Dans le silence de mon existence

Dans le silence de mon existence

Dans le silence de mon existence

 

Certains jours ou certains soirs dans le silence de mon existence,

Je me questionne sur la raison d’être de ma vie et de son essence.

Certains jours ou certains soirs dans le secret de mon âme en délire,

Je me demande sur ce que je pourrais faire pour te donner un éternel sourire.

 

Je m’appliquerai, tel un artiste-peintre sur sa toile, à ne pas altérer ta beauté.

Chaque coup de pinceau serait prodigué avec grand soin et dextérité.

Chaque couleur serait choisie avec précaution pour te rendre justice,

Afin d’éviter une parcelle d’erreurs qui serait pour moi le pire des supplices.

 

À  l’aurore je me réveille en ayant dans mes pensées la plus noble des intentions.

À l’aurore, je n’ai qu’une seule idée lorsque le soleil me caresse de ses rayons.

À l’aurore, je n’écoute que l’appel de mon cœur qui résonne en moi.

À  l’aurore, j’entends une voix dans le lointain qui me dit d’aller vers toi.

 

Je n’ai ni or ni rien de la beauté d’un Adonis du monde antique.

Je ne suis qu’un simple mortel qui vit sur une terre d’Amérique.

Et pourtant, chacune de mes respirations seront pour toi si tu le veux.

De tout mon être et de toute mon âme, je t’en fais le plus sincère des vœux.

 

Chaque rayon de soleil n’est rien en comparaison à toi qui est une merveille.

Chaque claire de lune est une ombre quand tu es absente voilà pourquoi je veille.

Dès ton premier regard posé sur moi, ma vie retrouve un sens face à sa destinée.

Une destinée aux multiples chemins qui à mes premiers souffles se sont présentés.

 

J’aimerais tellement te le dire, te le murmurer!

Dans le creux de ton oreille, un tout petit mot j’y glisserai.

Y déposer une parole si réconfortante, si rassurante,

J’aimerais te faire voir que dans mon esprit ta douce présence me hante.

 

De

 

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

2 réflexions au sujet de « Dans le silence de mon existence »

  1. J’adore ton texte…. voici un complément, de jadis, il y a longtemps….
    que le titre en revirement:

    «Dans mon existence… le silence»
    ….
    Tu étais perdu en début de ce printemps,
    te croyant prêt pour aimer de nouveau.
    Ma venue a confronté ton assurance à tes sentiments,
    ton cœur s’est fait rapidement resserrer par l’étau.

    Il te faudra t’allier si tu veux revenir vivant,
    contrecarrer la palinodie qui respire sur ta peau.
    Je crois que perdu, tu l’es encore maintenant,
    tu y verras plus clair au travers cette pluie, ton eau.

    Abandonne l’armature qui te sert de déguisement,
    respire, écoute, touche, sent et goûte… plus besoin de mots.
    Je n’aurai fait que passer comme fait le vent,
    avec tendresse, t’affleurer de ma main, toi si beau.

    Vient l’heure où la souffrance, de mon revers, la balayant
    on connait ce temps où l’on doit tourner le dos.
    – Manon Goudreau, 7 octobre 2010

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