
Telle une belle aux bois dormants, tu semblas être comblée,
De tes cheveux, sous les rayons du soleil, brillèrent tel un champ de blé.
Crains-je de te réveiller, de te brusquer?
Oserai-je avec simplicité t’embrasser?
Tenterai-je vers toi avec douceur me pencher?
Pour te faire cette confidence de cette humble pensée?
T’avouer ce crime inexcusable,
Ce péché à jamais impardonnable,
Qu’au plus profond de mon être, et ce pour toujours,
Te dire ceci: Que tu es belle mon amour.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada