L’attente
Au pied de cet arbre vénérable, je suis là à t’attendre.
Je rêve à ce moment qui tarde à venir,
Où je pourrais contempler en silence ton sourire,
Et dans un geste passionné, te baiser la joue si tendre.
Au pied de cet arbre bien sage, je verse une larme.
Car je me languis de ne pas avoir à mes côtés,
Celle que la vie m’a ravie, celle que j’ai aimée.
La prière est devenue le refuge de mon âme.
Au pied de cet arbre, je médite sur ma vie.
Tel le Bouddha dans son éveil,
Je me tiens-là et je veille.
Rêvant sur mon envie.
Sur ce rêve qu’un jour ou une nuit,
Je te ferai l’amour avec ardeur.
Car en moi monte cette chaleur,
Cette vague qui me gruge ce sang qui reluit.
Au pied de cet arbre millénaire,
Je prends le temps de savourer le présent.
Seul moment auquel l’on ne ment,
Te dire « je t’aime », je ne saurais me taire.
Au pied de cet arbre aux couleurs verdoyantes,
Je suis accompagné par ma fidèle amie.
Dame Plume qui guette depuis un instant presque infini.
Cet instant, ce doux moment qui me hante.
Au pied de cet arbre qui est mon coin de Paradis,
Je n’attends qu’une seule femme et c’est toi.
Tu y es la bienvenue afin qu’il devienne ton toit.
Mon attente n’en peut plus, c’est moi qui te le dis.
De
L’illustration de cette poésie complète tout à fait son état d’esprit qui se languit…Il y a peu de chose à ajouter… La notion de temps qui n’en finit pas de s’écouler est donnée par la présence de cet arbre séculaire, qui a tout son temps pour observer…ce qui se passe dans ce cœur meurtri !
Merci infiniment pour ton commentaire qui vise juste au cœur de ce poème.