Bonjour à tous mes amis qui suivent mes nombreuses publications au sein de mon blogue artistique. J’espère que vous allez bien et que la vie vous sourit à belles dents. Pour ma part, tout va très bien. En effet, ma petite mésaventure liée à ma santé est maintenant bel et bien chose du passé. Il suffit simplement de garder une alimentation saine et équilibrée, faire un peu de sport et de garder le moral au beau fixe. Oui, il est vrai que certains évènements liés à mon passé en tant que « victime » de la thalidomide étaient venus me hanter au cours des derniers mois dans un dossier auquel je préfère, et de loin, ne pas élaborer. En effet, mon amour de la vie m’incite à passer à autre chose de plus valorisant à mes yeux. Qui plus est! Comme l’affirme si bien ce dicton : « À quoi bon vouloir cacher le beau ciel bleu du temps présent par les nuages gris du passé? » Se poser la question est un peu y répondre. N’est-ce pas?
Voilà pourquoi l’idée m’est venue de partager avec vous mon expérience vécue ce lundi 3 août 2015 dans la métropole du Québec qu’est Montréal. Une ville où j’y ai vécu plusieurs années de ma vie et qu’il m’arrive très souvent d’y retourner dans la cadre de mes activités dans l’un des domaines qui me fascinent au plus au point, et qui constituent par le fait même ma profession, être un modèle nu. Modèle nu? Modèle vivant? L’un ne va pas sans l’autre puisque nous naissons tous dans la nudité la plus complète. De plus, c’est à Montréal que ma carrière formidable a commencé. Un peu comme une renaissance où l’apport d’artistes aux talents extraordinaires a favorisé la création d’un nouveau moi, vu, perçu et présenté de manière pleinement humaine, loin d’une quelconque vision pécuniaire comme j’ai jadis connue au cours de mon périple existentiel. Croyez-moi sur parole, je sais bien de quoi je parle.
En passant, j’adore la ville de Montréal car elle possède une diversité à la fois intellectuelle, linguistique et ethnique ainsi que culturelle fort remarquable. Une diversité intellectuelle alimentée par un cortège impressionnant d’artistes de tout acabit où l’échange d’idées rend la vie citadine tout à fait impressionnante. Diversité linguistique qui prouve, au sens symbolique du terme, la destruction de la Tour de Babel. Une destruction qui est une pure bénédiction pour le genre humain. Ne dit-on pas que le mélange des gênes enrichie le patrimoine génétique chez l’individu le rendant ainsi plus fort face aux maladies potentiellement mortelles? Il en est de même de la diversité linguistique et ethnique chez une population puisque c’est en apprenant chez l’autre que nous pouvons nous adapter à notre monde environnant. Et que dire de la diversité culturelle laquelle favorise l’élévation des âmes vers des sommets souvent méconnus du commun des mortels? Oui, j’adore vraiment la ville de Montréal tout comme la ville de Québec où j’ai élu domicile depuis maintenant plus de 17 ans, mais pour d’autres raisons, disons-le honnêtement, plus personnelles. Merci de respecter ma discrétion.
C’est ainsi qu’il m’arrive de voyager très souvent dans cette belle ville qu’est Montréal dans le cadre de ma passion en tant que modèle nu. Une passion qui m’a permis de faire la connaissance de gens tout à fait exceptionnels. De plus, mon expérience a favorisé la création de liens amicaux qui sont précieux à mes yeux. Je pense notamment à madame Audrey Desrosiers qui a eu recours à mes services pour son projet artistique des plus inusités. Un projet qui ne laissera sans aucun doute personne indifférente lors de sa parution. J’en suis plus que convaincu. D’ailleurs, c’est grâce à elle qu’un photographe spécialisé dans le « underground » ait pu communiquer avec votre humble serviteur dans l’optique de réaliser une séance de nudité artistique dont le résultat final a été publié dans le magazine spécialisé en art du nom de « 106U Magazine » dans son édition du 6 juillet 2015. Une telle réalisation est non seulement pour moi mais aussi pour mon bon ami Jérôme Bertrand l’aboutissement d’une séance photo où nous y avons mis tout notre cœur. Merci Audrey pour ton intervention. Je t’en serai toujours reconnaissant.
Il va de soi que j’ai rendu une visite à mon bon ami Jérôme Bertrand lors de mon dernier séjour à Montréal. Une visite qui m’a fait beaucoup de bien puisque d’une part, nous avons discuté sur divers sujets autre que le domaine artistique et que d’autre part, il m’a présenté quelques-uns de ses projets futurs dont l’un d’entre eux m’intéresse beaucoup. Je lui tends la main pour ma participation. Libre à lui de l’accepter ou pas. Entre vous et moi, j’espère que sa réponse sera positive.
C’est après mes rencontres avec Jérôme Bertrand et Audrey Desrosiers que le moment d’aller vivre mon expérience en tant que modèle nu arriva. Ladite expérience a eu lieu au sein de l’Atelier libre de modèle vivant de Montréal au 2019 de la rue Moreau à Montréal. Un endroit propice à la nudité artistique non seulement pour l’agencement de la pièce principale mais aussi par la chaleur humaine qui imprègne chaque parcelle de l’endroit. Un endroit où plusieurs centaines d’hommes et de femmes ont offert leurs corps à ceux et celles qui désirèrent qu’une chose, voir autrement le corps nu afin d’en extirper toute sa noblesse.
Je passerai toutefois sous silence le déroulement de ma prestation artistique dans ce présent billet pour trois motifs majeurs. En effet, vous vous doutez bien que je publierai de nombreux articles sur le sujet au cours des prochains jours. D’ailleurs, vous pouvez lire quelques publications qui sont déjà présentés dans ce blogue. À cela s’ajoute le fait que je désirais m’en tenir à l’aspect plutôt relationnel entre les personnes rencontrées et moi-même Un aspect pas tellement développé au sein de mon blogue. Voilà pourquoi j’ai voulu corriger un peu la situation en publiant cet article. Enfin, vous montrer qu’être un modèle nu, c’est d’abord exister en tant qu’être humain vivant en interdépendance non seulement avec son milieu environnant mais aussi avec ses pairs. Qu’en pensez-vous?