Passage à l’étroit
Ouvrir une frime en moi,
Comprimer les sens qui m’émoi,
Aveugler l’amertume qui se voit,
Effacer cette vague de froid.
Tourmentée par les abîmes de sang,
Suspendre la dîme du rang,
S’éloigner de la valse du temps,
Essuyer la suie qu’a putréfié le vent.
Voyager avec l’œillère de l’albatros,
Anesthésier la dictature de la force,
Endosser la souillure de cette loi,
Déposer la stature supprimée du droit.
Bercer l’horizon du sommeil,
Atteindre la plénitude de l’éveil,
Entendre l’immortalité de la voie,
Comprendre l’utilité de la foi
de
Marie-Andrée B.
Québec (Québec)
Canada
Merci de ta collaboration
Amitiés sincères
très joli bravo
Je suis bien d’accord.