Je désire vous parler de mon court, vraiment trop court, séjour dans la belle métropole du Québec c’est-à-dire Montréal. Non, je vous le jure devant tous les dieux de l’olympe que je ne suis pas allé dans cette ville afin d’assister à la démonstration que je qualifierais de honteuse des Formules 1 où les machines reçoivent tant d’éloges au détriment du genre humain. Bon! Je le reconnais. C’est mon humble opinion de ma part.
La raison fondamentale de mon excursion à Montréal résidait ultimement à revoir des gens formidables avec qui j’ai eu la chance inouïe de travailler en tant que modèle nu. Quoi de mieux qu’une exposition artistique réalisée par l’un d’entre eux pour renouer après tant d’années? Voilà pourquoi j’ai profité d’une exposition qui a eu lieu à « La Chaufferie/Centre de diffusion et d’expérimentation en arts visuels et médiatiques » située au coin de la rue Parthenais et Ontario. Un endroit assez facile d’accès à la condition sine qua none de bien connaître le métro et le service de bus de la S.T.C.U.M. Fort heureusement, le temps magnifique a rendu ma randonnée urbaine agréable.
C’est ainsi que j’ai rencontré mes bons amis à l’endroit même où l’exposition se déroula. Que de bons souvenirs sont apparus dans ma mémoire en revoyant Michel T. Desroches, Marie Laroque et Patrick Audinet. Ces personnes ont laissé dans le cœur de votre humble serviteur des souvenirs incroyablement humains. Bien entendu, j’ai profité de la chance qui m’a été offerte d’avoir Michel T. Desroches à mes côtés pour en savoir un peu plus sur l’exposition en tant que tel.
C’est ainsi que j’ai appris que pour réaliser ladite exposition, et ce, pour reprendre le texte de présentation de ladite exposition » les (…) artistes ont fait appel à une pluralité de méthodes contemporaines de production artistique. L’utilisation de différentes techniques telles que la numérisation, la photographie numérique, le digital painting, le traitement graphique, la vidéo et la sculpture virtuelle a permis de produire un corpus d’œuvres numériques qui sont présentées via des projections, des moniteurs et des impressions sur aluminium et acrylique.
Il va de soi que tout le monde y était invité tout en ayant la possibilité d’aller admirer et de discuter » en toute simplicité de l’art numérique et de l’hybridation des techniques traditionnelles et des (nombreux) outils informatiques de notre époque. »1
Il va de soi que j’ai pu discuter de bien d’autres sujets avec mes amis. Des sujets d’une grande variété. Vous pouvez me croire sur parole. J’ai même eu l’opportunité de faire la connaissance de la conjointe de mon bon ami Michel T. Desroches. J’ai été ébahi par sa spontanéité et sa courtoisie, un peu comme si nous étions des amis d’enfance, à mon égard. Qui a dit que les gens de la grande ville étaient inhospitaliers? En voici bien la preuve qu’il ne faut pas croire tout ce que l’on raconte sur les gens qui vivent dans les agglomérations urbaines. N’est- ce pas?
Deux amis formidables: Michel T. Desroches & Marie Laroque
Comme toute bonne chose a une fin, j’ai été dans l’obligation de prendre congé de mes amis afin de pouvoir vivre la vie d’un Montréalais. À vrai dire, l’aspect cosmopolite de cette ville me fascine totalement. Voir vivre des gens qui ont chacun leurs valeurs, leurs coutumes, leurs croyances et leurs manières d’apprécier la vie tout en respectant les autres est un exemple que nous devrions tous apprendre. Mais, attention! Je ne dis pas que tout est beau à Montréal car le niveau de paupérisation est tout de même assez élevé. Quoiqu’il en soit, j’adore cette ville où j’y ai passé une bonne partie de mon enfance et de mon adolescence même si cela n’a pas toujours été facile pour moi. Est-il utile de vous rappeler que c’est-là où j’ai subi mes nombreuses opérations? Là n’est pas le sujet du présent article.
Comment pourrais-je décrire mon séjour dans cette ville? Je vous dirais simplement ceci: la redécouverte de la beauté dans toute sa diversité. En effet, se faire servir deux bons hot-dog dans un resto de quartier par un vieil homme d’origine grecque ne sachant pratiquement pas un mot de français et d’anglais constitue une facette pittoresque de la vie dans la seule métropole officiellement de langue française en Amérique.
Oui, je suis heureux de faire un petit tour à Montréal en quelques occasions tout comme je suis pleinement satisfait de vivre dans la belle ville de Québec. Toutefois, j’ajouterais que la rigueur conservatrice de la seconde est largement compensée par le côté plus « libertin » du premier. Voir une jeune mère de famille se promener en compagnie de deux perroquets sur son bras gauche tout en tenant en laisse un berger allemand de la main droite alors que son conjoint a leur bébé dans ses bras me rappelle que partout et en tout temps, le plus important est d’aimer et d’être aimé. Tout le reste n’est que futilité.
Merci de m’avoir lu.
Un homme heureux
Rolland St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
P.S. Les artistes qui ont fait une exposition sont Michel T. Desroches, Patrick Cady et Gilles Vallée.