Je m’abreuve à même ma passion.

Parcourant le fleuve de la vie et les chemins de ma destiné,

Je n’ai de cesse chercher où m’y reposer.

De mes pas lents mais fermes,

Je fouilles milles trésors pour y voir ce qu’ils enferment.

Ici et là, je fais les mille pas.

Scrutant loin l’horizon et arguant même le pays des trépas,

Et ne craignant point d’aller vers mon prochain,

Où qu’il se trouve dans les pays lointains.

Quelle est donc cette furie,

Cette source qui me tient à la vie?

Qui me pousse vers demain,

Même s’il est incertain?

Quelle est cette fontaine,

Dont ses eaux coulent dans mes veines?

Quelle est cette envie qui me tient en vie?

C’est de te faire l’amour ma chérie.

De

Rolland St-Gelais