La froideur d’une nuit d’hiver Jan22 La froideur d’une nuit d’hiver Pendant quelques heures, je possède le silence, sinon le repos. La tyrannie du visage humain disparu: je ne souffrirai plus que par moi-même! Il m’est donc permis de me délasser dans un bain de ténèbres. D’abord, d’un double tour de la serrure, il me semble que ce tour de clef augmentera et fortifiera les barricades qui me séparent du reste du monde! Avant d’entrer dans ma cellule, je me suis mis à nu. Une voix sinistre hulule mais que suis-je devenu? Danse sur le papier, le roulement de quelques fiacres attardés. J’y ai cherché mes propres repères jusqu’à épuisement. J’y ai trompé mes revers pour les effacer jusqu’à la mer. Que lentement passe les heures comme si il était mon enterrement. J’écoute le bruit de la ville et prisonnier sans horizon, je ne vois qu’un ciel hostile qui me relie à mes chaînes. Pris dans une fosse comme un ours, les jours s’envolent et voici que je me brûle, seul dans ma cellule. De Marie-Andrée Bouchard Partager :Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)J’aime ça :J’aime chargement…