L’enfant et l’homme!
Question insoluble, une parmi tant d’autres dans ce monde dissoluble.
Pas de réponse possible dans cet univers infini telle la bêtise humaine.
Cœur en peine qui cherche une âme disparue, Ô tel manque de veines!
Bras tendus vers deux femmes, vers deux fantômes du passé indissoluble.
Deux êtres qui surgissent dans mes pensées parfois tristes souvent gaies.
Deux êtres qui à jamais ont marqué mon âme au fer rouge.
Rouge écarlate tel un amour parfois puéril parfois avec fougue.
Pour cette mère partie au loin et cette femme de ma jeunesse inoubliée.
Ces quelques mots sont pour vous qui m’avez aimé malgré tout.
Malgré mes erreurs! Malgré mes quelques bons coups!
Pour cette Thérèse partie vers cette terre inconnue,
Pour cette Louise-Marie à jamais disparue.
Que Dieu m’en soit témoin! Que je vous ai aimées d’un amour impossible.
À la première, j’aurais tellement voulu expliquer ce qui s’est passé.
À la seconde, j’aurais tellement voulu ne point la blesser.
Revenir sur mes pas pour les effacer, serait-ce un jour possible?
Ô mère! Ma vie, je donnerai pour te revoir un seul instant.
Ô Louise-Marie de mes vingt ans, t’embrasser tout tendrement.
Voilà ce que je ferai pour te dire merci d’avoir été là en ce temps.
Pour toi mère, je serai toujours l’homme au cœur d’un enfant.
Repose en paix, chère mère qui vogue sur une calme mer.
Sois heureuse, chère Louise-Marie, toi que j’ai tant aimée.
Je vous tends les bras avec amour, avec respect pour vous dire ceci:
D’avoir été là dans ma modeste vie, un grand merci!
De